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Éditions H&K Publié dans les Annales des Concours 3/21
Comme rappelé dans le rapport du jury, ce dernier apprécie, de façon gé-
nérale, « que les raisonnements, mettant en jeu des points importants du
programme, les mentionnent de façon claire et précise. Si de nombreux can-
didats font des efforts louables de rédaction et de présentation de leur travail,
il reste qu’une proportion importante de copies sont mal rédigées et peu li-
sibles. » Il souligne également que « la qualité de la rédaction joue un rôle
important dans l’appréciation des copies et encourage fortement les futurs
candidats à faire des efforts dans cette direction ».
Question préliminaire
Remarquons tout d’abord que l’algorithme proposé converge, du fait que
l’entier k, initialisé à la valeur b, diminue strictement à chaque boucle ;
l’algorithme se termine lorsque k= 0.
Pour se donner une idée de la valeur f(a, b), donnée par l’entier ià la fin des
boucles, calculons les valeurs successives de f(a, n)pour n= 0,1,2, ... et pour a
un complexe quelconque fixé : on obtient f(a, 0) = 1,f(a, 1) = a,f(a, 2) = a2.
Ces constatations suggèrent un candidat pour f(a, n):f(a, n) = an. Montrons donc
par récurrence que
P(n) : ∀k∈N/ k 6n f(a, k) = ak
est vraie pour tout n∈N.
On effectue ici une récurrence forte, c’est pour cela que la propriété s’écrit
P(n) : ∀k∈N/ k 6n f(a, k) = ak
et non P(n) : f(a, n) = an
•P(0) est vraie car l’algorithme donne directement f(a, 0) = 1 sans passer par
la boucle.
•P(n) =⇒P(n+ 1) :
– si n+ 1 est impair, alors f(a, n + 1) = a·f(a, n)donc, d’après l’hypothèse
de récurrence, f(a, n + 1) = a·an=an+1.
– si n+ 1 est pair, on a alors f(a, n + 1) = fa2,(n+ 1)/2donc, d’après
l’hypothèse de récurrence, f(a, n + 1) = (a2)n+1
2=an+1.
•Conclusion : ∀b∈N∀a∈Cf(a, b) = ab
On peut de plus remarquer que dans le cas où n+ 1 est pair, l’hypothèse de
récurrence suppose que n+ 1/26n, c’est-à-dire n>1, ce qui est bien vérifié
puisque si n= 0 alors n+ 1 est impair.
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