– Un espace T1si pour tous x, y, points distincts de X, il existe un ouvert O, tel que y∈ O, mais x /∈ O
– Un espace T2(ou Hausdorff) si pour tous x, y, points distincts de X, il existe deux ouverts, Ox, et
Oy, tels que x∈ Ox,y∈ Oy, et Ox∩ Oy=φ.
– on dit que Xest r´egulier si pour tout x∈X, pour tout ferm´e C⊂X,x /∈C, il existe deux ouverts
Ox, et OC, contenant x, et Crespectivement, tels que Ox∩ OC=φ.
– Un espace T3si Xest T1, et r´egulier. (On dit ´egalement Hausdorff r´egulier.)
– Un espace T4(ou normal) si Xest T1, et si, ´etant donn´es deux ferm´es disjoints de X,C1et C2, il
existe deux ouverts disjoints O1, et O2, tels que C1⊂ O1, et C2⊂ O2.
Evidemment, T4⇒T3⇒T2⇒T1. Les caract´erisations suivantes sont ´egalement utiles :
Lemme 1.2.2 1. Un espace Xest T1si et seulement si les singletons {x} ⊂ Xsont des ferm´es.
2. Un espace est r´egulier si et seulement si les voisinages ferm´es de chaque point constituent une
base de voisinages.
D´emonstration: 1- Soit {x}un singleton dans X. La propri´et´e T1implique que chaque point du
compl´ementaire de {x}est contenu dans un ouvert O, ne contenant pas x. Le compl´ementaire de {x}
est donc ouvert. Inversement, si l’on suppose que tout singleton est ferm´e, et x, y sont deux points
distincts de X, alors le compl´ementaire de {x}est un ouvert contenant y, mais pas x.
2- Supposons que les voisinages ferm´es de chaque point constituent une base de voisinages dans X.
Soient x, et C, comme dans (3). Le compl´ementaire X−C, de C, est un ouvert contenant x, donc,
d’apr`es l’hypoth`ese, contient aussi un voisinage ferm´e, F, de x. On prend pour OC, le compl´ementaire
de F, et pour Ox, n’importe quel voisinage ouvert de x, contenu dans F. Inversement, supposons que X
est r´egulier. Soient xun point de X, et Oun voisinage ouvert de X. La r´egularit´e de Ximplique qu’il
existe un ouvert U, contenant le compl´ementaire de O, et un ouvert V, contenant x, tels que U ∩ V =φ.
Le compl´ementaire de Uest un ferm´e contenant V, et contenu dans O
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Les axiomes le plus souvent utilis´es en topologie sont T2et T4. Par exemple Rest un espace normal.
Plus g´en´eralement, tout espace m´etrique est un espace normal. Habituellement, un espace de Hausdorff
est appel´e simplement un espace s´epar´e (sans autres pr´ecisions.)
1.3 Axiomes de d´enombrabilit´e.
D´efinition 1.3.1 Un espace topologique S
1. Est s´eparable si Scontient un sous ensemble d´enombrable dense.
2. Satisfait le premier axiome de d´enombrabilit´e (D1), si chaque point de Sadmet une base de
voisinages, qui est d´enombrable.
3. Satisfait le second axiome de d´enombrabilit´e (D2), si la topologie de Sest `a base d´enombrable.
Tout espace m´etrique satisfait D1. Un espace m´etrique satisfait D2 si et seulement si il est s´eparable.
Tout espace qui satisfait D2 est s´eparable. La r´eciproque est fausse : voir R, avec la topologie engendr´ee
par les {[a, b[, a, b ∈R}.
1.4 Treillis des topologies.
1.4.1 Comparaison des topologies.
D´efinition 1.4.1 (Topologie plus fine.) Soient deux topologies τ1, et τ2sur un ensemble X. On dit
que τ2est plus fine que τ1, si tout ouvert de τ1est aussi un ouvert pour τ2. C’est `a dire, si τ1⊂τ2.
Remarque 1.4.2 Deux topologies τ1et τ2ne sont pas obligatoirement comparables. La topologie la
plus fine sur un ensemble est la topologie discr`ete (dans laquelle toute partie de Xest un ouvert.) La
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