[Division euclidienne \TS spé ISN
Mettons nous d’accord :
1. ∀n∈Net ∀a∈N∗∃!(q,r) couple d’entiers naturels vérifiant : n=a×q+rET 0 6r<a.
nest le dividende, ale diviseur, qle quotient et rle reste.
∀signifie « pour tout » ; ∃signifie « il existe » et ∃! signifie « il existe un unique ».
C’est la division euclidienne qui signifie que l’on peut partager nobjets pour apersonnes (chacune recevant
qobjets) et qu’ensuite il restera robjets (à noter qu’alors le reste rest forcément strictement plus petit que le
diviseur asinon la division/ le partage n’est pas finie et qu’il peut être nul quand la division est entière, c’est à dire
que le partage est total).
2. Comment obtenir le reste et le quotient à l’aide d’une calculatrice de lycée ?
(a) Sur un exemple. On cherche le quotient et le reste de 75 divisé par 7 :
On calcule 75 ÷7=10,71....
On isole alors 10 et l’on fait 10 ×7=70 puis 75 −70 =5 et l’on a : 75 =7×10 +5.
(b) Analyse mathématique : la fonction « partie entière ».
Pour tout nombre réel x, on définit E(x) comme le plus grand entier plus petit que x.
Ainsi E(10,71) =10 E(π)=3E(0,8759) =0E(−1,245) = −2.
On la définit ainsi : ∀x∈R,∃!q∈Ntel que q6x<q+1, on a alors E(x)=q
La fonction partie entière Es’appelle « floor » en anglais et ne doit pas être confondue avec la fonction tron-
cature qui supprime la partie décimale, en effet : E(−0,78) = −1 alors que la troncature de -0,78 est 0.
(c) Ainsi 10 =E(10,71.. .) est le quotient et 75 −7×10 est le reste de 75 ÷7.
Donc 75 =7×E(75/7) +ravec r=75 −7×E(75/7).
C’est à dire que si on divise un entier npar un autre entier non nul d, on aura :
n=d×E(n/d)+[n−d×E(n/d)]
3. Et en Python ?
// permet d’obtenir le quotient entier de la division euclidienne : 75//7 =10.
% permet d’obtenir le reste de la division euclidienne : 75%7 =5.
Donc ∀n∈Net ∀d∈N∗, on a : n=d×[n//d]+[n%r]
Les maths avec Gaston :
1. Gaston tourne depuis longtemps, en supposant que toutes les
bouteilles sont apparentes, peux-tu déterminer combien de
tours il a effectué ?
2. Quelles sont les numéros qu’il a affecté à la première bouteille ?
à la deuxième ? à la dixième ?
Les modulos :
1. Considérons la série de nombres suivants :
123 4 56 7 89 10 11 12 . . .
Tous les nombres du type 2 +3×n(avec n∈N) sont écris en rouge car ils font partis de la même famille : on dit
qu’ils sont égaux modulos 3, car ils ont tous le même reste dans la division euclidienne par 3.
On dira que deux nombres sont égaux modulo(n) quand ils ont le même reste dans la division euclidienne par n.
On notera cette égalité ≡. Par exemple : 8 ≡5 modulo(3).
2. Remarque importante : tout multiple de 3 est égal à 0 modulo 3.
Plus généralement, pour tout n∈N, tout multiple de nest égal à 0 moduo n.
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