Fonctions : étude qualitative Chapitre 2 Ce chapitre 2 donne toutes les bases générales et indispensables pour étudier une fonction, l’essentiel étant de faire le lien avec la courbe représentative dès que cela est possible. Pour commencer, il aborde toutes les méthodes de résolution graphique d’une équation ou d’une inéquation ; fournissant ainsi l’occasion d’introduire la notion d’antécédent (volontairement écartée dans le chapitre 1). La comparaison avec 0 permet aussi d’introduire le signe d’une fonction. Ce chapitre présente ensuite les notions fondamentales de sens de variation et d’extremum. L’objectif principal est que l’élève perçoive la signification d’une fonction croissante ou décroissante sans nécessairement utiliser les définitions formelles. En particulier, le tableau de variations ne sera pas ici justifié algébriquement, mais sera plutôt obtenu, soit par une conjecture d’ordre graphique, soit par une considération d’ordre géométrique ou économique de bons sens. Les définitions formelles données page 50 sont seulement appliquées, par exemple pour comparer deux images, ou pour commencer à justifier la présence d’un extremum dans certains cas simples. Les justifications seront plutôt généralisées au cours des chapitres 3 à 5, lors de l’étude des fonctions de référence. © Éditions Belin 2010 Ouverture Le jour d’une étape de montagne d’une course cycliste les quotidiens publient la courbe représentant l’altitude des points du parcours en fonction de la distance au point de départ. On peut ainsi suivre les difficultés de l’étape, savoir que la première grande difficulté se situe à 83 km du point de départ, qu’ensuite une longue descente conduit au pied du col suivant… On peut aussi savoir quel est le col le plus élevé du parcours, le col dont la montée est la plus raide… Cette lecture, très naturelle, est l’objet de ce chapitre ; comprendre les mots : croissante, décroissante, maximum et aussi savoir apprécier la rapidité associée au mot crois- sant, décroissant. Évidemment, le coefficient directeur d’une fonction affine permettra au chapitre suivant de bien illustrer ces différentes notions. La question proposée est destinée à attirer l’attention des élèves sur le phénomène de symétrie d’une courbe par rapport à un axe vertical (ici le milieu de la distance horizontale entre le départ et le sommet). Les deux images laissent apparaître des chemins (ou traces ou courbes) à ne pas confondre avec la représentation graphique d’une fonction. Si on voulait représenter l’altitude en fonction du temps, alors on verrait une courbe qui « monte » pour la montée, mais une courbe qui « descend » pour la descente : alors que le chemin emprunté serait le même, on voit que les courbes des fonctions altitude « montée » ou « descente » sont différentes et représentent donc deux fonctions différentes. Chapitre 2 ■ Fonctions : étude qualitative 17 Pour bien commencer Exercice 1 Activité 1 a/ Vrai car f(−3,5) ≈ 5 donc f(−3,5) ⬎ 0. b/ Vrai car la courbe est strictement audessus de l’axe des abscisses sur [−4 ; 3]. c/ Vrai car f(3) = 1. d/ Vrai car 4 est atteint pour x ≈ −3 ou x ≈ −0,6 ou x ≈ 2,2. e/ Vrai car f(1,5) ≈ 5 et f(2,5) ≈ 3. f/ Faux car la plus petite image par f semble être égale à 1. g/ Vrai car l’abscisse augmente de −4 à 3. h/ Faux car l’ordonnée augmente lorsque l’abscisse augmente de −2 à 1. Exercice 2 1. b/, c/ et d/. 2. d/. 3. a/ et c/. 4. b/ et c/. n Activités d’introductio © Éditions Belin 2010 Commentaires Les activités 1 et 2 permettent d’aborder le début du cours concernant les résolutions graphiques d’équations ou d’inéquations. Dans l’activité 1, on pourra parler de la notion d’antécédent volontairement écartée dans le chapitre 1. Elles pourront donner l’occasion de montrer que la résolution peut se faire sur une calculatrice graphique. Dans l’activité 2, l’emploi d’un logiciel de géométrie dynamique peut aussi être intéressant pour visualiser les différentes valeurs des aires, avant que l’élève ait l’idée de choisir une variable, chercher les expressions des aires, et faire un graphique. L’activité 3 introduit la notion de sens de variation et d’extremum d’une fonction, en lui donnant un sens d’ordre géométrique. Elle peut aussi être poursuivie par la recherche algébrique de la fonction ᐉ 哫 MA complétée par sa représentation graphique. L’activité 4 permet aussi la recherche d’un maximum, mais demande plus d’initiative de la part de l’élève. On pourra inciter l’élève, ne sachant pas démarrer, à expérimenter sur des valeurs remarquables, afin de constater que le volume obtenu est variable… 18 Chapitre 2 ■ Fonctions : étude qualitative a/ Graphiquement : 6, 3 t = 1 ⇔ t ≈ 0,335 3 h ≈ 20 min et 07 s t2 + 2 ou t ≈ 5,964 7 h ≈ 5 h 53 s. b/ Graphiquement : 6, 3 t ⬎ 2 ⇔ 0,881 7 ⬍ t ⬍ 2,268 3 (environ) t2 + 2 ⇔ 52 min 54 s ⬍ t ⬍ 2 h 16 min 06 s. c/ Graphiquement : 6, 3 t ⭐ 0,5 ⇔ 0 ⭐ t ⭐ 0,160 8 ou t ⭓ 12,439 2 t2 + 2 ⇔ 0 ⭐ t ⭐ 09 min 39 s ou t ⭓ 12 h 26 min 21 s. Activité 2 a/ On pose x = AM. Comme M ∈ [AB] et AB = 4, on a x ∈ [0 ; 4]. Aire du triangle CDM : f(x) = aire(ABCD) − aire(ADM) − aire(BCM). 