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que f~ est essentiellement surJectif, i.e. que tout Z' 4tale sur X'
"provient" d'un Z 4tale sur X . Utilisant le fait que f est un
hom4omorphisme universel, et la plains fid41it~ de f*, on est ramen~ au
eas oG X , X', Z' sont affines, speetres dlarmeaux A, A t , B'. Ecrivaut
A' comme limite inductive de ses sous-A-alg~bres de type fini Ai, B'
provient d'une alg~bre 4tale B! sur un A! (cf.E~A IV 8), ce qui nous
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ram~ne sm cas oG A' est enti~re et de ~ype fini sur A , donc finie sur
A. On a alors un A isomorphisme A'=~ A"/J, ou A ''~-- A [tl,...tn! et
J est un id4al de A" . Ecrivant J comme limite inductive de see sous-
id4aux Ji de type fini~ et posant A!l = A"/Ji ' on aura encore
A' = li~i. Ai' , donc B' provient d'une alg~bre gtale B!l sur un A!l (loco
citato). D'autre part, comme Spec A'--~Spec A est surjectif, il enest
de m~me des Spec A~ -,Spec A , de plus on v~rifie facilement qua puisque
Spec A' --)Spec A est radiciel, il en est de mSme de Spec A~ -~ Spec A
pour i assez grand (appliquer E~A IV 1.9.9 ~ Spec A(*)). Cela nous ram&ne
au cam o~ A' est un des A~ ,donc de pr4sentation finie sur A .
Cela prouve la premiere assertion de 2.1. Le fait que % et
f* soient des 6quivalences quasi-inverses l'une de l'autre en r~sulte
aussitSt.
Oorollaire 1.2. Soient F un faisceauab41ien sur X , F t son image
inverse sur X', alors les homomorphismes cauoniques
(.) Ri(X,F) --3 ~i(x,,~,)
sont des isomorphismes. De mSme, si F I est un faisceau ab61ien sur X',
F son image sur X , les homomorphismes canoniques (,) sont des isomor-
phismes.
(*) Soit S. c S=Spec A l~ensemble des s E S tels que la fibre de
i
X.=Spec A~ ens soit derang s~parable i. Alors, les S. sont des parties
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constructibles de S (EGA IV 9.7.9) formant une famille croissante, leur
r~union est S d'apr~s l'hypoth~se sur S'=Spec A' > Set le fait que les
fibres de S~ sont des schemas noeth~riens. On a donc S=S i pour i assez
grand, par EGA IV 1.9.9, cqfd.
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