M
I S E A U P O I N T
162
La Lettre du Cancérologue - Volume XIII - n° 4 - juillet-août 2004
L
e cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC)
se situe au quatrme rang des cancers, avec
2 8 0 0 0 nouveaux cas par an en France (aps le
cancer du sein, de la prostate et du côlon). Il représente actuel-
lement la première cause de mortalité par cancer. La survie glo-
bale à 5 ans est de 14 %. Les indications thérapeutiques dans les
CBNPC sont, à l’heure actuelle, fondées sur le stade TNM ( 1 ).
anmoins, de grandes différences de survie sont observées
pour des patients de même stade, incitant à rechercher d’autres
facteurs pronostiques afin de mieux guider la stratégie théra-
peutique. Parallèlement, de nouvelles possibilités thérapeutiques
apparaissent et la connaissance de facteurs prédictifs de réponse
au traitement permettrait d’individualiser et d’optimiser les
traitements. Nous limiterons volontairement cette revue aux
données actuelles, une excellente et récente revue permettant de
retrouver plus de 108 références ( 2 ).
LES FACTEURS PRONOSTIQUES À CE JOUR
Données cliniques
La poursuite du tabagisme est retrouvée comme facteur pronos-
tique indépendant pour la survie, et ce indépendamment du niveau
socio-économique et des comorbidités ( 3 ). L’existence de comor-
bidités associées a également une valeur pronostique péjorative
pour la survie et mériterait d’être systématiquement prise en
compte pour chaque patient (4).
Les facteurs biologiques
L’anémie, outre son impact sur la qualité de vie, a une valeur pro-
nostique propre sur la survie, comme le démontre une méta-
analyse récente ; elle augmente le risque de décès de 19 % chez
les patients atteints de cancer bronchique (5).
Les marqueurs tumoraux n’ont pas d’indication dans le dépistage
du cancer bronchique, mais plusieurs études leur confèrent
une valeur pronostique sur la survie. Concernant le Cyfra 21-1,
une méta-analyse récente conclut à sa valeur pronostique, un
taux préthérapeutique sérique supérieur à 3,6 ng/ml étant prédictif
d’une survie moindre quel que soit le traitement ultérieur (6).
Les facteurs histopathologiques
Divers facteurs histopathologiques ont été étuds dans les
CBNPC, tels que le degré de différenciation cellulaire, la présence
d’emboles tumoraux sanguins ou lymphatiques, la présence de
micrométastases dans les ganglions, la moelle osseuse ou le sang,
ou la réponse histopathologique à un traitement néoadjuvant.
La différenciation de la prolifération carcinomateuse est classée
selon quatre grades : carcinome bien différencié (G1), moyen-
nement différencié (G2), peu différencié (G3), indifférencié (G4).
À ce dernier groupe appartiennent par définition tous les carci-
nomes à grandes cellules. La valeur pronostique de la différen-
ciation dans les CBNPC est controversée et, à la différence
d’autres cancers, n’a pas d’impact clinique.
La présence d’emboles tumoraux sanguins ou lymphatiques dans
la tumeur réséquée a été évaluée dans de nombreuses séries chi-
rurgicales prospectives ou rétrospectives, regroupant des nombres
de patients très différents et de stade souvent hétérogène ; la
valeur pronostique sur la survie globale et la survie sans récidive
de ces emboles reste controversée. Deux études récentes souli-
gnent le risque de rechute sur un mode tastatique en cas
d’emboles tumoraux sanguins (7, 8). À l’heure actuelle, la consta-
tation d’emboles tumoraux sanguins ou lymphatiques sur la pièce
opératoire n’est pas retenue en pratique clinique comme une indi-
cation formelle de chimiothérapie adjuvante.
Une revue récente fait le point des données sur les micrométas-
tases dans les cancers bronchiques (9). La valeur pronostique
péjorative sur la survie sans récidive ou la survie globale des
micrométastases dans la moelle osseuse est controversée. Par
contre, la présence de micrométastases dans des ganglions hilaires
ou médiastinaux semble constituer un facteur pronostique défa-
vorable pour la survie sans récidive et la survie globale (10, 11).
