Groupe ad hoc sur le SDRP/juin 2008 Annexe IV (suite)
Commission scientifique/sept.-oct. 2008 21
2. Discussion relative à la préparation d’un projet de chapitre du Code consacré au SDRP
Le Groupe exprime ses inquiétudes concernant sa capacité à élaborer un chapitre du Code en raison des problèmes
et manques de connaissances suivants :
1) La situation épidémiologique de la maladie dans le monde ;
2) L’absence de marqueur diagnostic permettant de prédire avec exactitude la virulence d’une souche ;
3) La variation dans les capacités/ressources des laboratoires de diagnostic entre les pays et au sein d’un
même pays ;
4) L’absence d’approche standardisée/d’antécédents d’éradication réussie du SDRP pour les pays
endémiques.
Afin de préciser les difficultés posées par l’élaboration d’un chapitre sur le SDRP, le Groupe examine le projet de
chapitre sur la maladie vésiculeuse du porc qui a été récemment préparé par un autre Groupe ad hoc en vue de son
examen par les Membres de l’OIE. Il insère directement dans le projet de chapitre sur la maladie vésiculeuse du
porc des recommandations et des particularités propres au SDRP en vue d’un examen futur par l’OIE.
Le Groupe a rencontré le Docteur Gideon Bruckner, Directeur général adjoint, et le Docteur Alex Thiermann,
Président de la Commission des normes sanitaires pour les animaux terrestres de l’OIE (Commission du Code) et a
fait part de ses inquiétudes concernant les difficultés posées par la préparation d’un chapitre du Code. Les
Docteurs Bruckner et Thiermann ont déclaré apprécier le travail accompli par le Groupe en vue de clarifier les
problèmes spécifiques au SDRP à l’aide du projet de chapitre. Ils ont proposé de préparer un document
scientifique de synthèse sur le SDRP pour aider les Membres de l’OIE à lutter contre la maladie plutôt que de
rédiger un chapitre du Code, ce qui aurait des implications commerciales. À la suite de cette suggestion, le Groupe
rédige un document de synthèse intitulé « SDRP : la maladie, son diagnostic, sa prévention et son contrôle »
(annexe III) en vue de sa publication en dehors du cadre des Normes de l’OIE : le Groupe fait remarquer que,
compte tenu de la situation épidémiologique actuelle dans le monde et du défaut de certaines connaissances
comme indiqué au début de ce point de l’ordre du jour, toute mesure visée dans ce document ne doit pas être
interprétée comme une recommandation de l’OIE concernant les échanges.
3. Discussion concernant la nécessité d’élaborer des lignes directrices sur la surveillance
spécifique du SDRP
Après l’exposé succinct présenté par le Docteur Willeberg sur la base des lignes directrices générales pour la
surveillance, selon l’annexe 3.8.1 du Code terrestre, le Groupe examine ces lignes directrices pour déterminer si
elles sont applicables au SDRP. Bien que les lignes directrices existantes soient considérées comme étant pour
l'essentiel applicables, le Groupe est d'avis qu'il serait utile d'élaborer des lignes directrices sur la surveillance
spécifique du SDRP.
Les points essentiels identifiés par le Groupe concernant ces lignes directrices sont les suivants:
1) Il faut définir clairement un cas et un foyer ;
2) Il faut indiquer clairement que la connaissance du statut des pays, des zones et des compartiments au
regard du SDRP déterminera l’utilisation et l’interprétation de différents tests ;
3) Pour chaque test, la pertinence et la sensibilité/spécificité doivent être évaluées et notifiées ; en particulier,
les questions suivantes doivent être prises en compte :
a) une disposition générale doit prévoir que tout test doit être conforme aux lignes directrices
applicables à la qualité recommandées par l’OIE ;
b) les tests actuellement décrits dans le Manuel terrestre ne sont pas considérés comme étant validés de
façon suffisamment robuste pour permettre une équivalence entre les laboratoires et ce en raison de la
variation du génotype et des protocoles utilisés ; cette évaluation doit être organisée par le
Laboratoire de référence de l’OIE ;
c) une approche coordonnée est recommandée afin de mieux comprendre la diversité permanente du
virus du SDRP à l'échelle mondiale.
4) Le calcul spécifique de la taille des échantillons applicable aux protocoles d’échantillonnage ciblés devra
être déterminé par des épidémiologistes en fonction du statut, du type de population, etc.