Avant de commencer la démonstration, remarquons que les hypothèses (i)
et (ii) entraînent que HomM(ls, F) est un espace vectoriel de dimension finie
pour tout E,F eM. De plus, un sous-objet d'un objet Ede Mest connu
lorsqu'on connaît le sous-espace vectoriel correspondant de o(E); l'ensemble
des sous-objets de Es'identifie ainsi àun sous-ensemble réticulé de l'ensemble
des sous-espaces vectoriels de v(E); en particulier, Eest de longueurfinie. On
ades résultats analogues pour les objets quotients.
D'autre part, si EeM, nous noterons MEMEla sous-catégorie pleine de M
formée des quotients FIG, où Fest isomorphe àun sous-objet d'un
En(n entier >0quelconque).
Enfin, si Eest un objet de M, et si Xest une partie de V(E), nous dirons
que Xengendre Esi tout sous-objet Fde Etel que u(F) DXest égal àE.
Démonstration du théorème 3
a) Le cas fini; une majoration.
C'est celui où il existe un objet EdeMtel que MEME=M. Soit n=rang^u(E).
Lemme 2. Soit Fun objet de Mpouvant être engendré par un
élément (cf. ci-dessus). On a
Par hypothèse, on peut écrire Fcomme quotient F]/F2i où Fxest
isomorphe àun sous-objet d'un Emtpour mconvenable. Soit xeu(F)
engendrant Fet soit xxun élément de u{Fx)dont l'image dans v(F) est x.
Soit Gle plus petit sous-objet de Emtel que o(G) contienne xl.On aGCFx
et l'image de Gdans F=Fl/F1est égale àF. Il suffit donc de prouver que
xzngKv{G) n2.Si m72, c'est évident. Supposons donc que m>n.Ona
X! ey(G) C=7)?. Soient yu...,ymles composantes de xu
considéré comme élément de u(E)m.Puisque m>n,il existe des ateK, non
tous nuls, tels que Vaiyi=o.Or les atdéfinissent un morphisme surjectif
Em-> E; si Nest le noyau de ce morphisme, on aN- £T/7Î ~1,comme on le
voit facilement. D'autre part, on axxeu(N), d'où GCNpuisque Xj
engendre G. On adonc obtenu un plongement de Gdans EEm~~ l\d'où le
lemme, en raisonnant par récurrence sur m.
b) Le cas fini; construction d3un générateur projectif
Les hypothèses étant les mêmes que ci-dessus, on choisit un objet Pde M
pouvant être engendré par un élément xeu(P), et tel que u(P) soit de rang
maximum parmi ceux jouissant de cette propriété. C'est possible en vertu du
Lemme 2.