6+2 6 x 2( 4 − x ) f(x) = ×4− − = 12 − 2x. 2 2 2 Aire du rectangle AMKH : g(x) = AM × AH. Or (CE) // (KH) donc, d’après le théorème de Thalès appliqué au triangle CDE, on a : DH KH DH x = = soit d’où DH = x. DE CE 6−2 4 Donc g(x) = x(6 − x) = 6x − x2. Graphiquement : f(x) = g(x) ⇔ x = 2. L’aire de CDM est égale à l’aire de AMKH si et seulement si AM = 2 (M est le milieu de [AB]). b/ Graphiquement : f(x) ⬎ g(x) ⇔ 0 ⭐ x ⬍ 2 ⇔ 0 ⭐ AM ⬍ 2. c/ Graphiquement : f(x) ⬍ g(x) ⇔ 2 ⬍ x ⭐ 4 ⇔ 2 ⬍ AM ⭐ 4. Activité 3 1. a/ • Lorsque M se déplace de F vers G : ᐉ augmente de 0 m à 3 m, et AM augmente de 4 m à 42 + 32 = 5 m. • Lorsque M se déplace de G vers K (projeté orthogonal de A sur [HG]) : ᐉ augmente de 3 m à 7 m, et AM diminue de 5 m à 3 m. • Lorsque M se déplace de K vers H : ᐉ augmente de 7 m à 9 m, et AM augmente de 3 m à 22 + 32 = 13 m. • Lorsque M se déplace de H vers E : ᐉ augmente de 9 m à 12 m, et AM diminue de 13 m à 2 m. b/ La longueur minimale de [MA] est 2 m, atteinte pour ᐉ = 12 m (pour M = E). c/ La longueur maximale de [MA] est 5 m, atteinte pour ᐉ = 3 m (pour M = G). c/ Exemple de courbe possible : d/ 艎 MA 0 3 5 7 9 y 2 1 13 3 4 12 2. • Lorsque M se déplace de F vers G : ᐉ augmente de 0 m à 3 m, et aire(AFM) augmente de 0 m2 à 6 m2. • Lorsque M se déplace de G vers H : ᐉ augmente de 3 m à 9 m, et aire(AFM) reste constante et égale à 6 m2. • Lorsque M se déplace de H vers E : ᐉ augmente de 9 m à 12 m, et aire(AFM) diminue de 6 m2 à 0 m2. 艎 Aire(AFM) 0 3 6 9 6 12 0 0 Activité 4 On note x la longueur du côté de chaque carré découpé dans la plaque d’aluminium. Pour pouvoir découper un carré dans chaque coin, on a nécessairement 0 ⭐ x ⭐ 0,9 Les dimensions du solide ainsi obtenu sont x ; 2,6 − 2x ; 1,8 − 2x. Le volume du solide est donc V(x) = x(2,6 − 2x)(1,8 − 2x) = 4x3 − 8,8x² + 4,68x. Graphiquement, on voit que, sur [0 ; 0,9], le volume maximal est environ 0,732 m3 pour x ≈ 0,349 m. Le récipient de plus grand volume a pour dimensions (environ) 0,349 m ; 1,902 m et 1,102 m. x O es FONCTIONS, ÉQUATIONS, INÉQUATIONS 2 4 1. a/ f(x) = 1 ⇔ x ∈ {−2 ; 3 ; 5} ; b/ f(x) = 2 ⇔ x ∈ {−3 ; −1 ; 2,7 ; 6} ; c/ f(x) = 4 ⇔ x ∈ {0 ; 2} ; d/ f(x) = 6 n’a pas de solution ; e/ f(x) = −1 ⇔ x ∈ {4}. 2. a/ f(x) ⬎ 1 ⇔ x ∈ [−3 ; −2[ ∪ ]−2 ; 3[ ∪ ]5 ; 6] ; b/ f(x) ⭓ 1 ⇔ x ∈ [−3 ; 3] ∪ [5 ; 6]; c/ f(x) ⬍ 4 ⇔ x ∈ [−3 ; 0[ ∪ ]2 ; 6]; d/ f(x) ⭐ 4 ⇔ x ∈ [−3 ; 0] ∪ [2 ; 6]; e/ f(x) ⬎ −1 ⇔ x ∈ [−3 ; 4[ ∪ ]4 ; 6]. 5 1. a/ f(x) = −1 ⇔ x ∈ {1,6 ; 4,1} ; b/ f(x) = 6 n’a pas de solution ; c/ f(x) = 1 ⇔ x ∈ {0,6 ; 4,7} ; d/ f(x) = −1,5 ⇔ x ∈ {3}; e/ f(x) = 0 ⇔ x ∈ {1 ; 4,5} ; 2. a/ f(x) ⬎ 2 ⇔ x ∈ ]5 ; 6] ; b/ f(x) ⬍ 2 ⇔ x ∈ ]0 ; 5[ ; c/ f(x) ⭓ 1 ⇔ x ∈ [0 ; 0,6] ∪ [4,7 ; 6] ; d/ f(x) ⭐ 1 ⇔ x ∈ [0,6 ; 4,7] ; e/ f(x) ⬎ 0 ⇔ x ∈ [0 ; 1[ ∪ ]4,5 ; 6]. 7 a/ −2 −3 x − f (x) Exercices et problèm 1 2 + 0 0 4 − 5 + 0 b/ x 1 0 + f (x) 0 4,5 − 0 6 + © Éditions Belin 2010 c/ −4 1 1. c/. 2. c/. 3. d/. x 2 a/ −5 ∈ ]−∞ ; −1[, donc f(−5) ⬎ 0. f (x) 0 ∈ ]−1 ; 2[, donc f(0) ⬍ 0. 1,99 ∈ ]−1 ; 2[, donc f(1,99) ⬍ 0. b/ f(x) = 0 ⇔ x = −1 ou x = 2. f(x) ⬎ 0 ⇔ x ∈ ]−∞ ; −1[ ∪ ]2 ; +∞[. f(x) ⬍ 0 ⇔ x ∈ ]−1 ; 2[. 4 + 0 8 t T 3 0 + 0 9 − 0 24 + Chapitre 2 ■ Fonctions : étude qualitative 19 10 1. a/ Faux ; b/ vrai ; c/ vrai ; d/ vrai. 2. a/ f(x) = 1 ⇔ x ∈ {2 ; 5} ; b/ g(x) = 1 ⇔ x ∈ {5 ; 7,5} ; c/ f(x) = g(x) ⇔ x ∈ {5 ; 8} ; d/ f(x) = f(1) = 2 ⇔ x ∈ {1 ; 4}. 3. a/ f(x) ⬎ g(x) ⇔ x ∈ [0 ; 5[ ∪ ]8 ; 9] ; b/ f(x) ⭓ g(x) ⇔ x ∈ [0 ; 5] ∪ [8 ; 9] ; c/ f(x) ⬍ g(x) ⇔ x ∈ ]5 ; 8[ ; d/ f(x) ⭐ g(x) ⇔ x ∈ [5 ; 8]. 11 1. a/ f(x) = −1 ⇔ x ∈ {−2 ; 3 ; 5} ; b/ f(x) ⬎ −1 ⇔ x ∈ ]−2 ; 3[ ∪ ]5 ; 7] ; c/ f(x) ⭐ f(−1) ⇔ f(x) ⭐ 1 ⇔ x ∈ [−4 ; −1] ∪ [2 ; 6,5]. 2. a/ g(x) = −1 ⇔ x ∈ {−2 ; 3} ; b/ g(x) ⬎ −1 ⇔ x ∈ [−4 ; −2[ ∪ ]3 ; 7] ; c/ g(x) ⭐ g(−1) ⇔ g(x) ⭐ −1,5 ⇔ x ∈ [−1 ; 1,5]. 3. a/ f(x) = g(x) ⇔ x ∈ {−2 ; 3 ; 6}; b/ f(x) ⬎ g(x) ⇔ x ∈ ]−2 ; 3[ ∪ ]6 ; 7] ; c/ f(x) ⭐ g(x) ⇔ x ∈ [−4 ; −2] ∪ [3 ; 6]. 2. 80 a un seul antécédent qui est 2,5 par la fonction f. À 2,5 m du train, le niveau sonore est de 80 dB. 2,5 est la solution de l’équation f(R) = 80. 3. Le niveau sonore est strictement supérieur à 60 dB lorsque la distance du train est strictement inférieure à 27,5 m (environ). Ainsi L ⬎ 60 ⇔ 0 ⭐ R ⬍ 27,5. On vient de résoudre l’inéquation f(R) ⬎ 60. 13 a/ 1 −5 −3 0 1 2 5 b/ 1 12 1. −2 L (en dB) 60 © Éditions Belin 2010 2 4 15 a/ Le volume total du bloc est 93 = 729 (cm3). Soit h la hauteur retirée (en cm) avec 0 ⭐ h ⭐ 9. Le volume retiré est h × 9² = 81h (en cm3). Le volume restant est donc V(h) = 729 − 81h (en cm3). V(h) = 405 ⇔ 729 − 81h = 405 ⇔ h = 4. La hauteur retirée doit donc être de 4 cm pour que le volume restant soit de 405 cm3. b/ Si on prend h = 8 au lieu de h = 4, on obtient un volume restant de 81 cm3 qui est 405 . différent de 2 70 20 1 14 a/ L’équation h(t) = k admet exactement deux solutions pour k = 1,2. b/ L’équation h(t) = k admet exactement une seule solution pour k ∈ ]1,2 ; 1,8]. c/ L’équation h(t) = k admet exactement cinq solutions pour k ∈ ]0 ; 0,8[. 