Maths 1s 10. Loi binomiale prog 2010
pS
pS
qS
pS
qS
pS
qS
q
S
pS
qS
pS
qS
pS
qS
P(X= 3) = P(SSS) = p3
P(X= 2) = P(SSS) + P(SSS) + P(SSS) = 3p2q
P(X= 1) = P(SS S) + P(SSS) + P(S SS) = 3pq2
P(X= 0) = P(SSS) = q3
On peut vérifier que :
P(X= 3) + P(X= 2) + P(X= 1) + P(X= 0) = p3+ 3p2q+ 3pq2+q3= (p+q)3= 1
10.3 Coefficients binomiaux
Lorsque nest supérieur le fonctionnement est identique. Pour calculer la probabilité d’obtenir ksuccès sur
nexpériences de Bernoulli avec un paramètre p, il faut compter toutes les issues composées de ksuccès et
n−kéchecs. D’après la propriété des arbres pondérés chacune de ces issues a la même probabilité pkqn−k.
Définition : Soit nun entier naturel non nul et kun entier compris entre 0 et n(0 6k6n). Le
nombre de chemins réalisant ksuccès lors de nrépétitions dans l’arbre d’un schéma de Bernoulli est
appelé coefficient binomial de kparmi net noté Çn
kå.
Exemples :•Pour n= 2 dans l’arbre ci-dessus Ç2
2å= 1 ; Ç2
1å= 2 et Ç2
0å= 1.
•Pour n= 3 dans l’arbre ci-dessus Ç3
3å= 1 ; Ç3
2å= 3 ; Ç3
1å= 3 et Ç3
0å= 1.
Calcul des coefficients binomiaux : On utilise une calculatrice (ou un tableur) pour calculer un coefficient
binomial : Ç10
7å= 120 ; Ç10
5å= 252 ; Ç10
3å= 120.
Théorème : Si la variable aléatoire Xsuit une loi binomiale de paramètres net p,B(n,p), alors pour
tout entier k, 0 6k6n:P(X=k) = Çn
kåpk(1 −p)n−k.
Preuve : L’événement « X=k» comporte Än
käissues puisqu’il y a Än
kächemins réalisant ksuccès et n−kéchecs. Les
issues ayant toutes la même probabilité pkqn−k, on obtient bien le résultat P(X=k) = Än
käpkqn−kavec q= 1 −p.
Pour aller plus loin : calcul de Än
kä
Le coefficient binomial Än
käest aussi le nombre de façon de choisir kobjets parmi n, sans tenir compte de l’ordre.
Pour choisir le premier objet il y npossibilité, puis (n−1) pour le deuxième, et ainsi de suite avec (n−k+ 1) pour le kème
objet : on a donc n×(n−1) ×(n−2) ×. . . ×(n−k+ 1) possibilités pour choisir kparmi n;
par exemple pour choisir 3 objets parmi 7 on aura 7 ×6×5 = 210 possibilités, cependant chaque triplet revient plusieurs
fois : (1,2,3) ; (1,3,2) ; (2,1,3) ; (2,3,1) ; (3,1,2) et (3,2,1)
or il y a bien six façons d’ordonner les trois objets de chaque triplet, car 3 ×2×1 = 6 ;
ainsi il n’y aura en réalité que 210
6= 35 triplets tous différents si on ne tient pas compte de l’ordre.
De même il y a k×(k−1) ×. . . ×2×1 façons d’ordonner une collection de kobjet et par suite si on ne tient pas compte
de l’ordre il y Än
kä=n×(n−1) ×(n−2) ×. . . ×(n−k+ 1)
k×(k−1) ×...×2×1façons de choisir kobjets parmi nsans tenir compte de
l’ordre.
Remarque :n×(n−1) ×(n−2) ×. . . ×2×1 s’écrit aussi n! (on dit « factorielle n» ou « factorielle de n» ou bien encore
math4
bac – 44 – v1.618