Annexe 3 (suite) Group ad hoc sur le syndrome dysgénésique et respiratoire du porc/Octobre2013
32 Commission scientifique/Février 2014
Article X.X.6. Importation de porcs vivants en provenance de pays ou de zones considérés comme infectés par le
virus du SDRP
Le Groupe a examiné le commentaire de la Commission scientifique pour les maladies animales (ci-après désignée
« Commission scientifique ») et a accepté de supprimer l’alinéa 3 a), ce dernier étant déjà couvert par l’article
X.X.5.
Article X.X.10. Importation de semence en provenance de pays ou de zones infectés par le virus du SDRP
Conformément au commentaire de la Commission scientifique, le Groupe a supprimé le terme « compartiment »
de l’article X.X.10. car les exigences imposées en matière d’importation de semence en provenance d’un
compartiment indemne étaient déjà couvertes par l’article X.X.9.
Concernant l’alinéa 1 e) de l’article X.X.10, le Groupe a discuté de l’avantage éventuel des tests moléculaires sur
les tests sérologiques et s’est interrogé sur leur capacité à détecter de manière précoce l’introduction de la maladie.
Il a, cependant, estimé que l’avantage offert était minime au vu du coût de ces tests. De plus, il était possible
d’obtenir des résultats similaires en augmentant la fréquence avec laquelle les tests sérologiques étaient effectués.
La disposition précisant que la semence devait être importée depuis « un centre d’insémination artificiel où tous
les animaux sont séronégatifs pour le virus du SDRP » a été ajoutée au dernier paragraphe de cet article. Le
Groupe a reconnu que les pays pouvaient avoir besoin d’importer de la semence précieuse sur le plan génétique
prélevée sur des animaux séropositifs. Toutefois, il s’est trouvé dans l’incapacité de proposer une solution
susceptible d’être acceptée dans l’ensemble.
4. Discussion relative à la nécessité d’élaborer des lignes directrices couvrant la surveillance
propre au SDRP
Le Groupe s’est servi du chapitre du Code terrestre consacré à la peste porcine classique pour rédiger les articles
afférents à la surveillance. Il a pris soin de rédiger des dispositions aussi précises que possibles tout en évitant de
leur conférer un caractère trop contraignant. Comme indiqué dans le rapport de la réunion du Groupe qui s’est
tenue en juillet 2013, les sangliers ne sont pas considérés comme importants sur le plan épidémiologique.
Article X.X.15. Introduction d’une surveillance du SDRP
Le Groupe a décidé d’intituler le chapitre « Surveillance : introduction » afin de l’aligner sur le chapitre de la peste
porcine classique. Puis, il a examiné les caractéristiques de la maladie et de l’agent causal qui présentaient un
intérêt pour l’épidémiologie du SDRP. Parmi celles-ci figuraient la diversité génétique et une pathogénicité
variable, ces facteurs contribuant au choix des tests à effectuer.
Article X.X.16. Surveillance : conditions générales et méthodes
Le Groupe a identifié les groupes de porcs présentant le risque le plus élevé de contracter et propager la maladie,
tels ceux présents dans des zones à forte densité porcine ainsi que dans des élevages n’ayant pas mis en place des
mesures de biosécurité suffisantes. Parmi les groupes présentant le plus grand risque de disséminer la maladie
figuraient les reproducteurs des centres d’insémination artificielle et les cheptels-noyaux.
Article X.X.17. Stratégies de surveillance
Le Groupe a identifié trois éléments clés, abordés dans les articles concernés, comme étant spécifiques à la
surveillance du SDRP et stratégiques pour cette dernière :
a) Le but de la surveillance : démontrer l’absence d’infection ou déceler l’introduction du virus du SDRP au
plus vite.
b) Les groupes présentant le risque le plus élevé de contracter et de propager la maladie, tels qu’identifiés à
l’article X.X.16.
c) La sérologie, pierre angulaire de la détection du SDRP. En effet, après la vaccination, en l’absence
d’exposition, les taux d’anticorps baissent et peuvent, chez certains animaux, disparaître dans les 6 mois qui
suivent.