La détection de ces micrométastases pourrait être une indication
de chimiothérapie adjuvante, mais la lourdeur de cette recherche
est un facteur limitant dans la pratique au quotidien.
Des critères précis pour évaluer la réponse histopathologique à
un traitement néoadjuvant ont été proposés par Junker, avec
Facteurs pronostiques et prédictifs dans le cancer
bronchique non à petites cellules : données actuelles
Prognostic and predictive factors in non-small-cell lung cancer:
recent data
J.M. Bréchot*
* Service d’oncologie médicale, hôpital Avicenne, 93009 Bobigny Cedex.
Apport de la génomique et de la protéomique
Le choix d’analyser tel ou tel marqueur moléculaire est très
arbitraire. L’utilisation des puces ADN permettant l’étude simul-
tanée de l’expression de plusieurs milliers de gènes se développe.
L’analyse du profil d’expression des gènes permet de définir des
sous-groupes de patients au sein d’un même type histologique
présentant une similitude d’expression de certains gènes. Une
étude portant sur 56 patients atteints de carcinome bronchique,
dont 41 adénocarcinomes, montre des profils d’expression de
gènes différents selon les types histologiques et identifie, au sein
des adénocarcinomes, trois sous-groupes (clusters) de pronostic
significativement différent (16). Plus récemment, l’expression
combinée de 8 gènes permet de stratifier les adénocarcinomes en
groupes de bon ou de mauvais pronostic (17). Parallèlement au
développement de la génomique, la protéomique est en plein
essor. Un pattern protéomique de 15 pics différents permet de
subdiviser 66 patients réséqués en deux groupes, l’un avec une
diane de survie de 33 mois, l’autre avec une médiane de
survie de 6 mois (18). De grandes séries prospectives portant sur
des populations bien définies de patients sont nécessaires pour
valider ces données.
FACTEURS PRÉDICTIFS DE RÉPONSE AU TRAITEMENT
La recherche de facteurs prédictifs de réponse aux traitements est
en plein essor.
Marqueurs moléculaires
P53 et cisplatine
Dès 1994, Lowe et al. démontrent que le statut p53 module la
chimiosensibilité et la radiosensibilité d’une tumeur : l’inactiva-
tion de p53 dans des tumeurs fibroblastiques chez la souris nude
entraîne l’apparition d’une résistance à la radiothérapie et à la chi-
miothérapie par anthracycline (19). Deux études évaluant le sta-
tut p53 par immunohistochimie sur matériel biopsique concluent
à une corrélation entre p53 mutée et non-réponse à une chimio-
thérapie contenant un sel de platine (20, 21). Ce concept ouvre
la voie à la thérapie génique visant à restaurer une p53 normale
dans ces cancers.
ß-tubuline et paclitaxel
La présence de mutations du gène de la ß-tubuline est un facteur
prédictif de non-réponse au paclitaxel. Dans l’étude de Monzo et
al. portant sur 49 patients atteints de CBNPC, une mutation était
décelée par RT-PCR chez 16 d’entre eux (33 %) ; la réponse à la
chimiothérapie par paclitaxel était de 39,4 % en l’absence de
mutations et de 0% en présence de mutations (p = 0 , 0 1 ) ; la
médiane de survie était respectivement de 10 mois et de 3 mois
(p = 0,001) (22).
