MPSI B 21 janvier 2017 Écrire ln(T (x)) sous la forme d'un développement asymptotique en +∞. En déduire un équivalent de ln(T (x)) et la limite de T en +∞. Énoncé L'objet de ce texte est de démontrer une forme aaiblie du postulat de Bertrand 1 . 5. Montrer que tout diviseur premier de n! est inférieur ou égal à n et que tout diviseur premier de 2n n est inférieur ou égal à 2n. √ 6. Discuter suivant n du signe de 23 n − 2n. Il existe un entier n0 , tel que pour tout entier n ≥ n0 , l'intervalle Kn, 2nJ contienne au moins un nombre premier. Si p et un nombre premier et m un entier, on note vp (m) ∈ N l'exposant de p dans la décomposition de m en facteurs premiers (valuation). On rappelle que p divise m si et seulement si vp (m) ≥ 1 et que vp (mm0 ) = vp (m) + vp (m0 ) pour m et m0 entiers. Dans tout le problème, n ∈ N \ {0, 1, 2} et on utilise plusieurs notations. le nombre d'entiers premiers dans J1, nK : π(n) le produit des entiers premiers dans J1, nK : Pn le produit des entiers premiers dans Kn, 2nK : Rn (avec Rn = 1 si l'intervalle n'en contient pas). Par exemple : π(8) = 4, P8 = 2 × 3 × 5 × 7 = 210, Partie II. Inégalités. 1. Soit k entier naturel non nul. a. En considérant (1 + 1)2k+1 , montrer que ≤ 4k . b. Soit p premier dans Jk + 2, 2(k + 1)K, montrer que p divise 2k+1 k . c. Montrer que le produit des nombres premiers dans Jk + 2, 2k + 1K est inférieur ou égal à 4k . d. Montrer par une récurrence forte (en distinguant deux cas) que P2n = Pn Rn ∀n ∈ N \ {0, 1} , Pn ≤ 4n Partie I. Outils. 2. 1. Calculer les π(n) pour n ≤ 14. Pour n ≥ 17, quel est le nombre d'entiers impairs dans J17, nK ? Montrer que n ∀n ≥ 14, π(n) ≤ − 1 2 ∀n ∈ N \ {0, 1} , Partie III. Diviseurs premiers de 1. ∀x ∈]0, +∞[, T (x) = 4 x (2x) ln n c ln p b. Montrer que Vp (2n) − Vp (n) ∈ {0, 1}. Ce nombre est noté εp (n). √x 2. Pour q ∈K1, nK, montrer que le nombre de multiples de q dans J1, nK est b nq c. 2 3. Soit i ∈ J1, Vp (n)K. n'est plus un postulat depuis le 19ème siècle ; il a été démontré par Chebychev. La preuve présentée a. Pour m ∈ J2, nK, caractériser vp (m) = i en termes de divisibilité. ici dérive de celle proposée par Paul Erdös. Cette création est mise à disposition selon le Contrat Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/ a. Montrer que Ce nombre est noté Vp (n) dans tout le problème. 4. On dénit une fonction T par : − n!. max {vp (m), m ∈ J2, nK} = b 3. Montrer que b2xc − 2bxc ∈ {0, 1} pour tout x réel. Caractériser b2xc = 2bxc à l'aide de {x} = x − bxc. √ 2n 4n > √ n 2 n Dans cette partie, p désigne un entier premier inférieur ou égal à n. Montrer que si un nombre premier divise un produit alors il divise un des facteurs de ce produit. x 3 a. Préciser λn tel que 2(n+1) = λn 2n n+1 n . √ b. Montrer que 1 − x ≤ 1 − x2 pour tous les x ≤ 1. c. Montrer par récurrence que 2. Soient a, b, m naturels non nuls. Montrer, en utilisant le théorème