80 50 0 0 5 R (en m) 50 Chapitre 2 ■ Fonctions : étude qualitative 16 1. a/ « f(x) ⭐ 3 » signifie que la température est inférieure ou égale à 3 °C. b/ Une solution de l’inéquation f(x) ⭐ 3 représente l’instant x (en min) pour lequel la température est inférieure ou égale à 3°C. 2. a/ 7 ∉ S ; b/ [4 ; 5] ⊂ S ; c/ 2 ∈ S ; d/ {0 ; 1 ; 10} ⊂ S ; e/ [8 ; 9] ⊄ S ; f/ {1 ; 5} ⊂ S ; g/ ([0 ; 1] ∪ [3 ; 5]) ⊂ S ; h/ [0 ; 5,5] ∪ [8,5 ; 11] = S. 17 a/ x ∈ [−3 ; −1] ∪ [3 ; 4] ; b/ x ∈ [−3 ; −1] ∪ [3 ; 4] ; c/ x ∈ [−3 ; 5] ; d/ x ∈ ]−1 ; 0[ ∪ ]2 ; 3[ ; e/ Pas de solution ; f/ x ∈ ]−3 ; −1[ ∪ ]0 ; 2[ ∪ ]3 ; 5]. 18 1. a/ R(3) = 165 et C(3) = 227 donc © Éditions Belin 2010 R(3) ⬍ C(3). Ainsi, pour 3 objets fabriqués et vendus, la recette est strictement inférieure au coût de fabrication (l’artisan fait donc de la perte). b/ R(20) = 1 100 et C(20) = 762,5 donc R(20) ⬎ C(20). Ainsi, pour 20 objets fabriqués et vendus, la recette est strictement supérieure au coût de fabrication (l’artisan fait donc du bénéfice). 2. a/ L’artisan doit fabriquer et vendre 5 objets pour que la recette soit égale au coût de fabrication. b/ L’artisan doit fabriquer et vendre au moins 6 objets pour que la recette soit strictement supérieure au coût de fabrication. 19 On pose x = AM avec 0 ⭐ x ⭐ 8. Le théorème de Thalès appliqué au triangle x MN , donc ABC avec (MN) // (BC) donne = 8 6 3 MN = x. 4 Aire du triangle AMN : 1 3 3 f(x) = x × x = x 2 . 2 4 8 Aire du rectangle BMNP : 3 3 g(x) = x ( 8 − x ) = 6 x − x 2 . 4 4 Graphiquement, on voit que f(x) ⭓ g(x) pour 5,3 ⭐ x ⭐ 8 (environ). Remarque : il faudra attendre le chapitre 4 pour avoir une méthode algébrique permet16 tant de justifier que f(x) ⭓ g(x) ⇔ ⭐ x ⭐ 8). 3 20 a/ Sur la calculatrice, avec −5 ⭐ x ⭐ 5 et −5 ⭐ y ⭐ 5, on obtient : f(−1) = 0 ; f(3) = 0 ; g(−1) = 0 ; g(3) = 0. b/ Tableau de signes de f : −1 −5 x + f (x) 0 3 − 5 + 0 Tableau de signes de g : −1 −5 x + g(x) 0 3 − 5 + 0 On constate que f et g admettent le même tableau de signes. c/ f(2) = −0,6 et g(2) = −3,6 donc f(2) ≠ g(2). Ainsi, les fonctions f et g ne sont pas égales sur [−5 ; 5]. 21 a/ −∞ x + f (x) −∞ x g(x) x 0 + +∞ 0 − 0 − 0 −∞ x h(x) +∞ 3 − +∞ 0 + +∞ 9 k(x) 0 x −∞ + +∞ + d(x) −∞ x e(x) +∞ − b/ On vérifie graphiquement les tableaux précédents à l’aide d’une calculatrice ou d’un logiciel adapté. Chapitre 2 ■ Fonctions : étude qualitative 21 VARIATIONS D’UNE FONCTION 22 1. f est définie sur [−2 ; 8]. 2. f est croissante sur [1 ; 4]. 3. L’image de 1 par f est 0. 4. a/ Plus x augmente de 1 à 4, plus son image f(x) augmente de 0 à 3. b/ Plus x augmente de 4 à 8, plus son image f(x) diminue de 3 à 1. 5. a/ Le point le plus haut de la courbe de f a pour coordonnées (4 ; 3). b/ Le point le plus bas de la courbe de f a pour coordonnées (1 ; 0). 6. a/ Le maximum de f sur [−2 ; 8] est 3 ; il est atteint en x = 4 ; donc si −2 ⭐ x ⭐ 8 alors f(x) ⭐ 3. b/ Le minimum de f sur [−2 ; 8] est 0 ; il est atteint en x = 1 ; donc si −2 ⭐ x ⭐ 8 alors f(x) ⭓ 0. c/ On peut en déduire que, si −2 ⭐ x ⭐ 8, alors 0 ⭐ f(x) ⭐ 3. 23 a/ Si, pour tous réels a et b appartenant à [−3 ; 5] tels que a ⭐ b, f(a) ⭐ f(b), alors f est croissante sur [−3 ; 5]. b/ Si, pour tous réels a et b appartenant à [0 ; 8] tels que a ⭐ b , f(a) ⭓ f(b), alors f est décroissante sur [0 ; 8]. c/ Si, pour tous réels a et b appartenant à ]0 ; +∞[ tels que a ⭓ b , f(a) ⭓ f(b), alors f est croissante sur ]0 ; +∞ [. d/ Si, pour tous réels a et b tels que a ⭓ b, f(a) ⭐ f(b), alors f est décroissante sur ⺢. e/ Si, pour tous réels a et b positifs tels que a ⬍ b, f(a) ⬍ f(b), alors f est strictement croissante sur [0 ; +∞ [. f/ Si, pour tous réels a et b tels que −2 ⭐ a ⬍ b ⭐ 6, f(a) = f(b), alors f est constante sur [−2 ; 6]. © Éditions Belin 2010 24 1. a/ Une fonction f est décroissante sur [0 ; 4] lorsque, pour tous réels a et b appartenant à [0 ; 4] tels que a ⭐ b, f(a) ⭓ f(b). b/ La proposition est vraie (considérer la définition précédente, avec le cas particulier a = 0 et b = 4). 2. a/ f(0) = 5 et f(4) = 1. b/ 0 ⭐ 4 et f(0) ⭓ f(4). c/ La réciproque est fausse : en effet, le fait d’avoir les inégalités de la question 2. b/ ne 22 Chapitre 2 ■ Fonctions : étude qualitative permet pas de dire que les inégalités sont vraies pour a et b quelconques entre 0 et 4. Par exemple, 0 ⭐ 1 et f(0) ⬍ f(1) car f(0) = 5 et f(1) = 7. 26 Cas 1 : a/ f est définie sur [−5 ; 6] b/ f est croissante sur [−5 ; −2], décroissante sur [−2 ; 3] et croissante sur [3 ; 6]. c/ x f (x) −5 −2 3 6 3 4 −2 1 Cas 2 : a/ f est définie sur [−9 ; 2] b/ f est décroissante sur [−9 ; −5], croissante sur [−5 ; 0] et décroissante sur [0 ; 2]. c/ x f (x) −9 −5 0 4 2 2 −3 −1 28 @ fichier GeoGebra corrigé disponible sur www.libtheque.fr/mathslycee. L’ensemble des valeurs de x est [0 ; 5] car AB = 5. 