DOSSIER THÉMATIQUE Les estrogènes locaux après cancer du sein Topical estrogen therapy after breast cancer Florence Coussy*, Marc Espié** L es femmes traitées par chimiothérapie ou hormonothérapie pour un carcinome mammaire peuvent présenter des troubles climatériques, conséquences des traitements reçus. Les effets cliniques et psychiques de cet état peuvent avoir des conséquences majeures sur la qualité de vie. Le traitement hormonal substitutif (THS) a pour but de diminuer les effets cliniques (bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, etc.) et métaboliques de la carence estrogénique. L’utilisation de ce traitement soulève différentes questions, dont le risque de récidive majoré ou non lors de l’utilisation d’un THS et du rapport bénéfice/risque quant à l’utilisation de ce traitement. Actuellement, le THS reste contre-indiqué chez les patientes ayant eu un cancer du sein. Les estrogènes locaux, existant sous différentes formes, peuvent alors être une alternative pour le traitement des troubles urogénitaux liés à la carence estrogénique. Ils permettent un confort local, une meilleure trophicité de la muqueuse, diminuant ainsi la sécheresse vaginale, le risque d’infection, d’incontinence urinaire et peuvent améliorer la vie sexuelle. Le passage sanguin systémique de ces traitements est faible, mais peut limiter leur utilisation. Conséquences des traitements du cancer du sein Les traitements du cancer du sein peuvent avoir des conséquences sur l’imprégnation hormonale des patientes. La chimiothérapie peut provoquer un état de ménopause temporaire ou définitive, lié à la toxicité ovarienne des molécules utilisées. Bines a mis en évidence qu’un tiers des patientes de moins de 40 ans ayant reçu une chimiothérapie à base d’anthracycline présentent une ménopause précoce. Près de 96 % des patientes de plus de 40 ans ont de tels symptômes partiellement réversibles (1). Le but de l’hormonothérapie utilisée dans le traitement du cancer mammaire hormonosensible est de diminuer l’imprégnation estrogénique du tissu mammaire. Le tamoxifène, modulateur sélectif des récepteurs aux estrogènes, a une action agoniste ou antagoniste en fonction de la localisation des récepteurs aux estrogènes. Son action antagoniste sur les récepteurs hormonaux du tissu mammaire est le but recherché. Par ailleurs, il possède une action agoniste sur les récepteurs hormonaux de l’endomètre, des os, mais aussi du vagin, de la vulve et des voies urinaires basses. Les antiaromatases ont un mode d’action différent, inhibant l’aromatase, enzyme permettant la transformation des androgènes en estrogènes. Ces différents modes d’action expliquent que les patientes traitées par antiaromatase se plaignent plus fréquemment de sécheresse vaginale que celles traitées par tamoxifène. Dans l’étude ATAC, une sécheresse vaginale est rapportée chez 17,3 % et une dyspareunie chez 18,5 % des femmes traitées par antiaromatase versus 9,1 % pour la sécheresse vaginale et 8,1 % pour les dyspareunies dans le groupe traité par tamoxifène (2). Contrairement aux bouffées de chaleur qui peuvent s’amender, les symptômes vaginaux ont tendance à s’aggraver au cours du temps. Au niveau vaginal, la diminution des estrogènes circulants est étroitement corrélée avec la diminution de la flore saprophyte du vagin (bacilles de Doderlein), l’augmentation du pH, la modification de la morphologie de l’épithélium vaginal, la * Chef de clinique, centre des maladies du sein, hôpital Saint-Louis, Paris. ** Chef de service, centre des maladies du sein, hôpital Saint-Louis, Paris. La Lettre du Sénologue • n° 57 - juillet-août-septembre 2012 | Séno 57sept.indd 25 25 10/10/12 09:48 Mots-clés Estrogènes locaux Cancer du sein Atrophie uro-génitale Sécheresse vaginale Highlights » Patients treated for breast cancer can present uro-genital symptoms (vaginal dryness, urogenital infection…) because of treatments like chemotherapy and hormonotherapy. The estrogenic