de Bezout a divise m b divise m ⇒ ab divise m a∧b=1 1 Ce 2k+1 k 1 Rémy Nicolai Apostbert MPSI B 21 janvier 2017 b. Quel est le nombre de m ∈ J2, nK tels que vp (m) = i ? Corrigé c. Montrer que Partie I. Outils. Vp (n) ∀n ∈ N \ {0, 1} , vp (n!) = X j=1 n b jc p 1. Les premiers nombres premiers sont 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17. On en déduit le tableau des premières valeurs de π complété par des éléments utiles à la question suivante. 4. Application. Calculer v2 (100!) et v5 (100!). En déduire le nombre de zéros par lequel se termine 100! en écriture décimale. Partie IV. Diviseurs premiers de n π(n) n 2 −1 2n . n 2 1 0 3 2 .5 4 2 1 5 3 1.5 6 3 2 7 4 2.5 8 4 3 9 4 3.5 10 4 4 11 5 4.5 12 5 5 13 6 5.5 14 6 6 15 6 6.5 16 6 7 Pour n ≥ 17, les nombres impairs de J17, nK sont de la forme 2k + 1 avec Dans cette partie, p désigne un entier premier inférieur ou égal à 2n. 17 ≤ 2k + 1 ≤ n ⇔ 8 ≤ k ≤ 1. Montrer que n−1 2 Il en existe donc b n−1 2 c − 7. Comme tous les nombres premiers (sauf 2) sont impairs et que 15, 16 ne sont pas premiers, on peut majorer π(n). Vp (n) X 2n 2n n vp ( )≤ b j c − 2b j c + εp (n) ≤ Vp (2n) n p p j=1 π(n) ≤ π(14) + Nb d'entiers impairs dans J17, nK n−1 n−1 n ≤6+ b c−7 =b c−1≤ −1 2 2 2 2. Montrer que 2n pvp (( n )) ≤ 2n √ 2n 2n ≤ p ⇒ vp ( )≤1 n 2n 2 )=0 p ∈ K n, nK ⇒ vp ( 3 n (1) 2. Traduisons les hypothèses : il existe des entiers α, β , u, v tels que (2) m = αa = βb (3) et ua + vb = 1 (relation de Bezout) On multiplie la relation de Bezout par α et on montre que b divise α : α = uaα + vbα = um + vbα = uβb + vbα = (uβ + vα)b ⇒ m = αa = (uβ + vα)ab Partie V. Conclusion. 1. Montrer que Rn (le produit des nombres premiers dans Kn, 2nK ou 1) divise dénit Qn ∈ N par 2n n = Qn Rn . 2n n 3. On combine linéairement les inégalités caractérisant les parties entières : . On 2. Montrer que, pour n ≥ 5, tout diviseur premier de Qn est inférieur ou égal à 23 n. En déduire √ 2n ∀n ≥ 5, Qn ≤ (2n)π( 2n) 4 3 3. Montrer que ∀n ≥ 98, Rn ≥ (2n) √n − 2 4 n 3 √ × −2 2x − 1 < b2xc ≤ 2x × −2 −1 < b2xc − 2bxc < 2 Comme b2xc − 2bxc ∈ Z, on déduit b2xc − 2bxc ∈ {0, 1}. En introduisant la partie fractionnaire {x} : n puis conclure. Cette création est mise à disposition selon le Contrat Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/ x − 1 < bxc ≤ x 1 2x = 2bxc + 2 {x} donc 2bxc = b2xc ⇔ 2 {x} ∈ [0, 1[⇔ {x} ∈ [0, [ 2 2 Rémy Nicolai Apostbert MPSI B 21 janvier 2017 4. Rangeons du plus grand au plus petit les termes du développement de ln(T (x)). En +∞, chacun tend en valeur absolue vers +∞ en étant négligeable devant celui à sa gauche) : ln 4 1 √ ln 2 √ 1 ln(T (x)) = x − √ x ln x − √ x + ln x 3 2 2 2 On en déduit ln(T (x)) ∼ ln 4 3 x c. Chaque nombre premier de Jk +2, 2k +1K divise 2k+1 . Les nombres premiers disk tincts dans cet intervalle sont deux àdeux premiers entre eux, d'après la question I.6., leur produit divise encore 2k+1 ; il est donc inférieur ou égal à 2k+1 . k k d. La proposition (In ) : Pn ≤ 4n est bien vériée pour les petites valeurs de n : P2 = 2 ≤ 42 = 16, et T tends vers +∞ en +∞. 