Enzymes de synthèse et réparation de l’ADN
Diverses enzymes de synthèse et de réparation de l’ADN semblent
être impliquées dans la réponse à la chimiothérapie (23). La sur-
expression de ERCC1 (Excision Repair Cross-Complementing-
1) ou un génotype particulier de l’enzyme XPD ( X e r o d e r m a
P i g m e n t o s u m ) sont prédictifs d’une non-ponse au cisplatine ( 2 3 ).
gradation de 0 (aucune régression tumorale) à 3 (régression tumo-
rale complète) ; les signes morphologiques de régression tumorale
sont la présence d’une nécrose centrale entourée d’un anneau de
macrophages spumeux d’un tissu granulomateux et fibreux cica-
triciel ( 1 2 ). La valeur pronostique propre du d o w n s t a g i n g
médiastinal” sur la survie après traitement d’induction est bien
démontrée. Ainsi, dans l’étude de Betticher, la survie à 2 ans est
de 32 % pour les patients restant N2 après 3 cycles de cisplatine-
docétaxel en néoadjuvant, contrastant avec une survie de 73 % à
2 ans pour les patients devenus N0-N1 ; en analyse multivariée,
le d o w n s t a g i n g médiastinal” ressort comme facteur pronostique
majeur (13).
FACTEURS PRONOSTIQUES DE DEMAIN
Marqueurs biologiques et moléculaires
Les progrès réalisés dans la compréhension de l’oncogenèse ont
conduit à évaluer l’intérêt pronostique de l’expression anormale
dans la tumeur de facteurs de croissance et de leurs récepteurs,
d’oncogènes, de gènes suppresseurs de tumeur, de marqueurs de
prolifération cellulaire, de néoangiogenèse, d’invasion ou de
potentiel métastatique. La valeur pronostique de l’expression tis-
sulaire de ces divers marqueurs moléculaires ou biomarqueurs
est le plus souvent controversée. L’analyse critique de la littéra-
ture concernant la valeur pronostique d’une expression anormale
de p53, bcl-2, K-ras, erbB-2, Rb ou p16 par les cellules tumo-
rales ne permet pas de définir un ou plusieurs biomarqueurs à
valeur pronostique incontestable ( t a b l e a u I) ( 1 4 ). La disparité des
résultats est liée en partie à une grande variabilité des techniques
d’immunohistochimie utilisées, des critères de positivité rete-
nus, dans l’analyse même des résultats selon les observateurs, et
à une grande hétérogénéité de l’expression de ces produits de
gènes au sein d’une même tumeur.
L’évaluation prospective de trois de ces marqueurs moléculaires,
p53, Ki67 et K-ras, dans une vaste étude prospective de chimiothé-
r a p i e adjuvante ne montre aucune valeur pronostique propre sur la
survie globale ou la survie sans récidive de ces marqueurs (15).
163
La Lettre du Cancérologue - Volume XIII - n° 4 - juillet-août 2004
Tableau I.
Marqueurs moléculaires : résultats poolés. D’après
(14).
Marqueurs Évaluation Nombre Nombre % Impact
d’études de méthodes anomalies
pronostique
P53 Protéine 18 7 AC  30-77 % controversé
(IHC)
P53 Mutation 7 3 21-53 % controversé
gène
Bcl-2 Protéine 9 2 AC  16-67 % controversé
(IHC)
K-ras Mutation 9 4 7-32 % controversé
gène
ErbB-2 Protéine 7 6 AC  4-84 % controversé
(IHC)
Rb Protéine 5 3 AC  15-33 % controversé
(IHC)
P16 Protéine 2 2 AC  27-51 % négatif
(IHC)
Sensibilité au géfitinib
Le géfitinib (Iressa
®
) est un inhibiteur tyrosine-kinase de l’EGFR
(Epidermal Growth Factor Receptor) dont l’efficacité clinique
est reconnue dans les CBNPC en échec d’une ou plusieurs lignes
de chimiotrapie. Aucune corrélation n’est retrouvée entre
l’expression d’EGFR (évaluée par immunohistochimie) et la
réponse clinique (24). L’absence de tabagisme et une histologie
d’adénocarcinome avec composante bronchiolo-alvéolaire sont
des facteurs prédictifs de réponse au géfitinib (25), mais deux
publications récentes permettent de sortir de l’empirisme (26, 27).
