TS-Mme Morel 1 Étude de la fonction tangente : correction π 1. tan x est définie ⇔ cos x 6= 0 ⇔ x 6= ± + 2kπ, k ∈ Z. Donc tan x est définie 2 π pour tout x 6= + kπ, k ∈ Z. Donc le domaine de définition de tan est D = 2 R − { π2 + kπ, k ∈ Z}. 2. • Le domaine de définition de la fonction tan est symétrique par rapport à 0 : 0 π π 0 x 6= + kπ ⇔ −x 6= + k π, k ∈ Z et k ∈ Z. 2 2 sin(−x) − sin(x) • Soit x ∈ D. Alors tan(−x) = = = − tan x. cos(−x) cos x La fonction tan est donc impaire. 3. Soit x ∈ D. Alors, tan(x + π) = 4. sin(x + π) − sin x = = tan x. cos(x + π) − cos x • Pout tout x ∈ D, tan(x + π) = tan x. La fonction tangente est donc périodique de période π. Par suite, on peut étudier la fonction tangente sur un intervalle de → − longueur π. Le reste de l’étude se déduira par une translation de vecteur π i . Par exemple, on peut réduire l’étude à l’intervalle ] − π2 ; π2 [. • La fonction tangente est impaire. On peut donc se contenter d’étudier les variations sur la partie positive de D, le reste se déduira par une symétrie par rapport à l’origine. Par conséquent, on réduit le domaine d’étude à l’intervalle [0; π2 [. (a) Les fonctions sinus et cosinus étant dérivables sur D, la fonction tangente est dérivable sur D et on a, pour tout x de D : 0 cos2 x + sin 2(x) 1 (tan) x = = = 1 + tan2 x > 0. La fonction tangente cos2 x cos2 x π est donc strictement croissante sur [0; 2 [. sin x (b) lim π tan x = lim . π π x→ π ,x> x→ ,x> cos x 2 2 2 2 Or, lim sin x = 1 et lim cos x = 0 avec cos x > 0 pour 0 < x < π2 . π π π π x→ 2 ,x> 2 D’où, lim π x→ π 2 ,x> 2 x→ 2 ,x> 2 tan x = +∞. (c) Le tableau de variations de la fonction tangente est alors donné par : x 0 (tan) x π 2 0 + +∞ % tan 0 0 (d) La tangente en O à (T ) a pour coefficient directeur (tan) (0) = 1. De plus, tan 0 = 0. Donc ∆ a pour équation : y = x. (e) Pour tout x ∈ [0; π2 [, on pose d(x) = tan x − x. La fonction d est dérivable 0 sur [0; π2 [ comme somme de fonctions dérivables sur cet intervalle et d (x) = tan2 x > 0 pour x > 0. Donc d est strictement croissante sur [0; π2 [. De plus, d(0) = 0. Donc pour tout x > 0, d(x) > 0. (T ) est donc au-dessus de ∆ sur [0; π2 [. On en déduit alors, par symétrie par rapport à O que (T ) est en-dessous de ∆ sur ] − π2 ; 0]. Voir aussi le livre p 68-69.