Les vecteurs - Biomycologie

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Les vecteurs
Nelly Contet-Audonneau
MCU-PH
CHU DE NANCY
DCEM1 Mai 2010
Dr N Contet-Audonneau
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Items
N° 79. Ectoparasitose cutanée (Tiques, poux,
puces aussi N° 329 prurit)
N° 99. Paludisme (N° 190 Convulsions, 199,
203, 230)
N° 102. Pathologie infectieuse chez les migrants
N° 107. Voyage en pays tropical conseils avant
le départ
N° 197 Douleurs thoraciques (maladie de
Chagas ) N° 250 Insuffisance cardiaque, N° 309
ECG)
Dr N Contet-Audonneau
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Les parasitoses transmises par des
vecteurs
Paludisme
Leishmanioses
Maladie de Chagas
Maladie du sommeil
Filarioses lymphatiques
Babésiose ou piroplasmose
Dr N Contet-Audonneau
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Définition d’un vecteur :
Arthropode hématophage assurant la
transmission active d ’un agent
infectieux d ’un vertébré à un autre
vertébré.
Dr N Contet-Audonneau
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Définition d’un vecteur : transmetteur
d’un parasite par piqûre
Arthropodes hématophages piqueurs
(insectes ou acariens)
hébergent la forme infestante du parasite
(le parasite s’y développe)
Vont au devant du réservoir de parasites
pour contracter le parasitisme
Puis vont vers l’hôte réceptif pour lui
transmettre les formes infestantes
C’est un hôte intermédiaire actif
Dr N Contet-Audonneau
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Vecteur : hôte intermédiaire actif
Un vecteur biologique est indispensable
au cycle vital du parasite, il assure
maturation et parfois multiplication
Exemples : glossine ou mouche tsé-tsé
pour la maladie du sommeil, anophèle
pour le paludisme, phlébotome pour la
leishmaniose
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Transporteurs
Vecteurs mécaniques ont un simple rôle
de transport non indispensable pour le
cycle vital du parasite (mouches
transportent les kystes d’amibes)
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Système vectoriel
Entre l’agent pathogène et l’arthropode vecteur,
il existe une spécificité parasitaire étroite
Temps d’incubation extrinsèque : arthropode
infecté devient un arthropode infectant. Ce
temps peut être plus long par basse température
Un vecteur infectant le reste toute sa vie. Sa
longévité n’est pas écourtée
Parfois transmission verticale de la femelle à sa
descendance (arthropode réservoir naturel)
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Compétence vectorielle
Aptitude de l’arthropode à assurer le développement et
la transmission d’un pathogène
Certains sont sensibles à la température
Bioécologie du vecteur, rôle de :
Ŕ
Ŕ
Ŕ
Ŕ
Ŕ
Ŕ
Ŕ
Ŕ
La densité en vecteurs
La dispersion
Les préférences trophiques
Cycle d’agressivité
Cycle gonadotrophique
Gîtes de repos
Longévité
Préférences écologiques (écosystèmes des différents stades)
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Rôle pathogène des vecteurs
Vecteurs de maladies dues à
Ŕ des protozoaires (plasmodies, leishmanies,
trypanosomes)
Ŕ des helminthes (filaires)
Ŕ des virus (arbovirus de Arthropod Borne
Virus)
Ŕ des bactéries (rickettsies, borrelias, bacille de
la peste)
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Rôle pathogène des vecteurs
La piqûre :
Ŕ Trompe dans le système capillaire de l’hôte
(moustiques)
Ŕ Hématome qui est ensuite aspiré (taons)
Ŕ Injection de salive, digestion des tissus puis
aspiration des substances liquéfiées (histosiphon des
acariens)
Ŕ Salive est toxique et allergisante
Ŕ Transmission mécanique (seringue)
Ŕ Transmission biologique (vecteur hôte d’un agent
pathogène)
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Caractéristiques des Arthropodes
vecteurs (Entomologie)
Exosquelette chitineux, corps composé de segments
Respiration par les téguments ou par des canaux
(système de trachées)
Croissance par mues, parfois métamorphose
Sexes séparés
Œuf, larve, nymphe, adulte
Particularité : phénomène de la diapause, suspension
des métabolismes entraînant la survie de l’arthropode à
tous les stades
A certains stades l’arthropode parasite doit se nourrir de
sang pour la suite de son développement
2 groupes : les acariens et les insectes
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Dr N Contet-Audonneau
ANOFEL Parasitologie-Mycologie 1998
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Arthropodes vecteurs
(Entomologie)
Acariens = chélicérates (bouche munie de
chélicères), 4 paires de pattes à l’état adulte :
tiques
Ŕ Tiques molles : Argas
Ŕ Tiques dures : Ixodes, Dermacentor et Ripicephalus
Insectes = mandibulates (bouche munie de
mandibules), 3 paires de pattes à l’état adulte :
Ŕ Diptères (2 ailes) : simulies, phlébotomes, culicoides,