Ces équipes rapportent l’existence de mutations d’EGFR chez un
petit pourcentage de patients corrélées à des réponses spectacu-
laires au géfitinib ; ces mutations somatiques sont retrouvées
plus fréquemment chez les femmes, les sujets japonais, les adéno-
c a r c i n o m e s (26). Ces découvertes demandent à être confirmées
sur de larges séries, mais ouvrent la voie à un ciblage thérapeu-
tique des patients pour lesquels le géfitinib serait efficace.
Génomique et protéomique
Plutôt qu’une approche au coup par coup, génomique et protéo-
mique sont également très prometteurs pour la prédiction de la
réponse aux traitements, avec analyse simultanée comparative de
milliers de gènes ou des protéines du groupe de patients “répon-
deurs” et du groupe des “non-répondeurs”.
Imagerie fonctionnelle
La TEP permet d’évaluer très précocement la réponse à une chi-
miothérapie. Dans une étude prospective de 57 patients de stade
IIIB ou IV, une TEP était pratiquée avant et après un cycle de
chimiothérapie avec platine ; une diminution de l’activité méta-
bolique de plus de 20 % de la SUV était considérée comme une
réponse ; cette réponse métabolique était corrélée à la réponse
clinique (p < 0,0001) (28).
Ainsi, une meilleure évaluation pronostique et la connaissance
de facteurs prédictifs de réponse à tel ou tel traitement devraient
permettre, dans un proche avenir, d’optimiser la prise en charge
thérapeutique des patients atteints de cancer bronchique.
R
É F É R E N C E S B I B L I O G R A P H I Q U E S
1.
Mountain CF. Revisions in the international system for staging lung cancer.
Chest 1997;11:1710-7.
2.
Barlési F, Doddoli C, Greiller L et al. Facteurs pronostiques dans les cancers
bronchiques non à petites cellules de stade I. Rev Mal Respir 2004;21:93-103.
3.
Tammemagi CM, Neslund-Dudas C, Simoff M, Kvale P. Smoking and lung
cancer survival. The role of comorbidity and treatment. Chest 2004;125:27-37.
4.
Tammemagi CM, Neslund-Dudas C, Simoff M, Kvale P. Impact of comorbi-
dity on lung cancer survival. Int J Cancer 2003;103:792-802.
5.
Caro JJ, Salas M, Ward A, Goss G. Anemia as an independent prognostic
factor for survival in patients with cancer. A systematic, quantitative review.
Cancer 2001;91:2214-21.
6.
Pujol JL, Molinier O, Ebert W et al. Cyfra 21-1 is a prognostic determinant
in non-small-cell lung cancer: results of a meta-analysis in 2,063 patients. Br J
Cancer 2004;90:20971-105.
7 .
Rigau V, Molina T, Chaffaud C et al. Blood vessel invasion in resected non
s m a l l-c ell-lung carcinomas is predictive of metastatic occurrence. Lung Cancer
2002;38:169-76.
8 .
Suzuki K, Asamura H, Kondo H, Tsuchiya R. Predictors of postoperative
brain metastases in patients with resected non-small-cell lung cancer. Proc
Am Soc Clin Oncol 2001;20(1/2):342a.
9.
Saintigny P, Le Pimpec-Barthes F, Bernaudin JF. Micrométastases et can-
cers bronchiques non à petites cellules. Rev Mal Respir 2004;21:105-16.
10
. Kubuschok B, Passlick B, Izbicki JR, Thetter O, Pantel K. Disseminated
tumour cells in lymph nodes as a determinant for survival in surgically resec-
ted non-small-cell lung cancer. J Clin Oncol 1999;17:19-24.
1 1 .
Osaki T, Oyama T, Gu CD et al. Prognostic impact of micrometastatic
tumor cells in the lymph nodes and bone marrow of patients with completely
resected stage I non-small cell lung cancer. J Clin Oncol 2002;20:2930-6.
12.
Junker K, Thomas M, Schulmann K, Klinke F, Bosse U, Müller KM. Tumour
regression in non-small-cell lung cancer following neoadjuvant therapy.
Histological assessment. J Cancer Res Clin Oncol 1997;123:469-77.
1 3 .
