ENGEES 2001 Epreuve A - Commune PC / PSI PREMIERE PARTIE 1) La fonction est continue sur R Sur [0; +1[ t2 e donc t >e 2 t2 +zt t +zt = t2 e t2 +Re (z)t t2 t2 Re (z)t = t2 Re (z)t e t2 +Re (z)t de limite 1:0 = 0 si t tend vers +1 . est intégrable sur [0; +1[ . L’étude de limite est la même sur ] 1; 0] donc t t2 +zt >e est intégrable sur R pour la calcul on remarque que : 8x 2 R : +1 e t2 +xt x2 =4 dt = e 1 I(x) = 2) On doit dériver une intégrale à paramètre : Soit j(x; t) = e pour tout t réel la fonction x x 2 x2 ) + 2 4 (t x 2 et donc en faisant le changement de variable u = t Z t2 + xt = p (t+ix)2 > j(x; t) est C 1 sur R e Z +1 e u2 du 1 x2 4 t2 2ixt+x2 =e R et admet la dérivée partielle : @j (x; t) = ( 2it + 2x)e @x t2 2itx+x2 t2 +x2 pour tout x réel la fonction t > j(x; t) est continue sur R et t2 jj(x; t)j = t2 e nulle quand t ! 1 donc est intégrable sur R . @j (x; t) est continue sur R et t2 pour tout x réel la fonction t > @x t ! 1 donc est intégrable sur R . Domination pour (x; t) 2 [a; b] 2 @j @x (x; t) 2ex t3 e 2 = ex t2 t2 e t2 admet une limite admet une limite nulle quand R : On note A = max(jaj ; jbj) @j (x; t) = j 2it + 2xj e @x t2 +x2 2 2eA (jtj + A) e t2 fonction indépendante de x et intégrable sur R (toujours des fonctions continues négligeables devant 1=t2 en qui établit les hypothèses de domination . D’où : J 2 C 1 (R) et : 0 J (x) = Z +1 1 @j (x; t)dt @x calcul de J 0 : J 0 (x) = Z = ie (On reconnaît la dérivée de t >e +1 1 x2 Z t2 2itx @j (x; t)dt = @x +1 ( 2t 1 ). Z +1 ( 2it + 2x)e t2 2itx+x2 1 2ix) e t2 2itx 2 dt = iex h e dt t2 2ix it >+1 t > 1 1 ) , ce Or e t2 2ix = e t2 de limite nulle en La fonction est constante , elle vaut p 1 J0(x) = 0 en x = 0 donc p J(x) = t2 + iyt = 8y 2 R : iy 2 y 2 ) ) I(iy) = e 2 4 p y2 I(iy) = e 4 (t y2 4 y ) 2 J( 3) Soit z = x + iy : t2 + zt = en posant u = t x 2 t2 + xt + iyt = xy x2 +i 4 2 u2 + iyu + . On a donc e t2 +zt u2 +iyu =e e x2 4 +i xy 2 Si on intègre on a : Z +1 e t2 +zt dt = 1 Z +in u2 +iyu e e x2 4 +i xy 2 du = e x2 4 +i xy 2 I(iy) = p e x2 4 2 y +i xy 2 + 4 1 I(z) = p z2 4 exp SECONDE PARTIE 2) La fonction t >e ixt f (t) est continue par morceaux sur R et e ixt f (t) = jf (t)j est intégrable sur R , donc R +1 la fonction fb(x) = 1 e ixt f (t)dt est dé…nie pour tout réel x . 3) utilisons le théorème de continuité d’une intégrale à paramètre: pour tout t réel la fonction pour tout x réel la fonction t x >e domination par jf j : 8(x; t) 2 R ixt >e ixt f (t) est continue sur R f (t) est continue par morceau , intégrable sur R R , jf (x; t)j = jf (t)j , continue par morceaux, intégrable sur R . R fb(x) = R e ixt f (t)dt est continue sur R 4b) C’est le théorème d’approximation uniforme d’une fonction continue par morceaux sur un segment par des fonctions en escalier. Soit " …xé , et g" ainsi construite : On a donc d’une part : : Z n e ixt n jf (t) g" (t)j dt) " Z n e ixt 2" x dt n k D’autre par g" étant en escalier , il existe un partage fai gi=0 de [ n; n] telle que g" soit constante sur ]ai ; ai+1 [: Notons i cette constante. Donc d’après 4a: Z bi+1 g" (t)dt = bi Donc : Z bi+1 e ixt bi an+1 e i Z ixt g" (t)dt = an k X1 i=0 et donc 9X , x X =) Z i Z dt !x >+1 bi+1 e bi ixt dt !x n e n 0 ixt g" (t)dt " >+1 0 En réunissant les 2: 9X , x X =) Z n e" ixt f (t)dt 2" n ce qui assure la limite nulle de fc n 