deficiency induced by these treatments can have a therapeutic purpose but has bad consequences on the quality of life of the patients. » The oral hormone replacement therapy is contraindicated for breast cancer survivors. In first intention, vaginal lubricant or moisturizer must be prescribed. » In case of recurency of the symptoms, a local treatment by promestrien or estriol can be proposed, with minimal dose. The systemic absorption of vaginal estrogens is small. Patient must be informed about the few number of studies but about the safety of this use. Keywords Topical estrogen Breast cancer Urogenial atrophy Vaginal dryness Points forts »» Les patientes traitées pour un cancer du sein peuvent présenter des symptômes urogénitaux gênants (sécheresse vaginale, atrophie et infection urogénitale) liés aux traitements reçus : chimiothérapie et hormonothérapie. La carence estrogénique induite par ces traitements peut avoir un but thérapeutique, mais a des conséquences néfastes sur la qualité de vie des patientes. »» Le traitement hormonal substitutif oral reste contre-indiqué lors d’un antécédent de cancer mammaire. En première intention, un traitement par lubrifiant ou hydratant doit être prescrit. »» En cas de persistance des symptômes, un traitement local par promestriène ou estriol peut être proposé, en recherchant la dose minimale efficace. Le passage systémique de ces traitements, limitant leur utilisation, est minime, voire nul. La patiente doit être informée du nombre d’études limité, mais également des résultats rassurants de cette utilisation. diminution de la vascularisation et des sécrétions vaginales. Les différents traitements du cancer du sein peuvent donc avoir des conséquences sur la trophicité du vagin (atrophie, sécheresse, etc.) pouvant être associées à un risque d’infection et d’inflammation majoré ainsi que des signes fonctionnels urinaires (dysurie, incontinence urinaire, etc.) via l’atrophie des cellules lisses du tractus uro-génital. L’atrophie vaginale est l’un des déterminants les plus importants de la fonction sexuelle avec un impact important sur la qualité de vie. Estrogènes locaux Spécialités Dans le monde, le traitement estrogénique local existe sous différentes formes (ovules, crèmes, comprimés et anneaux) et les préparations peuvent être également différentes : estriol, 17 bêtaestradiol ou estrogènes de synthèse (estrogènes conjugués équins, promestriène). En France, les estrogènes locaux existent sous forme d’estriol ou de promestriène et sont présentés sous forme de crème, comprimé ou ovule. Certaines préparations contiennent une association d’estriol et de progestérone (Florgynal®, Trophigil®). Il existe 2 dosages d’estriol pour les capsules vaginales : 0,2 mg (en association avec de la progestérone) et 0,5 mg (estriol seul : Physiogine®). Le promestriène se présente sous forme de capsule vaginale dosée à 10 mg ou de crème (Colpotrophine®). Pharmacocinétique Les estrogènes locaux induisent la prolifération et une lubrification de l’épithélium vaginal rendu atrophique par les traitements. Ils aident à la restauration de la flore et du pH vaginal. Les estrogènes sont absorbés par la paroi vaginale et les effets peuvent ne pas être seulement locaux. L’importance de leur absorption est dépendante de la dose et de la formulation. La plupart des galéniques ont une absorption et un passage systémique minimes, voire nuls. Ils n’altèrent donc pas le métabolisme hépatique. Le promestriène a une action presque exclusivement locale et son passage systémique est très faible. L’étude princeps de Wolff et al. (3) chez 27 femmes suivies pour cancer gynécologique ou mammaire a évalué les taux plasmatiques hormonaux (FSH, estrone, estradiol) après 40 jours d’utilisation de promestriène. À la fin du traitement, aucune variation des dosages hormonaux n’est retrouvée, ce qui suggère l’absence de passage systémique de cette molécule. Ces résultats ont été confirmés par