Sommaire Actualité PROFESSION INDUSTRIE Pratique SOINS Dossier CANCER Édito 4-8 10 11-12 15-32 De la prévention au traitement, la nécessité d’une véritable volonté politique • Compte rendu de l’ASCO • Quoi de neuf en cancérologie ? • Prostate : de nouvelles approches envisagées • Oncogénétique et thérapie génique • Soins ambulatoires • Douleur : des efforts restent à faire • La parole aux malades Portrait De la nécessité d’un choix professionnel 33 Carrières Emploi Annonces classées 34-37 Libérale PROFESSION 39 Comment s’installer NUTRITION 41 Où est le plaisir ? INFORMATIQUE 42 An 2000 : “ça va boguer” CHIMIOTHÉRAPIE 44 Une solution qui dédramatise le traitement Droit Éphéméride Kiosque Agenda La défense pénale de l’infirmière Infirmière, religieuse... et centenaire Livres Rendez-vous 46-47 48 49-50 vous souhaite un bon été et vous remercie de votre fidélité. Le prochain numéro paraîtra en septembre. • Encart abonnement jeté à l’intérieur de la revue. • Encart pré-programme jeté à l’intérieur de la revue. Impression : LA TOURAINE ROTOS 16 – VINCENT 37010 Tours Cedex 1. Dépôt légal : juin 1999. Prévention du cancer : il nous faut convaincre Le cancer aura lourdement pesé, dans cette deuxième moitié du XXe siècle, sur les systèmes de santé des pays développés. Des budgets publics et privés non négligeables, et une formidable énergie, ont été consommés par les équipes soignantes et les équipes de recherche pour mettre au point des traitements de plus en plus performants. Ces efforts débouchent actuellement sur des avancées scientifiques certaines. De nouveaux médicaments plus efficaces et moins toxiques ont été mis au point en chimiothérapie conventionnelle et en hormonothérapie. Des médicaments ciblant les processus cellulaires intimes de la cellule cancéreuse sont désormais disponibles. Certaines thérapeutiques sont même plus futuristes comme le laissent entrevoir les essais de thérapie génique dans les tumeurs cérébrales, pulmonaires et ORL. Il faut cependant mettre les progrès attendus de ces thérapeutiques complexes en perspective avec les gains potentiels de procédures déjà existantes. En ce qui concerne le cancer bronchopulmonaire primitif par exemple, on constate que les résultats marquent le pas en raison d’un diagnostic trop souvent tardif (seul un quart des patients sont en effet opérables au moment du diagnostic !). Pire, près de 90 % de ces tumeurs seraient évitables par la simple éviction des facteurs environnementaux cancérigènes. La prévention est donc un enjeu crucial des années à venir. Une prévention efficace repose sur notre capacité à convaincre le public par une information adaptée et non passionnelle. Tous les acteurs de santé sont bien entendu concernés. Merci à Profession Santé Infirmier Infirmière d’œuvrer en ce sens. Jean-François Morère 3