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En ´elevant au carr´e les membres de l’´equation (II.58), puis en identifiant avec
(II.60), on en d´eduit :
4π2a3
T2=K(II.61)
Cette ´equation permet d’expliquer la troisi`eme loi de K´epler. En effet, si on
consid`ere que chaque plan`ete en interaction gravitationnelle avec le Soleil est une
illustration du probl`eme de deux corps, le rapport du cube de son demi-grand axe
a3sur le carr´e de son temps de r´evolution T2est ´egal `a Kqui dans ce cas de figure
vaut K=k(MS+mP) o`u MSest la masse du Soleil et mPcelle de la plan`ete. Or ce
rapport en premi`ere approximation peut ˆetre suppos´e constant, ´egal `a K≈kMS,
et donc ind´ependant de la plan`ete consid´er´ee, ceci du fait que la masse du Soleil est
bien plus grande que celle des plan`etes. On arrive alors `a la conclusion que le rapport
du cube des demi-grands axes sur le carr´e des temps de r´evolution est constant, dans
les limites de l’approximation ci-dessus.
Enonc´e des lois de K´epler
Dans le chapitre pr´ec´edent, on a vu que dans la cas du probl`eme relatif des deux
corps que sont le Soleil de masse MSet une plan`ete du syst`eme solaire de masse
mP, la constante Kest ´egale `a K=k(MS+mP)≈kMS. Le point origine A
correspond au Soleil, alors que le point Mdont on ´etudie le mouvement correspond
`a la plan`ete. Consid´erer le probl`eme des deux corps dans ce cas revient `a n´egliger
les perturbations gravitationnelles r´eciproques entre la plan`ete et les autres plan`etes
du systˆeme solaire. Dans les limites des approximations ci-dessus, et en vertu des
chapitres pr´ec´edents, on peut ´enoncer les trois fameuses lois de K´epler :
•Premi`ere loi de K´epler
Les trajectoires des plan`etes autour du Soleil sont des courbes planes,
et leurs rayons vecteurs d´ecrivent des aires proportionnelles au temps.
•Seconde loi de K´epler