Édito Sommaire Tendances plaisirs

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Édito
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Dossier NEUROLOGIE
Réalisé avec
la participation
de notre publication
La Lettre
du Neurologue
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Éphéméride
Kiosque/Agenda
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Encore des défis
pour la recherche
• Attaques vasculaires cérébrales :
quelles structures pour demain ?
• Maladie de Parkinson :
de la L-dopa aux cellules du cerveau ?
• Épilepsie :
étude sur une mort soudaine
• Sclérose en plaques :
une maladie “capricieuse”
• Maladie d’Alzheimer :
quels traitements ?
• La toilette en neurologie :
un binôme infirmières/aides-soignantes
• Blessés médullaires :
connaître les troubles mictionnels
PATHOLOGIE IATROGÈNE
CHEZ LE SUJET ÂGÉ
Plus fréquente et plus grave
IMPLANT CONTRACEPTIF
Quand l’observance est difficile
POLLUTION DE L’HABITAT
Interne ou externe ?
OBÉSITÉ
Une menace pour la santé publique
TOXOPLASMOSE CONGÉNITALE
Alerter les jeunes femmes
AIDE À DOMICILE
Travailler en harmonie
Annonces classées
Papouasie-Nouvelle-Guinée :
des infirmières dans les années 1980
Livres • Rendez-vous
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Tendances plaisirs
A la pointe des modes alimentaires
de demain, le SIAL* nous apprend que
le premier levier de créativité, et aujourd’hui
des plus prisés par le marketing mondial,
le plaisir, se place en pole position. Une idée
forte qui s’appuie sur les tendances “fun”**,
les notions de gains de temps et de confort.
N’ayant connu que l’abondance, les jeunes
générations des pays riches découvrent
le plaisir de manger selon leurs propres
critères gastronomiques. La mondialisation
engage à zapper sur les nourritures lointaines.
Plus raisonnables que les médias, deux tiers
environ des Français estiment que l’hygiène
et les contrôles sanitaires sont en progrès.
Et ils sont 21 % à s’inquiéter du risque
de disparition de notre gastronomie
ou du goût des aliments. Dans un contexte
général de santé, on recherche
plutôt énergie et minceur.
Parallèlement, la nutrition a été décrétée
“déterminant majeur de la santé
au XXIe siècle”. Au prix où sont
les médicaments destinés à corriger
les nombreuses pathologies dues
aux déséquilibres alimentaires, on retourne
à l’essentiel. On avait oublié que
l’alimentation est cause de mortalité
dans de nombreux pays. Là-bas, on meurt
de ne pas manger, ici on meurt par excès.
Rappeler le rôle de l’alimentation
à nos concitoyens n’est pas vain. L’apport
en nutriments de la ration moyenne
des Français est encore éloigné
des recommandations des nutritionnistes.
Mais le phénomène n’est pas nouveau.
Hier, on parlait de régime, aujourd’hui,
d’équilibre alimentaire. En réalité, seul
le discours change et se rapproche à certains
égards des marchés excédentaires. Hier,
on suivait le bœuf, aujourd’hui on court après
les fruits et légumes. Or, ce n’est pas tant
ce que l’on mange mais comment –
et la façon de dépenser les calories – qui est
à prendre en compte. Et, quoi qu’en disent
les “experts”, la pauvreté est souvent
le véritable frein dans le “bien-manger”.
Avec, à la clé, la précarité financière qui côtoie
les manques dans l’éducation et les stress
d’une vie quotidienne difficile et pressée.
Et que dire de la dimension culturelle
des nouvelles populations ?
Sous couvert de santé, la planification
des modes alimentaires – et sa médiatisation
exponentielle – a ses revers. La médicalisation
du corps à outrance, dénoncée entre autres
par le Pr Didier Sicard, gagnera-t-elle aussi
le plaisir de s’alimenter ?
Andrée-Lucie Pissondes
Rédacteur en chef
Encart abonnement jeté à l’intérieur de la revue.
Encart publicitaire AstraZeneca piqué entre les pages 26 et 27.
Impression : LA TOURAINE ROTOS 16 – VINCENT 37010 Tours Cedex 1.
Dépôt légal : à parution. Photos de couverture : © Phovoir et Voisin/Phanie.
* Source panorama mondial de l’innovation alimentaire
2002/XTC, SIAL (Salon international de l’alimentation).
** Tendance “fun” : apparence originale des mets, y compris
dans les couleurs, plutôt vives.
Professions Santé Infirmier Infirmière - No 41 - novembre 2002
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