2. a/ Plus x augmente de 0 à 5, plus l’aire f(x) augmente de 0 à 6. Donc f est croissante sur [0 ; 5]. b/ x f (x) 0 5 6 0 c/ Le théorème de Thalès aboutit à donc BP = 4 − On a aussi MP 3 4 5 = x et PC = 5− x 5 ⎛ 3 ⎞ 3 + ⎜ 3 − x⎟ ⎝ 5 ⎠ 4 5 BP 4 = 5− x 5 , x. , donc MP = 3 − 3 5 x. 4 12 6 2 × x= x− x . 2 5 5 25 On vérifie bien graphiquement que f est croissante sur [0 ; 5]. 3. a/ Plus x augmente de 0 à 5, plus l’aire g(x) diminue de 6 à 0. Donc g est décroissante sur [0 ; 5]. Ainsi f(x) = b/ x f (x) 0 6 5 0 ⎛ 4 ⎞ ⎛ 3 ⎞ c/ g(x) = × ⎜ 4 − x⎟ × ⎜ 3 − x⎟ 2 ⎝ 5 ⎠ ⎝ 5 ⎠ 12 6 2 =6− x+ x . 5 25 On vérifie graphiquement que g est décroissante sur [0 ; 5]. 1 29 1. a/ @ fichier GeoGebra corrigé disponible sur www.libtheque.fr/mathslycee. f(0) = 6 ; f(1) = 4 ; f(3) = 0 ; f(5) = 4. b/ L’ensemble des valeurs de x est [0 ; 5] car AB = 5. c/ Plus x augmente de 0 à 3, plus l’aire f(x) diminue de 6 à 0, donc f est décroissante sur [0 ; 3]. Plus x augmente de 3 à 5, plus l’aire f(x) augmente de 0 à 4, donc f est croissante sur [3 ; 5]. d/ x f (x) 0 6 3 5 4 0 2. a/ g(0) = 5 ; g(1) = 2 5 ≈ 4,47 ; g(3) = 4 ; g(5) = 2 5 ≈ 4,47. b/ L’ensemble des valeurs de x est toujours [0 ; 5]. c/ Plus x augmente de 0 à 3, plus la longueur g(x) diminue de 5 à 4, donc g est décroissante sur [0 ; 3]. Plus x augmente de 3 à 5, plus la longueur g(x) augmente de 4 à 2 5 , donc g est croissante sur [3 ; 5]. d/ x f (x) 0 5 3 5 2 5 4 © Éditions Belin 2010 31 1. a/ Le minimum de f sur [−2 ; 6] est −2,5 (environ) ; b/ le minimum de f sur [1 ; 6] est −2,5 (environ) ; c/ le minimum de f sur [1 ; 3] est −2. 2. a/ Le maximum de f sur [−2 ; 6] est 4 ; b/ le maximum de f sur [−2 ; 4] est 4 ; c/ le maximum de f sur [3 ; 5] est 3. 32 1. Sur [−4 ; 4], f a pour maximum 3 et pour minimum 0. 2. Sur [−3 ; 5], f a pour maximum 3 et pour minimum −1. 3. Sur [0 ; 10], f a pour maximum 45 et pour minimum 9. 4. Sur ⺢, f a pour maximum 5 mais n’a pas de minimum. Remarque : cet exercice se traite graphiquement ; on peut néanmoins justifier certains résultats algébriquement. En effet, dans la question 3, on peut dire que, pour tout réel x appartenant à [0 ; 10], f(x) ⭓ 9 et f(4) = 9 donc 9 est le minimum de f sur [0 ; 10]. Et, dans la question 4, on peut dire que, pour tout réel x, f(x) ⭐ 5 et f(0) = 5 donc 5 est le maximum de f sur ⺢. 34 1. a/ 2 ⭐ 3 et f est décroissante sur [2 ; 3] donc f(2) ⭓ f(3). b/ 5 ⭐ 7 et f est croissante sur [5 ; 7] donc f(5) ⭐ f(7). c/ f(0) = 3 et f(8) = 2, donc f(0) ⬎ f(8). 2. f est décroissante sur [8 ; 9], donc si x1 et x2 sont deux réels tels que 8 ⭐ x1 ⭐ x2 ⭐ 9, alors f(x1) ⭓ f(x2). 3. a/ f est croissante sur [4 ; 8], donc si 4 ⭐ x ⭐ 8, alors f(4) ⭐ f(x) ⭐ f(8), soit −1 ⭐ f(x) ⭐ 2. b/ f est décroissante sur [0 ; 4], donc si 0 ⭐ x ⭐ 4 alors f(0) ⭓ f(x) ⭓ f(4), soit −1 ⭐ f(x) ⭐ 3. c/ f n’est pas monotone sur [0 ; 9], donc on ne peut pas appliquer la méthode précédente. Sur [0 ; 9], f a pour minimum −1 et pour maximum 3, donc si 0 ⭐ x ⭐ 9 alors −1 ⭐ f(x) ⭐ 3. 35 1. a/ −5 ⭐ −3 et f est décroissante sur [−5 ; −3], donc f(−5) ⭓ f(−3). b/ 1 ⭐ 2 et f est croissante sur [1 ; 2], donc f(1) ⭐ f(2). c/ 5,5 ⭐ 6 et f est décroissante sur [5,5 ; 6], donc f(5,5) ⭓ f(6). Chapitre 2 ■ Fonctions : étude qualitative 23 d/ On ne peut pas comparer f(3) et f(6) car on ne connaît pas ces valeurs et f n’est pas monotone sur [3 ; 6]. e/ f(0) = 1 et f(8) = 0, donc f(0) ⬎ f(8). f/ On ne peut pas comparer f(−4) et f(4). g/ f est décroissante sur [5 ; 8], donc si 5 ⭐ a ⭐ b ⭐ 8, alors f(a) ⭓ f(b). 2. a/ f est croissante sur [0 ; 5], donc si 0 ⭐ x ⭐ 5, alors f(0) ⭐ f(x) ⭐ f(5), soit 1 ⭐ f(x) ⭐ 6. b/ f est décroissante sur [5 ; 8], donc si 5 ⭐ x ⭐ 8, alors f(5) ⭓ f(x) ⭓ f(8), soit 0 ⭐ f(x) ⭐ 6. c/ f est décroissante sur [−8 ; 0], donc si −8 ⭐ x ⭐ 0, alors f(−8) ⭓ f(x) ⭓ f(0), soit 1 ⭐ f(x) ⭐ 5. d/ Sur [0 ; 8], f a pour minimum 0 et pour maximum 6, donc si 0 ⭐ x ⭐ 8, alors 0 ⭐ f(x) ⭐ 6. 36 a/ f(−5) = 3 et f(3) = −2, donc f(−5) ⬎ f(3). b/ f est croissante sur [−4 ; −3], donc, puisque −4 ⭐ −3, on a f(−4) ⭐ f(−3). c/ f est décroissante sur [0 ; 2], donc, puisque 0 ⭐ 2, on a f(0) ⭓ f(2). d/ 3 ⭐ f(−3) ⭐ 5 et −2 ⭐ f(2) ⭐ 0, donc f(−3) ⬎ f(2). e/ f(1) = 0 et f(4) = 0, donc f(1) = f(4). f/ 0 ⭐ f(0,5) ⭐ 4 et −2 ⭐ f(3,8) ⭐ 0, donc f(0,5) ⭓ f(3,8). −∞ 2 3 f (x) b/ 8 +∞ x f (x) 0 10 100 0 c/ f(x) = 102 − (10 − x)2 = −x2 + 20x. On vérifie alors graphiquement le tableau de variations de f. 3. a/ Plus x augmente de 0 à 10, plus l’aire restante g(x) diminue de 100 à 0, donc g est décroissante sur [0 ; 10]. b/ g(x) 0 100 10 0 c/ g(x) = (10 − = −20x + 100. On vérifie alors graphiquement le tableau de variations de g. −3 3 −1 0 x2 40 a/ x 2 5 8 11 −3 © Éditions Belin 2010 2. a/ Plus x augmente de 0 à 10, plus l’aire f(x) augmente de 0 à 100, donc f est croissante sur [0 ; 10]. b/ x)2 1 38 a/ Faux (donner comme contre exemple, une courbe qui « monte » et qui est audessous de l’axe des abscisses sur [0 ; 5]). b/ Vrai (prendre une fonction constante sur [1 ; +∞ [). 