moustiques, glossines, taons
Ŕ Siphonaptères (Absence d’aile): puces
Ŕ Anoploures (Absence d’aile): poux
Ŕ Hémiptères (reliquats d’ailes) : punaises
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Les insectes vecteurs
Métamorphoses incomplètes (les
différents stades de développement se
ressemblent) : Hémimétaboles
Ŕ Sans ailes : poux
Ŕ Avec ailes : punaises
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Les insectes vecteurs
Métamorphoses complètes (les différents stades
de développement ont une morphologie très
différente) : Holométaboles
Ŕ Sans aile : Siphonaptères (puces)
Ŕ Une paire d’ailes : Diptères
L’adulte sort de la pupe par un clapet circulaire :
orthorraphes (larves acéphales)
Ŕ Mouches (glossine)
L’adulte sort de la nymphe par une fente dorsale :
cyclorraphes
Ŕ Antennes courtes (<5 articles) : brachycères (chrysops)
Ŕ Antennes longues(>5 articles): nématocères
> 1 cm : moustiques
< 0,4 cm : moucherons (simulie, phlébotome,
culicoides)Dr N Contet-Audonneau
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Les Simulies
Cosmopolites (1550 espèces, 40 genres), eaux vives,
tous les climats, déplacements considérables (X 100
km).
Adultes : moucherons noirs, mesurent 2 à 3 mm, corps
massif, dos bossu.
Ŕ Antennes formées de 11 articles, mais sont courtes
Ŕ Yeux contigus chez le mâle, séparés chez la femelle
Ŕ Seule la femelle est hématophage
La piqûre est douloureuse et peut entraîner des
réactions cutanées chez l’homme
Bétail : mortalité élevée par envenimation
Activité diurne
Gîte : près des eaux très courantes, fortement
oxygénées, végétation basse
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Les Simulies
Simulium damnosum est le vecteur de
Onchocerca volvulus agent d’une filariose
: l’onchocercose (Cécité des rivières)
Autres espèces :
Ŕ Transmission de Mansonella ozzardi en
Amazonie
Ŕ Rôle de nuisance (piqûre) dans nos régions,
en arctique, nord du Canada….
Ŕ Envenimation du bétail
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Dr N Contet-Audonneau
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Les Simulies
Stades : œufs (8 jours ou plus), larves
(supports immergés) se nourrissent de
plancton. Développement en 10 à 15
jours. Hibernation possible. Nymphes
développement en 2 à 10 jours. Adultes
durée de vie de 4 semaines, stade
gonadotrophique 5 J
Alimentation : jus sucré des plantes,
femelles hématophages
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Genre Simulium
Savane (++ longévité, forêt)
Distances de vols : plusieurs dizaines de
km
Simulium damnosum : Afrique occidentale
et centrale
Simulium neavi : Afrique
orientale,péninsule arabique
Autres espèces vectrices en Amazonie et
en Equateur
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Les Phlébotomes
Ecologie mal connue (600 espèces), vivent dans des
climats chauds, humides ou arides (Nice, Marseille,
Montpellier)
Adultes de 2 à 4 mm, peu colorés, tête angle de 45°
avec le thorax, grands yeux noirs
Antennes longues, ailes soyeuses, pattes longues et
grêles,
Piqûre douleur variable
Activité crépusculaire
Gîtes : crevasses, fissures. Les femelles pondent dans
des endroits riches en matières organiques non
aquatiques
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Genre Phlébotomus
Vecteur des leishmanioses (Phlebotomus
ariari L. eurasiatiques et africaine,
Lutzomyia L.américaines)
Ŕ Cycle selvatique zoonotique ( réservoir chien
leishmaniose méditerranéenne)
Ŕ Cycle semi domestique
Ŕ Cycle anthroponotique
Ŕ Cycle urbain (réservoir homme)
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Les Phlébotomes
Vecteurs de 35 virus : arboviroses
Ŕ Phlébovirus (fièvre à phlébotomes, bassin
méditerranéen)
Ŕ Vésiculovirus (stomatite vésiculeuse)
Ŕ Orbivirus (Amérique tropicale)
Vecteur de la barthonellose ou maladie de
Carrion(Barthonella bacilliformis), pays
andins comme le Pérou
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Les Cératopogonidés : "culicoïdes "
Biologie mal connue, 1000 espèces
Femelles hématophages (animal ou
insecte)
Dispersion faible (500 m)
Longévité : 1 mois
Adulte très petits (< 1,5 mm), clairs, ailes à
cellules radiales en forme de 8, tachetées
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Les Cératopogonidés : "culicoïdes "
Graves maladies du bétail
Transmission de virus : Virus Oropouche
en Amazonie
Transmission de filaires du genre
Mansonella (Amérique tropicale, Antilles,
forêts d’Afrique occidentale et centrale
Nuisance du fait des piqûres (réaction
érythémateuse intense, œdème, prurit)
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Les Cératopogonidés : "culicoïdes "
Œufs en chapelet : éclosion en quelques
jours
Larve semi aquatiques (eaux peu
profondes, douces, saumâtres ou salées.