Betticher DC, Schmitz SFH, Tötsch M et al. Mediastinal lymph node
clearance after docetaxel-cisplatin neoadjuvant chemotherapy is prognostic of
survival in patients with stage IIIpN2 non-small-cell lung cancer: a multicenter
phase I trial. J Clin Oncol 2003;21:1752-9.
1 4 .
Bréchot JM, Molina T, Theobald S et al. 2000 Standards, Options and
Recommendations for prognostic value of oncogenes and tumor suppressor
genes in non small cell lung cancer. Bull Cancer 2002;89:857-67.
15.
Scagliotti GV, Fossati R, Torri V et al. Adjuvant Lung Project Italy/Euro-
pean Organisation for Reseach Treatment of Cancer-Lung Cancer Coopera-
tive Group Investigators. Randomized study of adjuvant chemotherapy for
completely resected stage I, II, or IIIA non-small cell lung cancer. J Natl Can-
cer Inst 2003;95:1453-61.
16.
Garber ME, Troyanskaya OG, Schluens K et al. Diversity of gene expres-
sion in adenocarcinoma of the lung. PNAS 2001;98:13784-9.
17.
Endoh H, Tomida S, Yatabe Y et al. Prognostic model of pulmonary ade-
nocarcinoma by expression profiling of eight genes as determined by quantita-
tive real-time reverse transcriptase polymerase chain reactions. J Clin Oncol
2004;22:811-9.
18.
Yanagisawa K, Shyr Y, Baogang JX et al. Proteomic patterns of tumour
subsets in non-small cell lung cancer. Lancet 2003;362:433-9.
1 9 .
Lowe SW, Bodis S, McClatchey A et al. p53 status and the efficacy of
cancer therapy in vivo. Science 1994;266:807-10.
20.
Gregorc V, Ludovini V, Darwish S et al. Relevance of p53, bcl-2 and Rb
expression on resistance to cisplatin-based chemotherapy in advanced non-
small cell lung cancer. Lung Cancer 2003;39:41-8.
21.
Harada T, Ogura S, Yamazaki K et al. Predictive value of expression of
p53, bcl-2 and lung resistance-related protein for response to chemotherapy in
non-small-cell lung cancers. Cancer Sci 2003;94:394-9.
22.
Monzo M, Rosell R, Sanchez JJ et al. Paclitaxel resistance in non-small-
cell-lung cancer associated with beta-tubulin gene mutations. J Clin Oncol
1999;17:1786-93.
23.
Rosell R, Taron M, Ariza A et al. Molecular predictors of response to che-
motherapy in lung cancer. Semin Oncol 2004;31:20-7.
24.
Bailey R, Kris M, Wolf M et al. Gefitinib (Iressa, ZD 1839) monotherapy
for pretreated advanced non-small-cell lung cancer in IDEAL 1 an 2: tumor
response is not clinically relevantly predictable from tumor EGFR membrane
staining alone. Lung Cancer 2003;41 (Suppl. 2):S71.
25.
Miller VA, Kris MG, Shah N et al. Bronchioloalveolar pathologic subtype
and smoking history predict sensitivity to gefitinib in advanced non-small-cell
lung cancer. J Clin Oncol 2004;22:1103-9.
26.
Paez JG, Jänne PA, Lee JC et al. EGFR mutations in lung cancer: corre-
lation with clinical response to gefitinib therapy. Science 2004;304:1497-500.
27.
Lynch TJ, Bell DW, Sordella R et al. Activating mutations in the epider-
mal growth factor receptor underlying responsiveness of non-small-cell lung
cancer to gefitinib; N Engl J Med 2004;350:2129-39.
28.
Weber WA, Petersen V, Schmidt B, et al. Positron emission tomography in
non-small-cell lung cancer: prediction of response to chemotherapy by quanti-
tative assessment of glucose use. J Clin Oncol 2003;21:2651-7.
M
I S E A U P O I N T
164
La Lettre du Cancérologue - Volume XIII - n° 4 - juillet-août 2004
1 / 3 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !