OSHAB Position Statement
Boar Stud
Status & Monitoring
Version 2.0 November 2007 1 of 1
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Énoncé de position : Tous les verrats reproducteurs devraient subir un test se révélant
négatif pour le virus du SDRP et faire l’objet d’un programme de surveillance qui
minimise les risques de transmission du virus.
Justification : La propagation du virus du SDRP aux troupeaux se produit de plusieurs façons, y compris par
l’entremise de porcs infectés, de spermes et de vecteurs non porcins comme des personnes, des aérosols, le
transport, les aliments pour animaux, l’équipement et les insectes. L’insémination artificielle (IA) est un élément
qui réduit le risque, mais qui a un impact important sur notre industrie. La transmission du virus du SDRP par le
sperme est prouvée.
Un reproducteur provenant de verrats SDRP séropositifs mais SDRP négatifs pourraient présenter un risque
moins élevé de transmission virale qu’un reproducteur séronégatif, si les deux reproducteurs sont infectés par un
nouveau virus. Le reproducteur séropositif n’est toutefois pas sans risque de transmission du virus du SDRP. Les
reproducteurs SDRP séropositifs ont des problèmes inhérents en terme de surveillance efficace. Un autre
inconvénient des verrats reproducteurs séropositifs est le fait que les verrats adultes exposés au virus auparavant
ont une période de virémie de courte durée ce qui fait qu’il faut augmenter la fréquence des tests pour ne pas
rater cette courte période de virémie du SDRP. Les verrats ont démontré qu’ils pouvaient, de façon intermittente,
excréter le virus du SDRP dans leurs spermes jusqu’à 90 jours après leur infection, ce qui augmente le risque de
transmission du virus du SDRP par l’entremise du sperme contaminé.
Un des principaux arguments pour maintenir un reproducteur séropositif pour le virus du SDRP est de ne pas
permettre au statut du virus SDRP d’avoir un impact négatif sur la sélection génétique. L’obtention de verrats
potentiellement exposés à plusieurs souches du virus SDRP et le mélange de ces animaux en isolation
augmente dramatiquement la probabilité d’infection virale du reproducteur. Comme solution de rechange, les
porcelets génétiquement supérieurs peuvent être sevrés à l’écart d’un troupeau porteur du virus SDRP pour
ensuite être élevés comme séronégatifs ou SDRP-négatifs. Cette technique de sevrage réduira à néant toute
perte génétique importante et fournit une méthode d’introduction plus sûre du stock génétique provenant d’un
troupeau séropositif.
Suivi
Les programmes de suivi des reproducteurs doivent permettre le dépistage précoce du virus du SDRP, sinon leur
valeur est douteuse. Présentement, la détection rapide repose sur des tests ACP. L’ACP du sperme n’est pas
hautement sensible puisque des résultats négatifs faux se produisent fréquemment ; il est donc recommandé de
faire le test ACP sur des échantillons de sérum ou de sang prélevés à l’aide de porte-cotons. La norme idéale est
de tester tous les verrats échantillonnés ; toutefois, il est acceptable d’effectuer des tests ACP sur un
échantillonnage de sérum et de sang de taille statistiquement acceptable. Garder le sérum jusqu’à ce que les
résultats des tests soient revenus offre une sécurité minimale. Ce protocole minimise le risque de transmission
virale. Le maintien de verrats reproducteurs SDRP négatifs et séronégatifs permet un contrôle plus efficace de
verrats reproducteurs, ce qui fait que les risques de transmission du virus SDRP par l’entremise de spermes sont
minimisés.
Références
Reicks DL, Munoz-Zanzi C, Mengeling B, Christopher-Hennings J, Lager K, Polson D, Dee S, and Rossow K. Timeline of PRRS virus detection in boars
during the first six days after infection. Swine Health Prod 2006;14:35-41.
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