24 39 1. L’ensemble des valeurs de x est [0 ; 10]. x 37 a/ x c/ Faux (la fonction peut changer de variation sur [−3 ; 6]). d/ Faux (f peut être croissante sur [4 ; 4,5] par exemple et décroissante sur [4,5 ; 5]). e/ Faux (la définition n’est pas la bonne car il manque « pour tous réels a et b… »). f/ Vrai (c’est la définition d’une fonction croissante sur ]0 ; 1[). g/ Vrai (f est décroissante sur [−3 ; 2] donc, si −3 ⭐ x ⭐ 2, alors f(−3) ⭓ f(x) ⭓ f(2)). h/ Vrai (donner un exemple de courbe qui « monte » mais qui reste strictement audessous de la droite d’équation y = 5). Chapitre 2 ■ Fonctions : étude qualitative f(x) x g(x) 0 12 3 3 0 12 3 3 On constate que f et g admettent, sur [0 ; 3], le même sens de variation, le même minimum 3 et le même maximum 12. b/ On a f(2) = 3,2 et g(2) = 4, donc f(2) ≠ g(2). Ainsi, f et g ne sont pas égales sur [0 ; 3] (on peut aussi voir que leurs courbes représentatives sont différentes). 41 1. @ fichier GeoGebra corrigé disponible sur www.libtheque.fr/mathslycee. On conjecture une aire minimale lorsque AI = 2,5 cm, donc pour I milieu de [AB]. 2. a/ L’ensemble des valeurs de x est Ᏸf = [0 ; 5]. x (5 − x ) b/ On a f(x) = 25 − 4 × 2 = 2x2 − 10x + 25 ; 2 ⎛ 5⎞ 25 = 2x2 − 10x + 25, donc or 2 ⎜ x − ⎟ + ⎝ 2⎠ 2 ⎛ 5⎞ f(x) = 2 ⎜ x − ⎟ ⎝ 2⎠ 2 + 25 2 SUR L’ENSEMBLE DU CHAPITRE 44 a/ a m c b f(a) × f(b) ⬍ 0 et f(a) × f(m) ⬎ 0 b/ . a 2 ⎛ 5⎞ c/ Pour tout réel x de Ᏸf , 2 ⎜ x − ⎟ ⭓ 0, ⎝ 2⎠ ⎛ 5⎞ 25 25 . Avec f ⎜ ⎟ = . Donc l’aire donc f(x) ⭓ ⎝ 2⎠ 2 2 25 5 minimale de IJKL est de cm² pour x = , 2 2 5 soit AI = cm. 2 © Éditions Belin 2010 d/ Pour tout réel t ∈ Ᏸf , (t − 1)2 ⭓ 0 , donc 9 1 9 − ( t − 1)2 ⭐ 0 ; d’où f(t) ⭐ . Or f(1) = , 2 2 2 donc l’aire du trapèze AMNI est maximale et égale à 4,5 cm² lorsque t = 1 soit BM = 1 cm. 42 Erratum : on cherche la position de M (et non la position de I) pour que l’aire du trapèze AMNI soit maximale. 1. @ fichier GeoGebra corrigé disponible sur www.libtheque.fr/mathslycee. On conjecture que l’aire de AMNI est maximale lorsque BM = 1 cm. 2. a/ L’ensemble des valeurs de t est Ᏸf = [0 ; 4]. b/ AM = 4 − t et MN = BM = t (car le triangle ABC est rectangle et isocèle en A, donc a pour mesure 45°, donc le l’angle MBN triangle BMN est aussi rectangle et isocèle en M). Remarque : on peut aussi utiliser le théorème de Thalès. 2+ t 1 c/ f(t) = × ( 4 − t ) = − t 2 + t + 4. 2 2 1 9 1 2 2 Or − ( t − 1) + = − t + t + 4, donc 2 2 2 1 9 2 f(t) = − ( t − 1) + . 2 2 c m b f(a) × f(b) ⬍ 0 et f(a) × f(m) ⬍ 0 c/ a m c b f(a) × f(b) ⬍ 0 et f(a) × f(m) ⬎ 0 d/ a c m b f(a) × f(b) ⬍ 0 et f(a) × f(m) ⬍ 0 45 1. On vérifie que la courbe représentative de f coupe une seule fois l’axe des abscisses sur [3 ; 4]. 2. La méthode de dichotomie donne 3,851 562 5 < α < 3,859 375. 47 Remarque : on utilise les méthodes a/ et b/ données page 53 du manuel. a/ f(x) = 0 ⇔ x = −1 ou x = 3 ; b/ f(x) ⭓ 0 ⇔ x ∈ [−3 ; −1] ∪ [3 ; 5] ; c/ f(x) ⬍ 0 ⇔ x ∈ ]−1 ; 3[ ; d/ f(x) = 5 ⇔ x = −2 ou x = 4 ; e/ f(x) ⬎ 5 ⇔ x ∈ [−3 ; −2[ ∪ ]4 ; 5] ; f/ f(x) ⭐ 5 ⇔ x ∈ [−2 ; 4]. Chapitre 2 ■ Fonctions : étude qualitative 25 48 Remarque : on utilise la méthode a/ donnée page 53 du manuel. 1 2 3 1. x = x + ⇔ x = (en effet, 4 7 7 1 2 1 3 1 = × + = ). 4 7 4 7 2 2 2 2. a/ L’équation x = x + n’admet pas 3 3 de solution ; une vérification algébrique (passage au carré) ne peut s’effectuer au niveau seconde. 1 3 b/ x = x + ⇔ x = 9 ; en effet, 6 2 1 9 x = x+ 6 6 ⇔ 6 x = (x + 9) ⇔ 36x = x2 + 18x + 81 ⇒ (x − 9)2 = 0 ⇔ x = 9. b/ g(t) = 6 ⇔ t = 35. Pierre est situé à 6 km du phare uniquement à l’instant t = 35 min. c/ g est croissante sur [0 ; 50] : Pierre s’éloigne du phare sur toute la durée des 50 minutes. g est constante sur [20 ; 25] : Pierre reste immobile, à 4 km du phare, entre les instants 20 et 25 min. d/ t g(t) © Éditions Belin 2010 f (t) 30 8 50 0 0 e/ Elise a parcouru 16 km en 50 min, donc sa vitesse moyenne est 19,2 km/h. 2. a/ g(0) = 2 ; g(30) = 5 ; g(50) = 8 ; ainsi Pierre est situé à 2 km du phare à l’instant t = 0 min, à 5 km du phare à l’instant t = 30 min, puis à 8 km du phare à l’instant t = 50 min. 26 Chapitre 2 ■ Fonctions : étude qualitative 4 4 50 8 6 Distance h(t) au port (en km) 5 4 3 2 1 50 1. a/ f(0) = 0 ; f(30) = 8 ; f(50) = 0 ; ainsi, 0 25 e/ Pierre a parcouru 6 km en 50 min, donc sa vitesse moyenne est 7,2 km/h. 3. f(t) = g(t) ⇔ t = 10 ou t = 35. Ainsi, au bout de 10 min, Elise ratrappe Pierre à 3 km du phare et au bout de 35 min, elle retrouve Pierre à 6 km du phare. 