Si le point Ad’expression du théorème du moment dynamique (7.3) appliqué à (S)est un point fixe
ou le centre d’inertie de (S), alors #»
δ(A, S/Rg) = d#»
σ(A, S/Rg)
dt bg
, et la projection de la relation
issue de l’application du théorème du moment dynamique (7.3) à (S)au point Aselon la direction
#»
upeut être déterminée comme :
# »
M(A, S →S)·#»
u=
#»
δ(A, S/Rg)·#»
u=d#»
σ(A, S/Rg)
dt bg
·#»
u
= d(#»
σ(A, S/Rg)·#»
u)
dt −#»
σ(A, S/Rg)·d#»
u
dt bg!
Si le vecteur #»
uest un vecteur de la base bgassociée au repère Rg, on a alors :
# »
M(A, S →S)·#»
u=d(#»
σ(A, S/Rg)·#»
u)
dt
I.4 Équation de mouvement
Considérons un système matériel (S)dont la position par rapport à un repère galiléen Rgdépend des
paramètres qi(t)(i∈[[1, n]]). La projection d’une relation issue de l’application de l’un des théorèmes
généraux de la dynamique à (S)selon une direction fournit une équation scalaire qui est généralement
une équation différentielle du second ordre non linéaire. Cette équation peut contenir :
•certains des paramètres qi(t),
•certaines des dérivées premières et secondes de ces paramètres, ˙qi(t)et ¨qi(t),
•le temps t,
•certaines données du problème (géométriques, inertielles, des actions mécaniques connues, etc.),
•des actions mécaniques inconnues.
Une équation de mouvement est une équation différentielle du second ordre qui re-
présente l’un des théorèmes généraux de la dynamique, et qui ne contient pas d’action
mécanique inconnue.
Définition 69 (Équation de mouvement).
I.5 Cas particuliers
Solide en translation (linéaire, circulaire ou curviligne)
Considérons un solide indéformable (S)de masse met de centre d’inertie Ganimé d’un mouvement
de translation par rapport à un repère galiléen Rg. Comme nous l’avons vu au chapitre 2, cela
implique que #»
Ω(S/Rg) = #»
0, et le torseur cinématique de ce mouvement s’écrit :
{V(S/Rg)}=#»
0
#»
V(P, S/Rg)P
,∀P∈ E
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