Sommaire
ÉDITORIAL
La Lettre d’ORL et de chirurgie cervico-faciale 321 - avril-mai-juin 2010 | 3
N° 321 - avril-mai-juin 2010
ÉDITORIAL 3
Deux sens trop souvent oubliés : l’odorat et le goût
M. François
TRIBUNE 4
Le goût de l’intérieur
J.M. Lecerf
DOSSIER THÉMATIQUE 5
Imagerie des troubles de l’odorat
P. Bonfils, M. Devars du Maine, D. Malinvaud, O. Laccourreye
Drogues et sensations : le nez dans tous ses états
D.Touzeau
Les anosmies congénitales
P. Bonfils, A. Moya-Plana, M. Devars du Maine
Perception du goût : sommes-nous tous égaux ?
A.M. Le Bon, L. Briand
Les explorations fonctionnelles respiratoires nasales
J.F. Papon
CAS CLINIQUES 30
Sténose choanale post-radique : une complication rare
de la radiothérapie des carcinomes nasopharyngés
B. Bouaity, A. Aljalil, K. Nadour, M. Chihani, H. Attifi, N. Errami, B. Hemmaoui, F. Benariba
FICHES TECHNIQUES 33
Exploration d’un trouble du goût
P. Bonfils, M. Devars du Maine, O. Laccourreye, D. Malinvaud
Exploration d’un trouble de l’odorat
P. Bonfils, M. Devars du Maine, P. Faulcon, D. Malinvaud
REVUE DE PRESSE 36
Résumés de la littérature internationale
M. François
EN PLUS...
Agenda I 37
Numéro spécial
Odorat Deux sens trop
souvent oubliés :
l’odorat et le goût
Two senses too often forgotten:
smell and taste
M. François (Service ORL, hôpital Robert-Debré, Paris)
L
a perception des odeurs de notre
environnement et de la saveur des
aliments sont des composantes de
notre qualité de vie dont on ne prend
conscience que lorsqu’on en est privé. En
effet, le goût et l’odorat ont une fonction
d’alerte (perception d’une odeur de brûlé
ou du caractère avarié des aliments) et
une fonction hédonique. Ils jouent aussi
un rôle très important dans les processus
mnésiques (dont l’exemple le plus connu
est la madeleine de Marcel Proust).
Les récepteurs de ces deux sens étant situés
au niveau des fosses nasales et de la cavité
buccale, l’ORL est en première ligne pour
explorer un trouble du gt ou de l’odorat.
Tout commence par un interrogatoire
précis décrivant le trouble ressenti et son
histoire. Lexamen clinique vient ensuite.
Il doit être minutieux. Ces deux premières
étapes suffisent souvent pour diagnosti-
quer le trouble et orienter vers une étio-
logie. L’imagerie des troubles de l’odorat
bénéficie des progrès technologiques
cents. Mais il ne faut pas se noyer sous
une avalanche d’images et il est nécessaire
de bien choisir les examens à réaliser en
fonction des données recherchées pour
guider la thérapeutique, en particulier si
une intervention chirurgicale est envisagée.
Les tests subjectifs gustatifs et olfactifs
se développent et sont relativement
accessibles ; en revanche, les potentiels
évoqués, qu’ils soient gustatifs ou olfac-
tifs, sont du domaine de la recherche
fondamentale ou clinique et ne sont pas
disponibles en routine.
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