4. a/ h(t) = 8 − g(t). donnée page 53 du manuel. Cet exercice vient compléter l’activité 1 page 44. On constate graphiquement que la concentration semble maximale à l’instant t ≈ 1,414 h soit environ 1 h 25 min (pour une concentration maximale d’environ 2,227 4 ml). t 20 2 49 Remarque : on utilise la méthode c/ Elise est située au phare aux instants 0 et 50 min, et se trouve au port (à 8 km du phare) à l’instant t = 30 min. b/ f(t) = 6 ⇔ t = 20 ou t = 35. Elise est située à 6 km du phare aux instants 20 ou 35 min. c/ f est croissante sur [0 ; 30] : Elise s’éloigne du phare au cours des 30 premières minutes. f est décroissante sur [30 ; 50] : Elise se rapproche du phare les 20 minutes suivantes. d/ 0 t (en min) 0 10 20 30 40 50 b/ t 0 6 h(t) 20 25 4 4 50 0 51 1. a/ Plus l’entreprise produit, plus le coût mensuel de production augmente. x p(x) 0 0 13 325 b/ 300 Milliers d’euros 250 e ell 200 150 tte u ns e m ce Re 100 50 Coût mensuel x de production (en tonne) 0 2 4 6 8 10 12 14 2. r(x) = 20x. 3. a/ r(x) = p(x) ⇔ x = 3 ou x = 12. b/ r(x) ⬎ p(x) ⇔ x ∈ ]3 ; 12[. c/ La recette est égale au coût de production lorsque l’entreprise produit 3 ou 12 tonnes d’engrais (bénéfice nul). La recette est strictement supérieure au coût de production lorsque l’entreprise fabrique entre 3 et 12 tonnes d’engrais (bénéfice strictement positif). 4. a/ b(x) = r(x) − p(x) = 20x −(0,5x3 − 7,5x2 + 38x) = −0,5x3 +7,5x2 − 18x. b/ Milliers d’euros Bénéfice mensuel 75 50 35 x (en tonne) −35 −50 −75 x © Éditions Belin 2010 b(x) 2 4 6 8 3 0 − 0 10 12 14 12 + 0 13 52 1. @ fichier GeoGebra corrigé disponible sur www.libtheque.fr/mathslycee. Il semble que l’aire est maximale lorsque le triangle est équilatéral (de côté mesurant 6 cm). 2. a/ BC = 18 − 2x. Pour éviter d’avoir un triangle aplati, il ne faut pas que A soit confondu avec le milieu de [BC] et il ne faut pas que B et C soient confondus. Donc il faut que x ∈ ]4,5 ; 9[. b/ ABC est isocèle en A donc [AH] est la hauteur issue de A. Le théorème de Pythagore donne AH = x 2 − ( 9 − x )2 = 18 x − 81. 1 c/ f(x) = × (18 − 2 x ) 18 x − 81 2 = ( 9 − x ) 18 x − 81. d/ À l’aide de la courbe de f, on vérifie que l’aire f(x) semble bien maximale pour x = 6, donc lorsque le triangle ABC est équilatéral. 53 a/ Le m−1 m = théorème 1 yN de , donc yN = Thalès m m−1 donne (on pouvait aussi rechercher l’équation réduite de la droite (AM)). m2 1 b/ f(x) = × m × yN = . 2( m − 1) 2 c/ À l’aide de la courbe de f, on conjecture que l’aire du triangle OMN est minimale lorsque M a pour abscisse m = 2. POUR ALLER PLUS LOIN − Si 0 ⭐ x ⬍ 3 ou si 12 ⬍ x ⭐ 13, alors b(x) ⬍ 0 c’est-à-dire r(x) ⬍ p(x). Si x = 3 ou x = 12, alors b(x) = 0 c’est-à-dire r(x) = p(x). Si 3 ⬍ x ⬍ 12 alors b(x) ⬎ 0 c’est-à-dire r(x) ⬎ p(x) . c/ Sur la courbe de b, on constate que le bénéfice semble maximal pour x ≈ 8,6 t (c’est la quantité pour laquelle l’écart entre la courbe de r et celle de p est le plus important). Ce bénéfice maximal est environ 82 milliers d’euros. 54 a/ Pour 50 ouvriers dans l’usine, le salaire mensuel d’un ouvrier est de 45 375 50 × 15 + = 1 657,50 €. 50 b/ Pour 50 + x ouvriers dans l’usine, le salaire mensuel d’un ouvrier est 45 375 s(x) = 15(50 + x) + 50 + x 45 375 . = 750 + 15x + 50 + x Chapitre 2 ■ Fonctions : étude qualitative 27 c/ On conjecture le sens de variation de s à partir de la courbe de s (pour la fenêtre, on pourra prendre xmin = 0 ; xmax = 20 ; ymin = 1 620 ; ymax = 1 720). x s(x) 0 1 657,5 5 +∞ 1650 Lorsque le nombre d’ouvriers augmente jusqu’à 5 ouvriers supplémentaires, le salaire diminue et passe de 1 657,5 € à 1 650 €. Lorsque le nombre d’ouvriers supplémentaires augmente en dépassant 5, le salaire augmente. d/ Le point d’intersection de la courbe de s et de la droite d’équation y = 1 657,5 a pour abscisse 10,5. Il faut donc embaucher au moins 11 ouvriers supplémentaires pour que le salaire soit strictement supérieur à 1 657,50 €. c/ = = 1 2 1 2 1 2 ( )2 64 − x 2 − 8 64 − x 4 + 16 x 2 − 64 ( ) x 2 16 − x 2 = Donc f(x) = 1 1 2 x 16 − x 2 car x ⭓ 0. ( )2 64 − x 2 − 8 . 2 d/ Pour tout réel x ∈ [0 ; 4], −(x2 − 8)2 ⭐ 0, donc 64 − (x2 − 8)2 ⭐ 64 ( )2 et 64 − x 2 − 8 ⭐ 8, d’où f(x) ⭐ 4. Or, d’après l’expression de la question c/, f(x) ⭐ 4 et f(x) = 4 ⇔ x = 8 = 2 2. Donc l’aire f(x) maximale est de 4 cm2 pour x = 2 2 cm. e/ L’aire maximale de AMN est de 4 cm2 ; l’aire de AMN ne peut donc pas dépasser la moitié de l’aire du triangle ABC qui est 4 cm2. 55 1. a/ Le théorème de Pythagore donne : r = 100 − h2 . 1 π b/ v(h) = × πr 2 × h = (−h3 + 100h). 3 3 2. a/ Graphiquement, sur [0 ; 10], et à l’aide de la méthode c/ page 53 du manuel, on voit que le volume v(h) semble maximal pour h ≈ 5,773 5 cm. b/ Pour h ≈ 5,773 5 on a © Éditions Belin 2010 r = 100 − 5, 773 52 ≈ 8,16 cm. 2π r α = , donc α = 36r ≈ 293,8°. Or 2π × 10 360 r 8,16 ≈ 1, 413, En outre, tan β = ≈ h 5, 773 5 d’où β ≈ 54,7°. c/ Dans un disque de rayon 10 cm, découper la partie correspondant à un angle de α ≈ 293,8°. 56 1. @ fichier GeoGebra corrigé disponible sur www.libtheque.fr/mathslycee. L’aire maximale de AMN semble être de 4 cm2 pour AM ≈ 2,8 cm. 2. a/ Comme M ∈ [AB], 0 ⭐ x ⭐ 4, donc Ᏸf = [0 ; 4]. b/ Le théorème de Pythagore, appliqué au triangle AMN, donne AN = 16 − x 2 , donc 1 f(x) = x 16 − x 2. 2 28 Chapitre 2 ■ Fonctions : étude qualitative PROBLÈMES OUVERTS 57 On note x = AM avec 0 ⭐ x ⭐ 5, f(x) = aire(AME) et g(x) = aire(MBFG). Le théorème de Pythagore (ou la trigonométrie) donne la mesure de la hauteur h du 3 triangle équilatéral AME : h = x . Donc 2 3 2 f(x) = x . 4 D’autre part g(x) = (5 − x)2. La résolution graphique de l’équation f(x) = g(x) donne : f(x) = g(x) ⇔ x ≈ 3 cm. Ainsi, l’aire du triangle AME est égale à l’aire du carré MBFG lorsque M est à environ 3 cm du point A. 58 On note x la masse en gramme d’un des deux morceaux, l’autre étant 20 − x, avec 0 ⭐ x ⭐ 20. La valeur des deux morceaux est f(x) = x2 + (20 − x)2 = 2x2 − 40x + 400. Graphiquement, le minimum de f sur [0 ; 20] semble être 200 pour x = 10. Ainsi, on pourra retirer au moins 200 € de la vente des deux morceaux. 59 Soit x le nombre de baisses de 1,50 € (avec x entier tel que 0 ⭐ x ⭐ 16 car 1,5x ⭐ 24). La recette en fonction de x est f(x) = (24 − 1,5x)(500 + 100x) = −150x2 + 1 650x + 12 000 (en euro). Graphiquement, le maximum de f sur [0 ; 16] semble être 16 537,5 pour x = 5,5. Or x est entier. La recette maximale est donc 16 500 € pour x = 5 ou x = 6 baisses de 1,50 €. Il faut donc faire payer la place 16,50 € ou 15 € pour avoir une recette maximale. 60 Soit h la hauteur de l’armoire (1 ⭐ h ⬍ 3) et ᐉ la largeur de l’armoire (0 ⬍ ᐉ ⭐ 4) en mètre. La profondeur étant constante, pour une largeur donnée, le volume de l’armoire sera maximal lorsque h est maximale, donc lorsque l’armoire touche le plafond mansardé. Soit x la longueur à ajouter aux 4 m de la longueur de la pièce. x 1 Le théorème de Thalès donne = , 4+ x 3 donc x = 2 ; ainsi, la longueur de la pièce est de 6 m. 2 1 = , Le théorème de Thalès donne 6−ᐉ h donc ᐉ = 6 − 2h. Le volume de l’armoire est alors v(h) = 0,4h(6 − 2h) = 2,4h − 0,8h2. Graphiquement, le volume maximal de l’armoire semble être de 1,8 m3 pour une hauteur h = 1,5 m (et une largeur de 3 m). Travaux encadrés c/ À droite de l’axe des ordonnées, on obtient la courbe représentative de la fonction CM 哫 ᐉ qui semble décroissante sur [0 ; 1,7] et croissante sur [1,7 ; 6]. On visualise alors les variations de la longueur de l’élastique trouvées géométriquement dans la question 2. 2. a/ Une symétrie axiale conserve les longueurs, donc A’M + MB = AM + MB = ᐉ. b/ l est minimale lorsque A’M + MB est minimale, donc lorsque M est aligné avec A’ et B. c/ Soit E le projeté orthogonal de A’ sur (BD). Le théorème de Thalès dans le triangle A’BE MD BD 5 × 6 30 donne : = = donc MD = . A´E BE 5+2 7 30 12 = . Il en résulte que CM = 6 − 7 7 Le théorème de Pythagore appliqué au triangle A’BE donne une longueur minimale ᐉ = A’B = 85. Remarque : on pouvait exprimer l en fonction de x = CM ; ᐉ = x 2 + 4 + ( 6 − x )2 + 25 , puis conjecturer graphiquement le minimum de la fonction x 哫 ᐉ, mais cette méthode ne permet pas de déterminer la valeur exacte du minimum et celle de x = CM. Travaux pratiques 2 1. y 0,4 0,3 0,2 0,1 0 −0,1 0,1 −0,2 −0,3 −0,4 x 0,3 0,5 0,7 0,9 © Éditions Belin 2010 Travaux pratiques 1 1. a/ @ fichier GeoGebra corrigé disponible sur www.libtheque.fr/mathslycee. b/ Il semble que, lorsque CM augmente de 0 à environ 1,7, la longueur de l’élastique diminue ; puis lorsque CM augmente d’environ 1,7 à 6, la longueur de l’élastique augmente. La longueur minimale de l’élastique est d’environ 9,22 cm pour CM ≈ 1,7 m. 2. a/ f semble croissante sur [0 ; 1]. b/ La courbe de f coupe une seule fois l’axe des abscisses, donc l’équation f(x) = 0 admet une seule solution. 3. L’algorithme de dichotomie permet de donner un encadrement de la solution α de l’équation f(x) = 0. Il donne 0,562 5 ⭐ α ⭐ 0,625 avec 4 étapes. Chapitre 2 ■ Fonctions : étude qualitative 29 4. Erratum : on cherche un encadrement d’amplitude 10−1 (et non 10−2). @ fichier Open office Calc corrigé disponible sur www.libtheque.fr/mathslycee. Dans la cellule G2 : « =SI(E2*F2<0 ;D2− B2 ;C2−D2) ». Dans B3 : « =SI(E2*F2<0 ;B2 ;D2) ». Dans C3 : « = SI(E2*F2<0 ;D2 ;C2) ». Puis copier jusqu’à ce que p ⭐ 0,1. On vérifie bien qu’avec 4 étapes, on obtient l’encadrement recherché : 0,5625 ⭐ α ⭐ 0,625. Remarque : en continuant l’itération avec le tableur, on pourrait obtenir facilement un encadrement d’amplitude 10−2. Aide individualisée 1 Objectif : cette aide individualisée permet de voir si l’élève maîtrise le vocabulaire utilisé dans ce chapitre. Le professeur insiste alors sur les rédactions attendues ou possibles. 1. a/ La fonction f est croissante sur ]−∞ ; 0]. b/ Le maximum de f est 5. c/ La courbe de f est strictement au-dessus de l’axe des abscisses sur R. d/ La fonction f est strictement positive sur ⺢. e/ La fonction f n’admet pas de minimum sur ⺢. f/ La fonction f ne s’annule pas donc sa courbe représentative ne coupe pas l’axe des abscisses. 