Dossier ONCOLOGIE Une question de confiance Actualité

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Sommaire
Édito
Actualité PROFESSION
SANTÉ
INDUSTRIE
Pratique SOINS
4-6
8-12
13
14-17
Dossier ONCOLOGIE
19-32
A l’aube d’une nouvelle ère de soins
• Épidémiologie : des inégalités
selon le sexe et la géographie
• Cancer du sein :
les traitements hormonaux
• Radiothérapie : inédits bienfaits
• Cancer de la prostate :
informer et choisir le traitement
• Cancer bronchique : je “tabac-stoppe” !
• Besoins des patients : recommandations
et ergonomie des soins
• Fatigue : une véritable souffrance
• Hadronthérapie :
le premier centre à Lyon
Carrières
Emploi
Libérale
34-39
Annonces classées
PÉDIATRIE
41
Ralentir l’antibiothérapie
CANCER DE LA PEAU
42
Calculer les risques
INCONTINENCE ANALE
43
Un sujet encore tabou
NUTRITION
44
Les troubles alimentaires
DIABÈTE
45
Un réseau mis en place dans l’Aude
HYGIÈNE
47
Bien utiliser les antiseptiques
Éphéméride
Kiosque
Agenda
Les conseils de Florence (II) :
“Infirmières, si vous épousez
un médecin !...”
Livres
Rendez-vous
48
49-50
Encart abonnement jeté à l’intérieur de la revue.
Encart Embryolisse piqué sur couverture. Encarts piqués à l’intérieur de la revue :
SR.Teleperformance (entre les pages 10-11 et 42-43) et Regranex (entre les pages 26 et 27).
Impression : LA TOURAINE ROTOS 16 – VINCENT 37010 Tours Cedex 1.
Dépôt légal : juin 2001 - Photos de couverture : © Digitalvision - Brendan Byrne.
Une question
de confiance
Dès que le diagnostic
d’une pathologie chronique est établi,
le problème de l’observance se pose,
aigu. D’autant plus si les symptômes
sont sournois comme dans le diabète,
ou les traitements contraignants
comme dans le sida, ou mal vécus
comme dans les maladies mentales.
S’il est un domaine où l’infirmier a
un rôle à jouer, c’est bien dans celui
de l’observance. C’est la valeur
ajoutée du soin infirmier. Un patient
ne peut adhérer à son traitement
et hypothéquer ainsi le pronostic sans
qu’il soit informé et formé
au pourquoi du comment. Au mot
“observance” (du latin observantia),
c’est-à-dire suivi d’une règle imposée
d’en haut, on préfère d’ailleurs
aujourd’hui le mot anglo-saxon
“compliance” qui induit l’acceptation
raisonnée.
Le patient doit donc connaître
sa pathologie, les effets
thérapeutiques mais aussi les effets
indésirables. Le Pr Henri Pujol,
cancérologue, président de la Ligue
contre le cancer et porte-parole
des malades cancéreux souligne :
« Il ne s’agit pas d’expliquer les soins
en continuant à vaquer à d’autres
occupations. Le dialogue doit se faire
calmement, sans crainte. Le malade
a besoin qu’on le regarde
quand il exprime sa vé rité ».
Car seule la personne atteinte peut
raconter ce qu’elle imagine être
l’histoire de sa maladie. Le soignant
doit la croire et se doit d’être
authentique pour la persuader
et la sécuriser. C’est alors que s’établit
la confiance, élément fondamental
et incontournable de la compliance
aux traitements. La confiance
du patient, si valorisante pour
le soignant ! Et, pour citer encore
M. Pujol, « la confiance ne se discute
pas, elle se mérite ».
Andrée-Lucie Pissondes
Rédacteur en chef
Professions Santé Infirmier Infirmière - No 27-28 - juin-juillet-août 2001
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