4c) On peut alors décomposer Z +1 ixt e f (t)dt = 1 Z n ixt e f (t)dt + 1 Z n e ixt Z +1 e ixt f (t)dt N1 =) R n 1 jf (t)j dt " (on remarquera que N2 =) R +1 jf (t)j dt " (on remarquera que f (t)dt + n n et majorer chaque morceau : Soit " > 0 R n jf (t)j dt ; et comme f est intégrable : 9N1 , n e ixt f (t)dt 1 N1 ne dépend pas de x) R +1 R +1 ixt jf (t)j dt ; et comme f est intégrable : 9N2 , n e f (t)dt n n N2 ne dépend pas de x) R n 1 Pour un n n max (N1 ; N2 ) on applique le résultat de la question précédente : 9X , x et donc pour x X : R +1 1 Le calcul est le même en e" ixt f (t)dt X =) 4" ce qui assure la limite nulle : Rn e n " ixt f (t)dt 2" lim+1 (fb) = 0 1. TROISIEME PARTIE 1) Si f 2 S , pour p = q = 0 on a : f (x) ! 0 qd x ! 1 . f est continue sur R , admet une limite nulle en 1 donc 9A > 0; jxj A ) jf (x)j 1: f est donc bornée sur ] 1; A]; [A; +1[ et sur [ A; A] car l’image d’un segment par une fonction continue est un segment, donc est bornée. f est bornée sur R. De même f 0 (x) ! 0 qd x ! 1 donc f 0 est bornée sur R . Soit K = supR jf 0 j . D’après l’inégalité des accroissement …nis : (x; y) 2 R , jf (x) f (y)j K jx yj f est K-lipschitzienne 2) Si f 2 S , S L1cm (R) : f est continue sur R et de la forme O( x12 ) en 1 , donc f est intégrable sur R . S est non vide : e 02S S est stable par combinaisons linéaires : Soit f et g dans S et (q) 8 (p; q) ; lim xp ( f + g) 1 (x) = et deux scalaires on a lim xp f (q) (x) + 1 lim xp g (q) (x) = 0 1 donc S est un SEV de L1cm (R) . 3) La fonction A(x) = e xp A(x) = xp e A0 (x) = ax2 ax2 est bien C 1 sur R et : = x2 p=2 e ax2 tend vers 0 en 2ax'(x) ; donc xp A0 (x) = 2a x2 1 , car l’exponentielle de x2 l’emporte sur la puissance. (p+1)=2 e x2 2 > 1 0 par récurrence on montre que : 8q ; A(q) (x) = Pq (x)e x où Pq est une fonction polynômiale . C’est vrai pour q = 0 et 2 2 q = 1 . Et si A(q) (x) = Pq (x)e x alors A(q+1) (x) = Pq0 (x) 2xPq (x) e x et Pq+1 = Pq0 2XPq est bien un polynôme. Notons Q son degré et Q son coe¢ cient dominant. 2 p+Q e x Qx L’exponentielle l’emporte sur toute puissance donc 8p; q 2 N ; xp A(q) (x) Donc 2 t >e t 2S 4) Si f 2 S , alors f 0 est C 1 et 8p; q 2 N ; xp (f 0 )(q) (x) = xp f (q+1) (x) ! 1 = Q x2 p+Q 2 e x2 ! 1 0 . 0 , donc f0 2 S Notons g(x) = xf (x) : g est C 1 ; et 8p 2 N ; xp g(x) = xp+1 f (x) ! 1 0 (q) et 8q 1 ; la formule de Leibniz donne (g) (x) = xf (q) (x) + qf (q 1) (x) et donc : h i lim xp g (q) (x) = lim xp xf (q) (x) + qf (q 1)(x) = 0 1 1 Donc g2S f 2 S ) f 0 2 S . Donc par récurrence f (q) 2 S : vrai pour q = 0 et pour q = 1 Si f (q) 2 S alors f (q) 0 2 S en appliquant le résultat précédent à f (q) . De même par récurrence xp f (q) 2 S 5) Posons F (x) = e lim iax p 1 (x F (x)) f (x) . F est C 1 = 0 car jxp F (x)j = jxp f (x)j de limite nulle. F 0 (x) = e iax [ iaf (x) + f 0 (x)] et g1 = iaf + f 0 est une combinaison linéaire d’éléments de S , (f 2 S par hypothèse et f 0 2 S par la question précédente) donc appartient à S . Donc lim (xp F 0 (x)) = lim (xp g1 (x)) = 0 Par récurrence F (q) (x) = e iax vrai pour q = 0 et q = 1 . Si F (q) (x) = e linéaire. En…n 8p ; lim iax gq (x) avec gq 2 S : gq (x) avec gq 2 S alors F (q+1) (x) = e xp F (q) (x) = lim 1 1 iagq (x) + gq0 (x) et gq+1 = iax iagq +gq0 2 S par combinaison (xp gq (x)) = 0 Donc 2S QUATRIEME PARTIE 1) Utilisons le théorème