2. a/ Le nombre 1 a pour antécédents −2 et 2 par la fonction f. b/ L’équation f(x) = 1 admet deux solutions −2 et 2. c/ Les points d’ordonnée 1 situés sur la courbe représentative de f sont E(–2 ; 1) et F(2 ; 1). 3. a/ Aucun réel x n’a pour image 0 par la fonction f. b/ 0 n’admet aucun antécédent par la fonction f. c/ La courbe représentative de f ne coupe pas l’axe des abscisses. 1. a/ Le point de la courbe d’abscisse 3 a pour ordonnée 1. b/ Les points de la courbe d’ordonnée 3 ont pour abscisses −4 ou 8. 2. a/ x a pour image 3 par la fonction f ; ou bien x est un antécédent de 3 par la fonction f. b/ Les solutions de l’équation f(x) = 3 sont −4 et 8. c/ f(x) = 1 ⇔ x = −2,4 ou x = 3 ou x = 7. f(x) = −1 ⇔ x ≈ −1,6 ou x = 0. f(x) = 0 ⇔ x = −2 ou x = 1 ou x = 5. f(x) = −4 n’admet pas de solution. f(x) = 4 ⇔ x = 8,5. f(x) = 10 n’admet pas de solution. 3. a/ 9 a bien une image par f strictement supérieure à 3, mais 4 a une image inférieure à 3. b/ 8,5 et 9,5 ont une image par f strictement supérieure à 3. c/ f(x) ⬎ 3 pour x ∈ ]8 ; 10]. d/ f(x) ⭓ 3 pour x = −4 ou x ∈ [8 ; 10]. e/ f(x) ⬍ 3 pour x ∈ ]−4 ; 8[. f/ f(x) ⭐ 3 pour x ∈ [−4 ; 8]. g/ f(x) ⬎ 1 pour x ∈ [−4 ; −2,4[ ∪ ]7 ; 10]. f(x) ⭐ −1 pour x ∈ [−1,6 ; 0]. f(x) ⬎ 0 pour x ∈ [−4 ; −2[ ∪ ]1 ; 5[ ∪ ]5 ; 10]. f(x) ⭓ 2 pour x ∈ [−4 ; −3] ∪ [7,6 ; 10]. f(x) ⬍ 4 pour x ∈ [−4 ; 8,5[. f(x) ⭓ −3 pour x ∈ [−4 ; 10]. Aide individualisée 3 Objectif : cette aide individualisée permet de voir si l’élève sait reconnaître les informations données dans un tableau de variation, un tableau de signes et un tableau de valeurs, trois sortes de tableaux qui ont leur utilité propre, à maîtriser à la fin de ce chapitre, au niveau graphique. 1. a/ Tableau de variations de f : x f −4 3 −1 3 1 5 −2 10 5 0 b/ Tableau de signes de f : © Éditions Belin 2010 Aide individualisée 2 Objectif : cette aide permet de clarifier les résolutions graphiques d’équations de la forme f(x) = k ou d’inéquations de la forme f(x) ⬎ k, f(x) ⬍ k, f(x) ⭐ k et f(x) ⭓ k, en traduisant chaque étape avec des mots. 30 Chapitre 2 ■ Fonctions : étude qualitative x f (x) −4 −2 + 0 − 1 0 + 5 0 10 + c/ Tableau de valeurs de f : x f(x) −3 2 −2,5 1,1 0 −1 7 1 8 3 9 4,5 2. a/ f(0) = −1 (tableau de valeurs). b/ Les antécédents de 0 par f sont −2 ; 1 et 5 (tableau de signes). c/ 2 admet deux antécédents par f (tableau de variations). d/ Le minimum de f sur [−4 ; 10] est −2 (tableau de variations). e/ f(0,5) ⬍ 0 (tableau de signes). f/ f(3,5) ⬎ f(4,5) (tableau de variations). g/ f(−3) ⬎ f(7) (tableau de valeurs). h/ f(−3,5) ⬎ f(−1,5) (tableau de variations). e/ −2 ⬍ f(−0,5) ⬍ 1 (tableau de variations). Exemple sur calculatrice TI : Communiquer 1 © Éditions Belin 2010 Objectifs : donnés par les trois pistes citées (pouvant donc être traitées par un groupe de trois élèves se répartissant le travail), à partir d’un exemple de fonction dont la courbe représentative coupe au moins une fois l’axe des abscisses. 1/ Voir qu’un zéro ou une racine d’une fonction f est une solution de l’équation f(x) = 0 ; voir qu’on peut l’obtenir graphiquement ou algébriquement, parfois avec la valeur exacte, parfois avec une valeur approchée. Suggérer à l’élève de voir comment on peut l’obtenir sur une calculatrice, ainsi que sur plusieurs logiciels de calcul formel. 2/ Expliquer la démarche pour rechercher une valeur approchée de la solution, à l’aide de la méthode de la sécante. Compte tenu de la difficulté de cette méthode en classe de seconde, il est souhaitable que le professeur donne un éclairage au départ, et conseille à l’élève d’appliquer la méthode graphiquement. 3/ Compte tenu de la lourdeur de la méthode, faire comprendre l’intérêt d’écrire un algorithme, à l’aide d’une calculatrice ou d’un logiciel adapté. L’élève ne pourra proposer un algorithme que s’il maîtrise les équations de droite (lui demander d’abord de trouver une équation de la sécante (AB) avec A(a ; f(a)) et B(b ; f(b)), puis faire chercher l’abscisse c du point d’intersection de la sécante (AB) et l’axe des abscisses). Communiquer 2 Objectif : faire prendre conscience à l’élève des interprétations erronées possibles d’un graphique. 1/ Montrer, sur un exemple, qu’un diagramme des fréquences cumulées croissantes (qui « monte » forcément) ne signifie pas que l’effectif des valeurs du caractère étudié augmente. 2/ Trouver une fonction que l’on croit monotone sur un intervalle, avec une échelle donnée, alors qu’avec un simple zoom, on voit qu’il n’en est rien. 3/ Voir, par exemple, sur le graphique donnant le taux de croissance du P.I.B. en % en fonction de l’année, qu’avant 1995, la courbe « monte » alors que le taux de croissance est négatif et signifie une diminution du PIB ; de même, de 1997 à 1998, le taux de croissance diminue, mais est positif donc le PIB continue de croître (alors que la courbe « descend »). Chapitre 2 ■ Fonctions : étude qualitative 31