7.1. DIFFRACTION PAR UNE OUVERTURE PLANE DANS LES CONDITIONS DE FRAUNHOFER5
Nous obtenons enfin l’´eclairement en Men prenant le carr´e du module :
I(M) = K2A2
0sinc2
πα0−αa
λ0
sinc2
πβ0−βb
λ0
Le graphe de la fonction f(u) = sinc uest repr´esent´e figure ci-dessous.
Nous constatons que :
1. fpr´esente un maximum absolu, appel´e maximum principal, ´egal `a 1
en u= 0 ;
2. fs’annule pour u=nπ avec nentier non nul ;
3. entre deux z´eros successifs, fpr´esente un maximum secondaire ; on
commet une erreur n´egligeable en situant le maxima au milieu de deux
z´eros successifs ; avec f(3π/2) = 0,04 et f(5π/2) = 0,016, on peut
affirmer que ces maxima secondaires sont n´egligeables devant le maxi-
mum principal.
On obtient alors par homoth´etie et translation, les graphes de Iα0, β0
`a α0et β0fix´e repr´esent´ees sur la figure et les graphes I(x, y) `a xou yfix´e
repr´esent´e sur la figure
Il en r´esulte les faits suivants :
1. L’intensit´e lumineuse Iα0, β0est maximum pour α0=αet β0=β,
c’est-`a-dire pour u=u0, c’est-`a-dire pour le rayon lumineux non d´evi´e,
c’est-`a-dire respectant les lois de l’optique g´eom´etrique : Mest alors
l’image S0de S`a travers le syst`eme optique constitu´e des deux len-
tilles du montage de Fraunhofer. Ce r´esultat s’interpr`ete comme un
ph´enom`ene d’interf´erences constructives : sur S0, la condition de stig-
matisme (SP S0) = constante assure en effet que toutes les ondes
´emises par les sources secondaires fictives sont en phase. On peut
g´en´eraliser ce r´esultat `a toutes les formes d’ouvertures :
– Dans un ph´enom`ene de diffraction de Fraunhofer, l’´eclairement est
maximal sur l’image g´eom´etrique de la source.
2. L’essentiel de l’´energie lumineuse est concentr´ee dans la frange cen-
trale de diffraction, centr´ee sur l’image g´eom´etrique S0de la source S
et de demi-largeur λ0/a et λ0/b. Ainsi on retrouve dans la figure de
diffraction les dimensions caract´eristiques de la forme de l’ouverture
diffractante. Les cˆot´es aet bde l’ouverture rectangulaire interviennent
dans les dimensions de la figure de diffraction par leurs inverses 1/a
et 1/b de telle sorte que pour b= 2a, les franges sont plus longues sur
uxque sur uy. Nous admettrons la g´en´eralisation de ce r´esultat :