h Jeudi 8 décembre 2016 poitiers en 1916 13 Bijouterie dévalisée Pour le centenaire de la Première Guerre mondiale, Gérard Simmat et Jean-Marie Augustin nous font vivre Poitiers en 1916. Un bijoutier de la rue Gambetta est dévalisé le 8 décembre 1916. Mandat postal émis en 1891, par Ed. Miquel dont le magasin d’horlogerie-bijouterie « Aux Fabriques de Genève » se trouvait 31, rue Saint-Porchaire (cette rue qui allait de la rue Bourbeau à la rue du Plat-d’Étain, a été intégrée en 1895 dans la rue qui a pris le nom de Gambetta). L ’Avenir de la Vienne et Le Courrier de la Vienne dans leur numéro du 8 décembre 1916, rendent compte d’un vol très important qui a été commis, au cours de la nuit précédente, chez M. Miquel, horloger-bijoutier, 59, rue Gambetta, dont le magasin a été dévalisé. Les cambrioleurs ont dû s’introduire dans la maison par un couloir séparé de la boutique et qui donne accès dans une cour située à l’arrière. De là, ils ont pénétré dans la cuisine, puis dans la salle à manger. Ils ont ouvert les tiroirs du buffet où M. Miquel avait eu l’imprudence de laisser ses valeurs et son arge nt. Une somme de 3.000 francs a disparu, ainsi que des bons de la défense nationale et des valeurs diverses, pour environ 6.000 francs Dans le magasin, les vitrines ont été vidées en partie et les tiroirs fouillés. Une grande quantité de montres en or, d’alliances, de sautoirs, de brace- Publicité de l’horlogerie-bijouterie-orfèvrerie Dumontet, 17, rue des Cordeliers, le 8 avril 1895. lets, évaluée entre 25.000 et 30.000 francs, a été dérobée. De nombreux écrins vides ont été laissés sur place. Aucune trace d’effraction n’est visible Aucune trace d’effraction n’étant visible nulle part, ni à l’extérieur, ni à l’intérieur, on suppose que le ou les malfaiteurs sont entrés à l’aide d’une fausse clef et qu’ils sont repartis en empruntant le même chemin. En tout cas, le déménagement de presque tous les objets de valeurs a été fait si adroitement que personne ne s’en est aperçu. M. Miquel qui L’horlogerie-bijouterie de Paul Louis, rue Magenta (aujourd’hui Ludovic Cassier), pavoisée pour une fête en l’honneur de Jeanne d’Arc en 1918. couche au-dessus n’a rien entendu. Ce n’est que le matin, en se levant, qu’il s’est aperçu du cambriolage. Dès qu’ils ont été prévenus, le commissaire cen- tral de police et le procureur de la République se sont rendus sur place pour faire les premières constatations et l’enquête se poursuit. Le magasin d’horlogerie-bijouterie Gorini Frères, à l’angle de la place d’Armes et de la rue Carnot, vers 1903.