l’étude plus récente de Del Pup et al. (4). Quinze femmes suivies pour un cancer gynécologique ont été traitées par promestriène 10 mg pendant 1 mois, les dosages d’estrone avant et après traitement vaginal ne varient pas de façon significative. L’estriol, métabolite de l'estradiol et de l'estrone, est nettement moins actif que ces 2 derniers. L’étude de Biglia et al. (5), réalisée chez 18 patientes ayant un antécédent de cancer du sein, montre après 12 semaines d’utilisation d’estrogènes locaux (estriol ou estradiol) une augmentation minime du taux d’estradiol circulant (3,5 pg/ml) associée à une diminution non significative des taux d’hormone folliculostimulante (FSH) et d’hormone lutéinisante (LH). Kendall et al. ont étudié le taux d’estrogènes circulants après utilisation d’estradiol vaginal (Vagifem®) chez 6 patientes traitées par antiaromatase (6). Ils ont mis en évidence une augmentation significative du taux d’estrogènes circulants (de ≤ 5 pmol de base à en moyenne 72 pmol/l après 2 semaines).Ils soulignent le risque d’interférence entre le traitement estrogénique local et le traitement antihormonal. Le faible nombre de patientes et l’utilisation d’estradiol vaginal (non commercialisé en France) sont les principales limites de cette étude, mais ce sont les seules données que nous avons sur l’utilisation des estrogènes locaux en association avec les antiaromatases. La connaissance du taux précis d’estrogènes circulants des différentes présentations paraît indispensable, mais reste difficile en pratique. De plus, l’absorption varie en fonction de la durée du traitement et diminue avec l’amélioration de la trophicité vaginale. Elle est donc maximale au début du traitement. 26 | La Lettre du Sénologue • n° 57 - juillet-août-septembre 2012 Séno 57sept.indd 26 10/10/12 09:48 DOSSIER THÉMATIQUE Utilisation des estrogènes locaux après un cancer du sein ? Peu d’études ont évalué les conséquences de l’utilisation des estrogènes locaux après un cancer du sein (tableau). Leurs analyses suggèrent l’absence de surrisque de récidive lors de l’utilisation d’estrogènes locaux. Ces résultats sont à pondérer avec la durée d’utilisation, le type d’estrogènes utilisés et le nombre d’années de suivi des patientes. Vassilopoulou-Sellin et al. (7) ont étudié 49 cas de femmes suivies pour un cancer du sein. Six d’entre elles ont utilisé des estrogènes conjugués équins sous forme de crème vaginale : aucune n’a eu de récidive pendant un suivi de 8 ans. O’Meara et al. (8) ont étudié le risque de récidive et la mortalité en fonction de la prise ou non d’estrogènes locaux. Le risque de récidive locale ou à distance (RR = 0,46 ; IC95 : 0,21-1,01) et la mortalité (RR = 0,37 ; IC95 : 0,11-1,21) ne sont pas augmentés dans le groupe utilisant des estrogènes locaux. L’étude rétrospective de Dew et al. (9) a évalué 69 cas de patientes utilisant un traitement estrogénique local pour symptômes vaginaux dans une population totale de 1 472 patientes suivies pour un cancer du sein. L’intervalle médian entre le diagnostic de cancer et le début de la prise d’estrogènes est de 5,25 ans. Il y a eu 9 % de récidives dans ce groupe et 22,4 % dans la population totale. Le faible nombre de patientes et la courte durée d’utilisation du traitement sont les principales limites de cette étude. Ces résultats suggèrent l’absence d’association entre la prise d’estrogènes locaux et le risque de récidive du cancer du sein. Il faut bien sûr pondérer ces données face à l’absence d’essai prospectif randomisé, au suivi limité et au type d’estrogènes utilisés, différents de ceux actuellement prescrits en France. Utilisation chez les patientes après un cancer du sein Chez les patientes ayant eu un cancer du sein, les thérapeutiques non hormonales sont préférables. Les lubrifiants et les hydratants seront utilisés en première intention. Si les symptômes persistent, l’utilisation des estrogènes locaux est possible. L’utilisation de promestriène