Première ES Formulaire maths
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Pourcentages
Pourcentage d’une partie par rapport à un tout
Soit A une partie d’un ensemble E. Si n
E
et n
A
sont es nombres d’éléments de E et de A, la proportion des éléments de A
par rapport à E est le quotient p = n
A
n
E
.
Pourcentage d’évolution : Une grandeur évolue d’une valeur Q
1
à une valeur Q
2
.
• Le rapport Q
2
– Q
1
Q
1
s’appelle le taux d’évolution (ou la variation relative) de Q
1
à Q
2
.
• Soit t tel que Q
2
– Q
1
Q
1
= t
100. On dit t% est le pourcentage d’évolution (ou taux d’ évolution) de Q
1
à Q
2.
Augmenter Q de t%, c’est lui ajouter Q×t
100. Augmenter de t% Q, c’est multiplier Q par le nombre 1 + t
100.
Diminuer Q de t%, c’est lui enlever Q×t
100. Diminuer de t% Q, c’est multiplier Q par le nombre 1 – t
100.
Evolutions successives
Soit une quantité qui subit une évolution relative de taux t
1
% puis une évolution relative de taux t
2
%, alors cette quantité
est multipliée par
1 + t
1
100
×
1 + t
2
100
.
Evolutions réciproques
On définit deux évolutions réciproques : celle de Q
1
à Q
2
et celle de Q
2
à Q
1
. On désigne par t% le taux d’évolution de Q
1
à
Q
2
et par t’% celui de Q
2
à Q
1
.
On a alors :
1 + t
100
×
1 + t'
100
= 1. On dit que t’% est le taux réciproque du taux t%.
Indices
Définir l’ «indice base 100 de cette grandeur correspondant à la valeur Q
1 »
c’est associer à Q
1
la valeur I
1
= 100 et à Q
2
la
valeur I
2
telles que I
1
et I
2
sont proportionnelles à Q
1
et Q
2
.
Les taux d’évolutions relatives pour la quantité Q et les taux d’évolutions relatives pour l’indice I sont égaux.
Second degré
Forme canonique d’un polynôme du second degré : f(x) = ax² + bx + c
Le réel b² - 4ac, noté ∆, est appelé discriminant du polynôme ax² + bx + c
a(x - α)² + β est la forme canonique du polynôme ax² + bx + c. On montre que α = - b
2a et β = - ∆
4a. et f(x) = a
x + b
2a
² - ∆
4a.
Résolution de l’équation du second degré ax² + bx + c = 0
• Si ∆ > 0, l’équation du second degré a deux solutions distinctes : x
1
= -b - ∆
2a et x
2
= -b + ∆
2a .
• Si ∆ = 0, l’équation du second degré a une seule solution : x
0
= - b
2a.
• Si ∆ < 0, l’équation du second degré n’a pas de solution réelle.
Factorisation d’un polynôme du second degré
• Si ∆ > 0 : f(x) = a(x – x
1
)(x – x
2
), où x
1
et x
2
sont les racines de ce polynôme.
• Si ∆ = 0 : f(x) = a(x – x
0
)², où x
0
est la racine double de ce polynôme.
• Si ∆ < 0 : f(x) ne peut pas se factoriser en facteurs du premier degré.
Signe d’un polynôme du second degré
• Si ∆ > 0 : f(x) s’annule pour x = x
1
et pour x = x
2
(on suppose x
1
< x
2
), alors :
- le signe de f(x) est le signe contraire de celui de a si x est compris entre les racines.
- le signe de f(x) est du signe de celui de a si x n’est pas compris entre les racines.
∞
1
2
∞
• Si ∆ = 0, f(x) s’annule pour x = x
0
: son signe est celui de a pour x ≠ x
0
• Si ∆ < 0, f(x) a le même signe que a pour tout réel x.
Représentation graphique d’une fonction polynôme du second degré
Dans le plan rapporté à un repère, la représentation graphique de la fonction f définie par : f(x) = ax² + bx + c (avec a réel
non nul) est une parabole dont le sommet S a pour coordonnées (α; β), où α = - b
2a et β = f(α).
Cette parabole admet pour axe de symétrie la droite d’équation x = α.
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Fonctions numériques
Fonctions de référence
Fonction affine f : x ax + b
Si a > 0, alors f est croissante sur . Si a < 0, alors f est décroissante sur . Si a = 0, alors f est constante sur
.
Fonction carré f : x x²
La fonction carré est décroissante sur ] - +∞ ;0] et croissante sur [0 ; + +∞[.
Sa représentation graphique est une parabole symétrique par rapport à l’axe des ordonnées
Fonction inverse f : x 1
x
La fonction inverse est décroissante sur ] - +∞ ;0[ et décroissante sur ]0 ; + +∞[.
Sa représentation graphique est une hyperbole symétrique par rapport à l’origine du repère.
Fonction polynôme du second degré f : x ax² + bx + c (a ≠ 0)
• Si a > 0, f est décroissante, puis croissante : elle admet un minimum en – b
2a.
• Si a < 0, f est croissante, puis décroissante : elle admet un maximum en – b
2a.
Sa représentation graphique est une parabole qui est symétrique par rapport à la droite d’équation x = - b
2a.
La fonction f définie par f : x ax + b
cx + d avec c ≠ 0 est appelée fonction homographique.
Fonction racine carrée
La fonction f définie sur l’intervalle [0 ; + +∞[ par f : x x est appelée fonction racine carrée.
La fonction racine carrée est strictement croissante sur l’intervalle [0 ; + +∞[.
Fonction cube
La fonction f définie par f : x x
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est appelée fonction cube. Elle est définie sur .
La fonction cube est strictement croissante sur .
La courbe représentative de la fonction cube est symétrique par rapport à l’origine du repère.
Dérivation
Soit f une fonction définie sur un intervalle I, sa représentation graphique dans un repère et A, le point de d’abscisse a.
Taux de variation – Nombre dérivé
Le taux de variation de la fonction f entre a et b, avec a ≠ b, est le quotient f(b) – f(a)
b - a .
Avec b = a + h et h ≠ 0, ce quotient s’écrit (h) = f(a + h) – f(a)
h. Nombre dérivé en a : f’(a) = lim
h→0
f(a+h) - f(a)
h
Tangente en un point à une courbe
Si f est dérivable en a, on appelle tangente en A à la courbe
la droite qui passe par A et qui a pour coefficient directeur
le nombre dérivé f’(a).
Equation de la tangente à
au point d’abscisse a : y = f’(a)(x – a) + f(a)
Dérivée des fonctions usuelles
Fonction inverse f(x) =
x f’(x) = -
x²
Fonction racine carrée f(x) = x f’(x) =
2 x
Dérivées et opérations : Soient u et v deux
fonctions dérivables sur un intervalle I et k un
nombre réel.
(u + v)’ = u’ + v’ (uv)’ = u’v + uv’. (ku)’ = ku’.
(u²)’ = 2u’u.
1
v ’= - v’
v².
u
v ’= u’v – uv’
v² .
Applications de la dérivation
Signe de la dérivée
Si f est croissante sur I, alors f’ ≥ 0 sur I.
Si f est décroissante sur I, alors f’ ≤ 0 sur I.
Si f est constante sur I, alors f’ = 0 sur I.
Si f’ ≥ 0 sur I, alors f est croissante sur I.
Si f’ ≤ 0 sur I ; alors f est décroissante sur I.
Si f’ = 0, alors f est constante sur I.
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I et a appartenant à I.
Extremum d’une fonction
f admet un maximum sur I, atteint en c, signifie que pour tout x de I, f(x) ≤ f(c). M = f(c) est le maximum de f sur I.