5. Les diviseurs premiers d'un naturel m ≤ n sont inférieurs ou égaux à m. La décomposition en facteurs premiers de n! ne contient que des diviseurs des naturels m ≤ n, ils sont donc tous inférieurs ou égaux à n. 2 2n 2n Comme 2n n divise (2n)! (car (2n)! = (n!) n ), tout diviseur premier p de n divise aussi (2n)!. On en tire p ≤ 2n. √ 6. En multipliant par la quantité conjuguée, on montre que le signe de 23 n − 2n est le même que celui de 4n2 − 18n = 2n(2n − 9) Pn+1 = P2k+1 ≤ Pk+1 4k ≤ 42k+1 = 4n+1 en utilisant l'hypothèse de récurrence pour majorer Pk+1 . 2. Partie II. Inégalités. a. Le développement de (1 + 1)2k+1 par la formule du binôme est formée de coe2k+1 cients du binôme parmi lesquels 2k+1 et k 2k+1−k sont égaux entre eux. On en tire f (x) = 1−x−1+ x 2 La fonction est donc strictement décroissante dans [0, 1] et strictement croissante dans ] − ∞, 0] avec f (0) = 0, elle est négative ou nulle dans ] − ∞, 1]. 4√n c. Notons In : 2n n ≥ 2 n . Pour n = 2 : z }| { (2k + 1) · · · (k + 2) (2k + 1)(2k) · · · = = k! k! car 2k + 1 − k + 1 = k + 2. On en déduit que (2k + 1) · · · (k + 2) divise 2k+1 . k Tout nombre premier de Jk + 2, 2k + 1K est un diviseur de (k + 2) · · · (2k + 1) donc de 2k+1 . k Cette création est mise à disposition selon le Contrat Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/ √ Elle est continue dans ] − ∞, 1] et dérivable dans ] − ∞, 1[. 1 1 ∀x ∈]0, 1[, f 0 (x) = −√ + 1 < 0 car 0 < 1 − x < 1 2 1−x k facteurs 2k + 1 k (2n + 1)(2n + 2) 2(2n + 1) (2n + 2)! (n!)2 = = ((n + 1)!)2 (2n)! (n + 1)2 n+1 b. On étudie la fonction f dénie dans ] − ∞, 1] par : b. Utilisons l'expression habituelle du coecient du binôme : a. Dans ce cas particulier, l'expression des coecients du binôme avec les factorielles redondantes est plus commode λn = 2k + 1 2k + 1 2k + 1 2 = + ≤ (1 + 1)2k+1 = 22k+1 = 2 × 4k k k 2k + 1 − k 2k + 1 ⇒ ≤ 4k k P 4 = 6 ≤ 44 , · · · Montrons que (In ) ⇒ (In+1 ). Si n = 2k + 1 est impair. Comme n + 1 (pair) n'est pas premier, Pn+1 = Pn ≤ 4n ≤ 4n+1 . Si n = 2k est pair. On sépare les nombres premiers inférieurs à n + 1 = 2k + 1 en deux catégories : inférieurs ou égaux à k + 1 ou dans Jk + 2, 2k + 1K. D'après la question précédente, on peut majorer le produit de ceux là : L'expression est négative pour n = 3 ou 4 et positive pour n ≥ 5. 1. P3 = 6 ≤ 43 , 3 2n n = √ √ 4 4n 42 = 6 et √ = √ = 4 2 ⇒ I2 car 62 = 36 ≥ (4 2)2 = 32 2 2 n 2 2 Rémy Nicolai Apostbert MPSI B 21 janvier 2017 Montrons que In ⇒ In+1 . 