et de faible dosage d’estriol (0,2 mg) est préférable. Ce traitement doit être commencé à faible dose et, si besoin, augmenté progressivement afin de permettre une maturation de la muqueuse et une diminution de l’absorption vaginale. L’évaluation clinique sera réalisée au moins Tableau. Études évaluant le risque de récidive (locale et à distance) de la prise d’estrogènes locaux après un cancer du sein. Auteur Année Nombre de patientes Type de traitement local Médiane d’utilisation (mois) Suivi (ans) Risque de récidive VassilopoulosSellin et al. (7) 1997 6 Estrogènes conjugués équins 47 8 Aucune récidive O’Meara et al. (8) 2001 75 Estrogènes conjugués équins Diénestrol - 3,7 0,46 (IC95 : 0,21-1,01) Dew et al. (9) 2003 69 Estriol Estradiol 12 5,5 0,57 (IC95 : 0,2-1,58) après 4 semaines de traitement. Les estrogènes locaux actuellement utilisés en France n’augmentent pas le risque d’hyperplasie endométriale. Lubrifiants et hydratants Les lubrifiants sont associés à un soulagement de très courte durée. Les hydratants sont des polymères insolubles et hydrophiles. Ce sont des produits “bio-adhésifs” se liant aux mucines et aux cellules épithéliales de la paroi vaginale, retenant ainsi l’eau. Ils sont éliminés par le renouvellement des cellules épithéliales. Les effets bénéfiques sur les symptômes liés à l’atrophie vaginale sont surtout associés à des propriétés tampon qui conduisent à une réduction du pH vaginal. Une revue de la Cochrane (19 essais) met en évidence la supériorité des différentes formes d’estrogènes locaux sur l’atrophie vaginale en les comparant aux gels non hormonaux (10). Biglia et al. ont comparé l’efficacité d’estrogènes locaux et d’hydratants (type Replens®) chez 32 patientes ayant un antécédent de cancer mammaire : les hydratants ont un effet de courte durée contrairement aux estrogènes, ce qui en limite principalement l’utilisation (5). Alternatives ➤➤ Les traitements à base de phytoestrogènes, comme les isoflavones de soja et de trèfle rouge, ont des effets de type estrogéniques. Leurs prises orales permettraient d’augmenter la maturation vaginale. Il n’y a pas de données concernant l’innocuité chez les femmes ayant eu un cancer du sein. ➤➤ La pilocarpine peut stimuler la lubrification vaginale. Une amélioration significative de la sécheresse vaginale a été notée chez des femmes ayant des signes Références bibliographiques (suite) 1. Bines J, Oleske DM, Cobleigh MA. Ovarian function in premenopausal women treated with adjuvant chemotherapy for breast cancer. J Clin Oncol 1996;14:1718-29. 2. Fallowf ield L , Cella D, Cuzick J, Francis S, Locker G, Howell A. Quality of life of postmenopausal women in the arimidex, tamoxifen, alone or in combination (atac) adjuvant breast cancer trial. J Clin Oncol 2004;22:4261-71. 3. Wolff JP, Cachelou R, Gueritee N. Absence of systemic hormonal effects in an oestradiol diether topically active on the vaginal mucosa. Maturitas 1982;4:23946. 4. Del Pup L, Postruznik D, Corona G. Effect of one-month treatment with vaginal promestriene on serum estrone sulfate levels in cancer patients: a pilot study. Maturitas 2012;72:93-4. 5. Biglia N, Peano E, Sgandurra P et al. Low-dose vaginal estrogens or vaginal moisturizer in breast cancer survivors with urogenital atrophy: a preliminary study. Gynecol Endocrinol 2010;26:404-12. 6. Kendall A, Dowsett M, Folkerd E, Smith I. Caution: vaginal estradiol appears to be contraindicated in postmenopausal women on adjuvant aromatase inhibitors. Ann Oncol 2006;17:584-7. 