Larves vermiformes, 4 stades (deux
semaines à plusieurs mois)
Nymphe donne un adulte en quelques
jours (vivent dans la boue, les végétaux en
décomposition)
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Les moustiques
3000 espèces connues
Diptères, famille des Culicidae
Importance considérable en médecine :
paludisme, arboviroses, filarioses
lymphatiques
Transmission par les agents pathogènes
présents dans les glandes salivaires du
moustique durant toute sa vie
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Les moustiques
Eau nécessaire pour les œufs, les larves, les
nymphes
Œufs
Ŕ Isolés chez l’Anophèle
Ŕ Collés à un support chez les Aedes
Ŕ Agglomérés chez les Culex (radeau flottant)
Femelle vivent 2 mois
Dispersion : vol plusieurs km
Périodes défavorables : femelles fécondées au
repos ou œufs durables
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Moustique : Anophèles
Certaines espèces sont cosmopolites, d’autres sont présentes dans
les zones chaudes de la terre (exemple : A. gambiae et A.funestus
en Afrique)
Eaux calmes (douces ou salées), propres, petite taille
Piquent la nuit (nocturnes et endophiles), incitation à la piqûre :
chaleur humidité teneur en CO² de l’air
Ils transmettent :
Ŕ Des méningo-encéphalites virales
Ŕ La filariose de Bancroft
Ŕ Le paludisme (toutes les espèces sont des vecteurs potentiels)
Gamétocytes, ookyste puis sporozoites dans les glandes
salivaires (en 10 J). Restera infestant toute sa vie
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Moustique : Les Culex
Culex pipiens pipiens et C. P. fatigans
Eaux calmes, polluées ou non
Cosmopolites et régions chaudes
Transmission
Ŕ Filaire de Bancroft
Ŕ Encéphalite japonaise (oiseaux, porc,
homme)
Ŕ Méningo-encéphalite de Saint-Louis
(arbovirose)
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Les Aedes
Cosmopolites, mais les espèces dangereuses vivent
dans les régions chaudes (Aedes aegypti actif quand T°
supérieure à 23°C, collection d’eau minime, œufs
résistent à la dessiccation)
Aedes albopictus
Activité diurne
Rayon d’action long : 40 km
Transmission d’arboviroses (Réservoirs naturels
populations animales): virus du Chikungunyia, fièvre
jaune (singes), dengue…
Transmission d’une filariose lymphatique : la
wuchereriose
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Les glossines
Mouches tsé-tsé vectrices de la maladie
du sommeil sont rencontrées uniquement
en Afrique (30 espèces en Afrique
subsaharienne)
Transmission à l’homme et aux animaux
des Trypanosomes (maladies :
trypanosomoses)
Taille 1 à 2 cm, trompe horizontale et ailes
repliées en ciseaux
Les 2 sexes sont hématophages
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Mouches : Les glossines
Deux espèces
Ŕ Forêts humides, cours d’eau : Glossina palpalis
Ŕ Régions sèches, savanes : Glossina morsitans
Sédentaires ou migrations saisonnières
Piquent le jour aux heures chaudes
Parfois le soir : G.fusca
Piqûre douloureuse
Sont attirées par les couleurs sombres (pièges à
glossine)
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Mouches : Les glossines
Ponte d’une volumineuse larve, qui va
s’enfoncer dans la terre, dans un endroit abrité
du soleil, se transforme en pupe brune (éclosion
en quelques semaines)
G. palpalis est vecteur de Trypanosoma
gambiense et de T. brucei (trypanosomoses
animales)
G. morsitans vecteur de T. rhodesiense et de
trypanosomoses animales
G.tachynoides (trypanosomoses animales)
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Les Chrysops
Famille des tabanidés (Taons) 3000 espèces
Insectes cosmopolites, les femelles sont hématophages
Grande taille jusqu’à 2,5 cm, corps massif, tête large, les
mâles ont des yeux contigus
Chrysops : aspect d’une grosse mouche (mouche des