de dérivation des intégrales à paramètres: pour tout t x > '(x; t) = e pour tout x réel t >e ixt ixt f (t) est C 1 sur R de dérivée f (t) et t > ite ixt @' @x (x; t) = ite ixt f (t) . f (t) sont continues sur R et on a les dominations (qui assurent l’intégrabilité) : – e – ixt f (t) ite ixt jf (t)j intégrable sur R (D’après III 2 car f 2 S) f (t) jtf (t)j intégrable sur R (car t On en déduit que fb(x) = R +1 C’est la transformée de Fourier de t 1 e > ixt > tf (t) 2 S d’après III 4 ) f (t)dt est de classe C 1 sur R et (fb)0 (x) = itf (t) qui appartient à S d’après III 4 fb 0 R +1 1 ite ixt f (t)dt = \ itf (t) Par conséquent (fb)0 est à son tour de classe C 1 et par récurrence (fb) est C n et (fb)(n) est la transformée de Fourier de n t > fn (t) ( itf (t)) élément de S vrai pour n = 0 et n = 1 0 1 c c c est la transformée de Fourier de si c’est vrai pour n On a (fb)(n) = fc n . Comme fn 2 S on a (fn ) de classe C et fn t > itxfn (t) = fn+1 (t) 2 S. (fb)(n) est donc C 1 sur R et (fb)(n+1) est la transformée de Fourier de fn+1 2 S: fb 2 C 1 (R) 2) On intègre par parties , en utilisant : e d 0 )(x) = (f Z ixt f (t) = jf (t)j ! 0 qd x ! +1 e ixt 0 f (t)dt = 1 lim B!+1 A! 1 e ixt f (t) Z B A B ixe ixt 1 car f 2 S : ! f (t)dt A = ix lim B!+1 A! 1 Z ! B e ixt f (t)dt A d 0 )(x) = ixfb(x) (f \ (p) )(x) = (ix)p fb(x) . On a vu en II 4 que lim donc (f 1 fb(x) ! 0 . On applique ceci à f (p) , d’où : lim = ixfb(x) 1 xp fb(x) = (p) (x) = 0 car f (p) 2 S ( III 4) . fd Comme pour tout n (fb)(n) est aussi la transformée de Fourier de fn élément de S on a la même propriété pour (fb)(n) Conclusion : f 2 S ) fb 2 S lim 1 3) d (g y )(x) = 4) f (x) = e ax2 ) fb(x) = F (x) = e Z Z ax2 +1 e itx gy (t)dt = 1 +1 Z Z +1 e it(x+y) 1 +1 f (t)dt = fb(x + y) 1 ix du p = p I( p ) = e dt = e a a a 1 1 r (x+y)2 ixy = e ixy f (x) ) Fb(x) = fb(x + y) = e 4a : a ixt at2 ix pua u2 r a e x2 4a QUESTION PRELIMINAIRE Soit x …xé . F (t) = Rx a f (t; u)du est une intégrale à paramètre – la fonction : (t; u) > f (t; u) est continue sur R [a; x] ,De plus on intègre sur un segment ([a; x] ou [x; a] ) donc il est inutile de dominer. Rx la fonction : t > a f (t; u)du est continue sur R . Rx Rx Rx – 8x 2 I , 8t 2 R ; a f (t; u)du jf (t; u)j du g(t)du g(t) jx aj a a – (t) = jx aj g(t) est une fonction indépendante de u , continue et intégrable sur R donc t et d’après le théorème de majoration t Or t > Rx > g(t) jx aj aussi , f (t; u)du est intégrable sur R a > f (t; u) est continue sur R et y est intégrable sur R car jf (t; u)j (t; u) > f (t; u) est une fonction continue sur [ n; n] Rx Rn f (t; u)dt du a n g(t) , intégrable sur R . Rn Rx [a; x] .Donc d’après le théorème de Fubini n a f (t; u)du dt = On a Z a x Z Z +1 f (t; u)dt du x a n lim n >+1 de même lim n >+1 aj Z +1 jf (t; u)j dt du n jx Donc Z Z x a +1 Z +1 g(t)dt du n g(t)dt n Z x a Z a Z +1 f (t; u)dt du =0 f (t; u)dt du =0 n x Z n 1 R +1 R +1 R +1 Rn R n , on peut considérer I(u) = f (t; u)dt et écrire que f (t; u)dt = n f (t; u)dt + n f (t; u)dt + 1 f (t; u)dt 1 1 d’où : Z x Z +1 Z x Z +1 Z x Z n Z x Z n f (t; u)dt du = f (t; u)dt du + f (t; u)dt du + f (t; u)dt du a 1 a = Z a x n +1 Z a f (t; u)dt du + n Z Z n n n x a f (t; u)dt du + a On fait tendre n vers +1 et il reste R x R +1 a 1 f (t; u)dt du = R +1 R x 1 a f (t; u)dt du Z a x Z 1 n f (t; u)dt du 1