• Hydratants :
Replens® et Mucogyne®
(polycarbophile), Geliofil®, Véa Olio®,
ovules au calendula® (non remboursés)
• Ovules d’huiles essentielles
• Lubrifiants :
Sensilub®, Taido®, Monansens®,
Saugella gel®, efficacité de plus longue
durée...
Encadré 2. Traitements non hormonaux.
• Levure de bière vivante 0,05 g
• Hydrolat de
Calendula officinalis
0,25 g
• HE
Lavendula angustifola
• HE
Cupressus sempervirens
0,01 g
• HE
Salvia officinalis
• Witespol qsp 1 ovule de 1 g n° 12
À faire préparer en pharmacie, utiliser moule
à suppo sitoire pour nourrisson
Encadré 3. Ovules d’huiles essen-
tielles (HE).
• Estrogènes topiques
– Promestriène : Colpotrophine®, Colposeptine®
– Pas de diffusion systématique
– Aval de la FDA
– Estriol® : Trophicrème®, Trophigil®, Physiogine®
– Léger passage systémique
– Discuité
– Mention légale : contre-indication relative en cas
d’antécédent de cancer du sein
• À dose minimal efficace
Encadré 1. Traitements hormonaux locaux.
416 | La Lettre du Cancérologue • Vol. XVIII - n° 8 - octobre 2009
Prise en charge par le gynécologue de ville
DOSSIER THÉMATIQUE
Sexualité et cancers féminins
générale et qu’il n’y a aucune variation des taux
d’estrone (E1) ou d’estradiol (E2).
Pour l’estriol (E3), si on observe un pic plasmatique
1 heure après son administration intravaginale,
celui-ci est transitoire, et les taux d’estrone (E1) et
d’estradiol (E2) ne sont pas modifiés (5, 6).
Cependant, il faut remarquer que toutes ces études
sont relativement anciennes et ont été conduites
chez des femmes ménopausées indemnes de patho-
logie.
À notre connaissance, aucune étude pharmacolo-
gique portant sur des femmes traitées par antiaro-
matases ou tamoxifène n’a été publiée.
Enfin, tous ces produits ont une mention légale de
contre-indication (relative) en cas d’antécédent de
cancer du sein.
On dispose également de préparations non hormo-
nales (encadré 2).
Et l’on peut également faire préparer en pharmacie
des ovules d’huiles essentielles (encadré 3).
Conclusion
Le rôle du gynécologue ne se limite pas, bien
évidemment, à la prescription de tel ou tel topique ;
questionnement et écoute permettent d’appré-
cier le retentissement psychoaffectif global de la
maladie et des traitements, et d’aider la patiente à
retrouver confiance en son corps. Le repérage d’un
syndrome dépressif, de problèmes de couple, etc.
peut conduire à orienter la patiente vers une consul-
tation spécialisée. ■
1. Cella D, Fallowfield L, Barker P et al. ATAC Trialists’ Group.
Quality of life of postmenopausal women in the ATAC trial
after completion of five years’adjuvant treatment for early
breast cancer. Breast Cancer Res Treat 2006;100:273-84.
2. Ganz PA, Rowland JH, Desmond K et al. Life after breast
cancer: understanding women’s health-related quality of
life and sexual fonctioning. J Clin Oncol 1998;16:501-14.
3. Wolff JP, Cachelou R, Guéritée N. Absence of systemic
hormonal effects in an oestradiol diether topically active on
the vaginal mucosa. Maturitas 1982;4:239-46.
4. Bonneton A, Dechaud H. Absence d’influence du promes-
triène administré par voie vaginale sur le taux circulant des
hormones et protéines hépatiques estrogénodépendantes
de la femme ménopausée. Gynecol 1992;43(1):45-8.
5. Kikovic PM, Cortes-Prieto J, Milojevic S et al.The treat-
ment of postmenopausal atrophy with Ovestin® vaginal
cream or suppositories: clinical, endocrinological and
safety aspects. Maturitas 1980;2:275-82.
6. Mattsson LA, Cullberg G. Vaginal absorption of two
estriol preparations: a comparative study in postmeno-
pausal women. Acta Obstet Gynecol Scand 1983;62:393-6.
Références bibliographiques