rivières) taches jaunes sur le thorax, est vecteur d’une
filariose, en Afrique uniquement : la loase
Activité diurne, vol très rapide
Ponte d’œufs, larves semi aquatiques se développent en
6 mois à 3 ans, puis nymphe immobile
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Taons : Les Chrysops
Espèces uniquement présentes dans les
forêts, savanes, marécages
Certaines espèces sont autogènes (pas
de besoin en sang), d’autres piquent en
plusieurs fois (transmission mécanique au
sein d’un troupeau)
Rôle pathogène :
Ŕ Transmission de la loase
Ŕ Transmission de trypanosomes animaux, du
charbon et de la tularémie
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Les punaises : les Réduves
Punaises hématophages de la famille des
réduves (genres Triatoma et Rhodnius)
Les réduves sont vectrices de
Trypanosoma cruzi agent de la maladie
de Chagas
Sont présentes en Amérique tropicale
Grande taille, de couleur vive, les deux
sexes sont hématophages
Œufs, larves hématophages, 5 mues, un
adulte ailé
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Les punaises : Réduves
Elles vivent 2 ans dans des terriers, fissures, au
voisinage de leur hôte
Activité nocturne, elles se gorgent de sang sur
l’homme et les animaux endormis.
La piqûre est indolore, dure quelques minutes,
suivie d’une émission de déjections liquides
(peuvent être très riches en trypanosomes)
La contamination de l’homme se fait au niveau
des muqueuses (alimentation) ou par grattage
de la peau
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Les Poux : Pédiculus
Ordre des Anoploures, 500 espèces
Ectoparasites permanents et obligatoires de
mammifères, n’ont pas d’aile
Hématophages (les 2 sexes, et tous les stades)
La piqûre est prurigineuse
Spécificité parasitaire stricte
Seul Pediculus humanus corporis (poux de
corps peut être vecteur de maladies
(rickettsioses et borréliose)
Ŕ Typhus exanthématique, fièvre des tranchées
Ŕ Fièvre récurrente à poux (borréliose)
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Les puces : Pulex et Xenopsylla
Siphonaptères ou puces, hématophages à
l’état adulte
Absence d’aile, corps aplati latérolatéralement
Œuf, larve nymphe
Hôte absent : phénomène de diapause
(jusqu’à 1 an), l’insecte sort de la nymphe
quand stimulus mécanique ou thermique.
Explique les invasions domiciliaires de
puces
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Les puces : Pulex et Xenopsylla
Nuisances , piqûre prurigineuse++
Vectrices de la peste bubonique: Yersinia pestis
Ŕ La peste est habituellement une maladie endémique
épizootique de rongeurs sauvages
Ŕ Puces de rongeurs (rats) qui quittent l’animal à sa
mort et vont d’hôte en hôte jusqu’à l’homme
Ŕ L’épidémie peut se poursuivre par l’infection de puces
humaines
Ŕ (Ou par voie aérienne si l’homme est atteint de peste
pulmonaire)
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Les acariens : les tiques
Deux groupes de vecteurs :
Les argasidés : tiques molles (1 cm)
Ŕ
Ŕ
Ŕ
Ŕ
Rostre en position ventrale
Peau madréporique
Œuf, larve hématophage puis nymphe
Transmission de Borrelia (fièvres récurrentes)
Les ixodidés : (tiques dures)
Ŕ
Ŕ
Ŕ
Ŕ
Rostre en position terminale
Téguments colorés
Dimorphisme sexuel
Mâle ayant un écusson dorsal
Vivent très longtemps
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Les argasidés : tiques molles
Argas
Ŕ Parasite du pigeon
Ŕ Chez l’homme réactions prurigineuses
Ŕ Endophiles
Ornithodore
Ŕ Biotope : les porcheries, terriers de rongeurs
sauvages
Ŕ Agent de borrelioses, transmission par la salive et les
glandes coxales (situées à l’insertion des pattes)
Ŕ Durée de vie 10 à 20 ans
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Les ixodidés : tiques dures