2(n + 1) 2(2n + 1) 2n 2(2n + 1) 4n √ = ≥ n+1 n+1 n n+1 2 n 3. Soit i entier tel que 1 ≤ i ≤ Vp (n). Il vérie donc pi ≤ n. a. Soit m ∈ J2, nK. Alors vp (m) = i si et seulement si pi divise m et pi+1 ne divise pas m. b. Dans J1, nK, notons Mi l'ensemble des multiples de pi et Mi+1 l'ensemble des multiples de pi+1 . Alors : Pour montrer In+1 , il sut de montrer que Tn = Or vp (m) = i ⇔ m ∈ Mi et m ∈ / Mi+1 ≥1 Comme de plus Mi+1 ⊂ Mi , on peut conclure √ 1+ 1 2(2n + 1) n + 1 2n + 1 √ Tn = = p = q 2n (n + 1)4 n 2 (n + 1)n 1 + n1 On conclut que Tn ≥ 1 en utiisant Partie III. Diviseurs premiers de 1. 2(2n+1) 4n √ n+1 2 n n+1 4 √ 2 n+1 f (− n1 ) ] {m ∈ J1, nK tq vp (m) = i} = ]Mi − ]Mi+1 = b (en notant ]Ω le nombre d'éléments d'un ensemble ni Ω) c. Pour évaluer vp (n!), on remarque d'abord que ≤ 0. n!. vp (n!) = Vp (n) vp (n!) = ln n c ln p vp (n!) = X i=0 n ib i c − p Vp (n)+1 X i=1 Vp (n) X n n (i − 1)b i c = b ic p p i=1 car le terme i = 0 de la première somme est nul (à cause du i en facteur) ainsi que le terme i = Vp (n) + 1 de la deuxième (pour ce terme pi > n). 4. Application : V2 (100) est le plus grand exposant i tel que 2i ≤ 100 c'est à dire 6 car 26 = 64. On présente les calculs permettant de calculer v2 (100) et v5 (100!) dans deux tableaux ≤ 1 et la fonction partie entière est croissante. 2. Pour q ∈ J2, nK, les multiples de q dans J1, nK sont de la forme kq avec n n q ≤ kq ≤ n ⇔ 1 ≤ k ≤ ⇔ 1 ≤ k ≤ b c q q b nq c. Cette création est mise à disposition selon le Contrat Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/ X n n i × ( Nb de m tq vp (m) = i) = i b i c − b i+1 c p p i=0 Vp (n) ln 2 + ln n ln n Vp (n) ≤ Vp (2n) = b c≤1+b c = Vp (n) + 1 ln p ln p Il en existe bien ≤ Vp (n) On développe puis on change l'indice de la deuxième somme b. D'après la question précédente, ln 2 ln p X i=0 n k k Soit k = b ln ln p c ∈ N. Alors p ≤ n et on peut choisir m = p pour lequel vp (m) = k . On en déduit ln n Vp (n) ≥ k = b c ln p car 0 < vp (m) On classe les m suivant la valeur vp (m) qui est un nombre entre 1 et Vp (n). Pour un i donné, on connait le nombre de m pour lesquels vp (m) = i. ln n ln p ⇒ Vp (n) ≤ b n X m=2 a. Soit p premier dans J2, nK et Vp (n) le plus grand des vp (m) pour m ∈ J2, nK. Il existe des m tels que vp (m) = Vp (n). Pour un tel m : pVp (n) divise m ⇒ pVp (n) ≤ m ≤ n ⇒ Vp (n) ln p ≤ ln n ⇒ Vp (n) ≤ n n c − b i+1 c qi q 4 i 1 2 3 4 5 6 i 1 2 2i 2 4 8 16 32 64 2i 5 25 b 100 2i c 50 25 12 6 3 1 b 100 2i c 20 4 Rémy Nicolai Apostbert MPSI B 21 janvier 2017 On en déduit Implication (3). v2 (100!) = 50 + 25 + 12 + 6 + 3 + 1 = 97 v5 (200!) = 20 + 4 = 24 ln( 32 ) 2 ln n 2n n < p ⇒ ln 2 + ln n ≤ ln p + ln 3 ⇒ ≤ < 1 ⇒ Vp (n) = 0 ⇒ vp ( )=0 3 ln p ln p n Le nombre de zéros par lequel se termine 100! écrit en décimal est le plus petit de ces deux exposants soit 24. Partie V. Conclusion. Partie IV Diviseurs premiers de 2n . n 1. Par dénition des coecients du binôme, 2n n! = (2n)(2n − 1) · · · (n + 1) n 1. Utilisons l'expression du coecient du binôme avec les factorielles redondantes : 2n (2n)! 