CORRIGÉ DU DEVOIR LIBRE N˚02 EXERCICE 1 1. résolvons y ′′ − 3y ′ + 2y = 12e−x . On applique à la lettre la méthode pour cette équation différentielle linéaire d’ordre 2. x 2x l’équation ractéristique • sol H h(x) = C1 e + C2 e deux • Sol P y0 (x) = 2e−x ca- possède racines réelles distinctes • Sol G y(x) = 2e−x + C1 ex + C2 e2x 2. résolvons y ′′ − 4y ′ + 13y = 8 cos(x) + 16 sin(x). Même méthode générale que pour la première équation. • sol H h(x) = C1 cos(3x) + C2 sin(3x) e2x l’équation ractéristique ca- possède deux racines complexes • Sol P Comme le second membre est une superposition de fonctions et conjuguées trigo, on passe en complexes. Une solution particulière de l’équation complexifiée ỹ ′′ − 4ỹ ′ + 13ỹ = eix 8 y (x) = 3 cos(3x) − sin(x) 01 3 + i ix 40 e . On en déduit que les fonctions est ỹ0 (x) = 16 40 cos(x) + 3 sin(x) y02 (x) = 40 sont des solutions particulières des équations y ′′ − 4y ′ + 13y = 8 cos(x) y ′′ − 4y ′ + 13y = 16 sin(x) 3. D’après le principe de superposition, il s’ensuit que y0 (x) = cos(x) + sin(x) est une solution particulière. • Sol G Finalement y(x) = cos(x) + sin(x) + C1 cos(3x) + C2 sin(3x) e2x résolvons y ′′ − 4y ′ + 4y = 2e2x . l’équation • sol H h(x) = (C1 + C2 x)e2x ractéristique • Sol P y0 (x) = x2 e2x une double • Sol G y(x) = (C1 + C2 x + x2 )e2x EXERCICE 2 Soit la fonction f définie par f (x) = ex , on a pour tout x ∈ R, (1 + x)f ′′ (x) − 2f ′(x) + (1 − x)f (x) = 0, donc f est solution de l’équation homogène (H2 ) associée à (E). Soit y et z deux fonctions définies sur R telles que ∀x ∈ R, y(x) = z(x)ex , on peut remarquer que (y etz sont simultanément deux fois dérivables), 1. y ′ (x) = ex (z(x) + z ′ (x)), y ′′(x) = ex (z ′′ (x) + 2z ′ (x) + z(x)). (y ∈ SE (R)) ⇐⇒ (∀x ∈ R, (1 + x)z ′′ (x) + 2xz ′ (x) = (1 + x)3 ). 1 racine ca- possède réelle 2. Soit l’équation différentielle (E1 ) : (1 + x)y ′ + 2xy = (1 + x)3 . L’équation homogène associée à (E1 ) a pour solution Z(x) = A(1 + x)2 e−2x et la méthode de variation de la constante aboutit à A′ (x) = e2x . 0n obtient finalement : (y ∈ SE (R)) ⇐⇒ (z ′ ∈ SE1 (R)). 1 SE1 (R) = {R → R : x 7→ (1 + x)2 + λ(1 + x)2 e−2x , λ ∈ R} 2 Après avoir trouvé une primitive de x 7→ (1 + x)2 e−2x , x3 x2 x + + + β + α(5 + 6x + 2x2 )e−x , 6 2 2 3 x x2 x 2 x 2 −x SE (R) = x 7→ + + + β e + α(5 + 6x + 2x )e , (α, β) ∈ R 6 2 2 N ∃(α, β) ∈ R2 , ∀x, z(x) = EXERCICE 3 Soit f : R → R une fonction continue vérifiant la propriété : Z x (⋆) pour tout x ∈ R, f (x) = −1− (2x−t) f (t) dt 0 1. Commençons par remarquer que ⋆ s’écrit encore – par linéarité de l’intégrale– Z x Z x (⋆) pour tout x ∈ R, f (x) = −1−2x f (t) dt+ t f (t) dt. 0 0 Sous cette forme, il apparaı̂t clairement – isn’t it ? – que f est dérivable dans R. En effet, les fonctions t 7→ f (t) et t 7→ t f (t) étant continues dans R, le théorème fondamental du calcul intégral, (TFCI pour Z Z les intimes...) x s’applique : les fonctions F : x 7→ x f (t) dt et G : x 7→ 0 t f (t) dt sont 0 dérivables dans R. Plus précisément, il s’agit des primitives des fonctions précédentes s’annulant en 0. ⋆ s’énonce alors : pour tout x ∈ R, f (x) = −1 − 2xF (x) + G(x). (1) On en déduit aisément par OPA que f est dérivable dans R et que sa fonction dérivée vérifie : f ′ (x) = −2F (x) − 2xf (x) + xf (x) = −2F (x) − xf (x) (2) ′ Comme f et F sont dérivables dans R, la fonction f apparaı̂t comme une somme de fonctions dérivables. Elle est donc dérivable in turn, and satisfies : pour tout x ∈ R, for all x ∈ R, f ′′ (x) = −2f (x) − xf ′ (x) + −f (x) (3) In other words, f is solution of the second order differential equation y ′′ + xy ′ + 3y = 0 Moreover, from the above expressions involving f and its first derivative (namely (1) and (2)), one can easily deduce that f (0) = −1 and f ′ (0) = 0 2 As a result, we get that f is actually solution on R of the second order Cauchy’s problem : ′′ y + xy ′ + 3y = 0 (L) ′ y(0) = −1, y (0) = 0 N 2. Résolution de (L) a. Soi y : R → R une fonction deux fois dérivable dans R. On définit la fonction x2 z : R → R par y(x) = z(x)e− 2 . x2 Remarquons tout d’abord que pour tout x ∈ R, z(x) = y(x)e 2 . Ainsi, y étant le produit de deux fonctions deux fois dérivables, elle est elle-même deux fois dérivable. De plus, pour tout x ∈ R on a : 3× x2 y(x) = z(x) e− 2 ′ x2 z (x) − xz(x) e− 2 +x× y ′(x) = x2 +1× y ′′(x) = z ′′ (x) − 2xz ′ (x) + (x2 − 1)z(x) e− 2 x2 Ainsi, pour tout x ∈ R, y ′′ (x)+xy ′ (x)+3y(x) = z ′′ (x)−xz ′ (x)+2z(x) e− 2 et par suite, pour tout x ∈ R y ′′ (x) + xy ′ (x) + 3y(x) = 0 ⇐⇒ z ′′ (x) − xz ′ (x) + 2z(x) = 0, autrement dit, y est solution de (L) sur R si et seulement si z est solution de (D) z ′′ − xz ′ + 2z = 0 N b. Cherchons une solution polynomiale h de (D). En examinant l’équation (D), on peut avoir l’idée de chercher h de degré 2. Pour les sceptiques, admettons que h soit une solution polynomiale de degré n ∈ N de (D) : h(x) = an xn + an−1 xn−1 + · · · + a0 , avec an 6= 0 En ce cas, l’équation h′′ − xh′ + 2h = 0, est une égalité polynomiale. Identifions les coefficients de degré n. Il vient : 0 − nan + 2an = 0, Comme an n’est pas nul, il s’ensuit que nécessairement n = 2. Ceci étant, cherchons donc une solution h de (D), polynomiale de degré 2 , de sorte que pour tout x ∈ R, h(x) = ax2 + bx + c. En ce cas, 2× h(x) = ax2 + bx + c −x× h′ (x) = 2ax + b +1× h′′ (x) = 2a Par identification des coefficients, il en résulte que 2a + 2c = 0 h est solution de (D) si et seulement si 3b = 0 2a − 2a = 0 3 Par conséquent, les solutions polynomiale de (D), sont les fonctions de la forme h(x) = a(x2 − 1). x2 A present, déterminons une solution de ⋆ de la forme a(x2 − 1)e− 2 . x2 • Analyse : Soit f : x 7→ a(x2 − 1)e− 2 une solution de ⋆. D’après ce qui précède f doit être solution du problème de Cauchy ′′ y + xy ′ + 3y = 0 y(0) = −1, y ′(0) = 0 Or , si f (0) = a, et f ′ (0) = 0. Par conséquent, pour que f soit solution de ⋆, il est nécessaire que a soit égal à 1. x2 • Synthèse : vérifions que f : x 7→ (x2 − 1)e− 2 est solution de ⋆. Par construction, f vérifie : pour tout x ∈ R, f ′′ (x) = −xf ′ (x) − 3f (x) Les deux membres de cette égalité fonctionnelle sont des fonctiosn continues sur R. Elles admettent donc la même primitive qui s’annule en 0. Comme f ′ (0) = 1, il vient, en intégrant terme à terme : Z x ′ pour tout x ∈ R, f (x) = −2 f (t) dt − xf (x) 0 Finalement, en considérant les primitives des deux membres prenant la valeur −1 en 0, il vient Z x Z x t f (t) dt, f (t) dt + pour tout x ∈ R, f (x) = −1 − 2x 0 ce qui prouve précisément que f est solution de ⋆. 4 0 N