Cosmopolites
Femelle pond 1000 à 20 000 œufs après un
repas sanguin d’une durée de 2 à 3 jours
(accouplement sur le sol ou sur l’hôte)
Maturation des œufs en 1 mois
Larve puis nymphe (repas sanguin pris à
chaque fois sur des animaux différents)
Biotopes variables :
Ŕ Espèces exophiles à la recherche d’hôtes vertébrés
(chassent à l’affût)
Ŕ Espèces endophiles (nids, terriers)
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Les ixodidés : tiques dures
Ixodidés : 3 espèces importante comme
vecteurs, Ixodes ricinus, Dermacentor,
Ripicephalus
Ixodes ricinus
Ŕ Fréquent en France
Ŕ Réservoir : oiseaux, mammifères sauvages
Ŕ Forêts giboyeuses
Ŕ Larves, nymphes et adultes hématophages
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Les ixodidés : tiques dures
Ixodes ricinus
Paralysie ascendante à tique (neurotoxine)
Maladie de Lyme : spirochétose ou borréliose due à Borrelia burgdorferi
Ŕ Maladie professionnelle des forestiers
Arbovirose: Virus de l’encéphalite verno-estivale ou encéphalite russe
(vaccin TICOVAC)
Babésiose ou piroplasmose, infection due à un protozoaire : Babesia
divergens et microti
Dermacentor :
Ŕ rickettsioses (USA ) : fièvre des Montagnes rocheuses, fièvre Q,
Ŕ Arbovirose : fièvre à tique du Colorado
Ŕ Tularémie (Francisela tularensis),
Ripicephalus :
Ŕ Rickettsiose : la fièvre boutonneuse méditerranéenne (Rickettsia
conori). Répartition régions méditerranéennes (olivier)
Dr N Contet-Audonneau
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Les ixodidés : tiques dures
Autres pathologies transmises par les
tiques
Ŕ La babésiose ou piroplasmose, due à un
hématozoaire de mammifères (bovidés):
Babesia
Ŕ La babésiose est fréquente chez le chien
Ŕ Elle peut toucher l’homme splénectomisé
(hématozoaire)
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Cyclops: crustacé d’eau douce
Par ingestion d’eau douce contenant le
Cyclops, petit crustacé microscopique, on
peut contracter une filariose sous-cutanée
: la dracunculose (Filaire de Médine) due à
Dracunculus medinensis
Eau douce
Pays chauds :Péninsule arabique, Inde,
Afrique (vallée du Nil et Afrique
intertropicale)
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Vecteur
Filaire
Simulies
Onchocerca
Protozoaire
Bactérie
Virus
Leishmanies
Barthonella
Bacilliformis
Arbovirus (Phlébovirus
(onchocercose)
Mansonella
(filariose des séreuses)
Phlébotomes
(leishmanioses)
Vésiculovirus, orbivirus)
(bathonellose)
Culicoides
Mansonella
Anophèles
Wuchereria
(filariose lymphatique)
encéphalite)
Culex
Wuchereria
Arbovirus (encéphalite
(filariose lymphatique)
japonaise, méningoencéphalite de St Louis)
Aedes
Wuchereria
Arbovirus(chikungunya
(filariose lymphatique)
. Fièvre jaune, dengue)
Glossines
Arbovirus (Oropouche)
(filariose des séreuses)
Plasmodies (paludisme)
Trypanosoma
gambiense,
rhodesiense
(maladie
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sommeil)
du
Arbovirus (méningo-
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Vecteur
Filaire
Protozoaire
Bactérie
Chrysops
Loa-loa (filariose
àLoa-Loa=loase)
Trypanosomes
animaux
Bacillus anthracus
(Charbon) Tularémie
Virus
Trypanosoma cruzi
(maladie de
Chagas)
Punaise
(Réduve)
Poux de corps
Borrelia (fièvre
récurrente à poux)
Rickettsies (typhus et
fièvre des tranchées)
puces
Yersinia pestis (peste
bubonique)
Tique Argasidés
Borrelia (fièvre
récurrentes)
Babesia
(piroplasmose=
babésiose)
Borrelia (maladie de
Lyme=spirochétose=borr
éliose,)
Arbovirus
encéphalite
russe
Tique
Dermacentor
Rickettsies (fièvres
pourprées, Q,
Arbovirus
Tique
Ripicephalus
Rickettsies (fièvre
boutonneuse
méditerranéenne)
Tique Ixodes
ricinus
Cyclops
Dracunculus
medinensis (F. de
Dr N Contet-Audonneau
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