2n = ⇒ vp ( ) = vp((2n)!) − 2vp (n!) n (n!)2 n Les nombres premiers de Jn + 1, 2nK divisent (2n)(2n − 1) · · · (n + 1) et sont premiers avec n!. Ils divisent 2n n d'après le lemme de Gauss. Leurs produit Rn le divise aussi d'après la question I.6. √ 2. Pour n ≥ 5, la question I.6. indique que 2n ≤ 23 n. Les nombres premiers plus grands √ que n sont aussi plus grands que 2n donc leur valuation dans le coecient du binôme est 1. Aucun d'entre eux n'est donc un diviseur de Qn ; tous les diviseurs de Qn sont plus petits que n. Or, d'après l'implication (3) de IV.2., aucun nombre premier dans J 23 n, nK ne divise le coecient du binôme. On en déduit que tous les diviseurs premiers de Qn sont inférieurs ou égaux à 23 n. Il existe donc deux √ types de diviseurs de Qn . Ceux dans J2, 2nK. Si p est l'un d'entre eux, on sait que puis les questions II.3.c. et II.1.b. D'après la deuxième, Vp (2n) = Vp (n) ou Vp (n) + 1 0 Vp (n) si Vp (2n) = Vp (n) X 2n n 2n vp ( )= b i c − 2b i c + 2n b n p p c si Vp (2n) = Vp (n) + 1 i=1 pVp (2n) Dans le deuxième cas, notons k = Vp (n). Alors Vp (2n) = k + 1 et montrons que la partie entière vaut 0 ou 1. k = Vp (n) ⇒ pk ≤ n < pk+1 ⇒ 2n < 2pk+1 ⇒ 2n 2n < 2 ⇒ b k+1 c ∈ {0, 1} pk+1 p On en déduit la première inégalité demandée. La deuxième vient de la question I.2. 2n pvp (( n )) ≤ 2n Vp (n) X i=1 n 2n b i c − 2b i c + εp (n) ≤ Vp (n) + Vp (2n) − Vp (n) = Vp (2n) p p | {z } √ Il existe au plus π( 2n) nombres premiers de ce type. On peut majorer leur produit (avec la valuation) = 0 ou 1 2. Ces propriétés reposent sur la dénition de Vp (n) et la majoration de la question précédente. Propriété (1). 2n pvp (( n )) ≤ pVp (2n) ≤ pb ln(2n) ln p c ≤p ln(2n) ln p Pdt des nbs du premier type ≤ (2n)π( 2n ≤ p ⇒ 1 ln n ln 2 ln n ln(2n) ≤ ln p ⇒ ≤2− ⇒ Vp (n) = b c≤1 2 ln p ln p ln p 2n ⇒ vp ( ) ≤ Vp (n) ≤ 1 n Cette création est mise à disposition selon le Contrat Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/ 2n) √ Ceux dans J 2n, nK. Si p est l'un d'entre eux, on sait que 2n 2 p≤ n et et vp ( )=1 3 n = 2n Implication (2). √ √ On peut majorer leur produit (valuation = 1) 2 Pdt des nbs du deuxième type ≤ Pb 23 nc ≤ 4 3 n 5 (question II.1.d) Rémy Nicolai Apostbert MPSI B 21 janvier 2017 En faisant le produit des deux, on obtient la majoration demandée. 3. Pour n ≥ 98, exploitons les diverses inégalités.√ On peut utiliser celle de la question I.1. avec 2n car n ≥ 98 ⇒ 2n ≥ 196 = (14)2 On en déduit Rn = 2n n √ π( 2n) ≤ Qn √ 2n −1= 2 r n −1 2 √n √n √ √ n 2 2 4n 4n ≥ √ (2n)−π( 2n) 4− 3 n ≥ √ (2n)1− 2 4− 3 n = n 4 3 (2n) 2 2 n 2 n On retrouve la valeur en n de la fonction T de la question I.3. Comme elle tend vers +∞ en +∞, elle sera donc strictement plus grande que 1 pour n assez grand. Ce qui assure l'existence de nombres premiers dans l'intervalle Jn, 2nK. Cette création est mise à disposition selon le Contrat Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/ 6 Rémy Nicolai Apostbert