7. Vassilopoulou-Sellin R, Theriault R, Klein MJ. Estrogen replacement therapy in women with prior diagnosis and treatment for breast cancer. Gynecol Oncol 1997;65:89-93. La Lettre du Sénologue • n° 57 - juillet-août-septembre 2012 | Séno 57sept.indd 27 27 10/10/12 09:48 DOSSIER THÉMATIQUE Hormones avant et après cancer du sein liés à l’atrophie après une chimiothérapie (11). ➤➤ Différents SERM (Selective Estrogen-Receptor Modulator) ont été évalués pour l’amélioration des symptômes vaginaux. Le lasofoxifène et l’ospemifène semblent avoir de bons résultats, mais d’autres études sont nécessaires avant leur mise sur le marché dans cette indication (12). ➤➤ L’application locale de déhydroépiandrostérone semble augmenter la maturation vaginale et améliorer l’atrophie vaginale (13). Ce traitement reste à l’étude et n’a pas été évalué chez les patientes ayant eu un cancer du sein. ➤➤ Quant à l’application de testostérone vaginale, une étude réalisée chez 20 patientes ayant eu un cancer du sein et ayant des symptômes de sécheresse vaginale sous antiaromatase a mis en évidence une amélioration des symptômes vaginaux sans augmentation du taux d’estrogène ou de testostérone (14). Ces données restent limitées. Conclusion Il existe peu d’études évaluant le risque des estrogènes locaux chez les patientes ayant eu un cancer du sein. Les résultats sont pourtant encourageants : absence de surrisque de récidive et amélioration des symptômes urogénitaux et de la qualité de vie. L’absorption des estrogènes locaux utilisés en France est minime, rendant le risque éventuel de stimulation des cellules cancéreuses, via le passage systémique, peu important. La prudence et l’absence d’essai randomisé sur ce type de traitement nous amènent à prescrire dans un premier temps des thérapeutiques non hormonales qui, le plus souvent, ont un effet limité dans le temps. Les estrogènes locaux, prescrits en cas d’échec de ces premiers traitements, permettent une bonne amélioration des symptômes vaginaux, entraînant un gain de qualité de vie chez les patientes après un cancer du sein.■ Références bibliographiques 8. O'Meara ES, Rossing MA, Daling JR, Elmore JG, Barlow WE, Weiss NS. Hormone replacement therapy after a diagnosis of breast cancer in relation to recurrence and mortality. J Natl Cancer Inst 2001;93:754-62. 9. Dew JE, Wren BG, Eden JA. A cohort study of topical vaginal estrogen therapy in women previously treated for breast cancer. Climacteric 2003;6:45-52. 10. Suckling J, Lethaby A, Kennedy R. Local oestrogen for vaginal atrophy in postmenopausal women. Cochrane Database Syst Rev 2006;(4):CD001500. 11. Le Veque FG. Oral pilocarpine to treat vaginal xerosis associated with chemotherapy-induced amenorrhea in premenopausal women. ASCO Annual Meeting Proceedings 2004;8099. 12. Tan O, Bradshaw K, Carr BR. Management of vulvovaginal atrophy-related sexual dysfunction in postmenopausal women: an up-to-date review. Menopause 2012;19:109-17. 13. Panjari M, Davis SR. Vaginal DHEA to treat menopause related atrophy: a review of the evidence. Maturitas 2011;70:22-5. 14. Witherby S, Johnson J, Wood M, Muss H. Topical testosterone for breast cancer patients with vaginal atrophy related to aromatase inhibitors: a phase I/II study. Oncologist 2011; 16(4):424-31. AGENDA septembre à novembre | 2012 26-28 septembre 2012 – Maison de la Chimie, Paris – 4 e congrès national de l'AFSOS sur le thème : Innovation en cancérologie : soins de support et parcours de soins. Renseignements : Eugénie Destandau, COMM Santé. Tél. : +33 (0)5 57 97 00 70. Portable : +33 (0)6 85 22 72 24. Nouveau site : www.comm-sante.com 14-16 novembre 2012 – CNIT, Paris – 34es Journées de la Société française de sénologie et de pathologie mammaire sur le thème : Acquis et limites. Renseignement : SFSPM, Michèle Peter, 8, quai de L'Ill, 67400 Illkirch. Tél. 06 31 24 27 59. E-mail : [email protected] 29-30 novembre 2012 – Université François-Rabelais, Tours – 23 e congrès de la Société française d’oncologie gynécologique (SFOG) sur le thème : Ciblage diagnostique et thérapeutique en oncologie gynécologique. Renseignements et inscription : Com&Co, Étienne Jarry, 9, bd Kabylie, 13016 Marseille. Tél. : 04 91 09 70 53 – Fax : 04 96 15 33 08. E-mail : ejarry@comnco. com – Internet : www.comnco.com 28 | La Lettre du Sénologue • n° 57 - juillet-août-septembre 2012 Séno 57sept.indd 28 10/10/12 09:48