2. On pose u'(x) =
et v(x) = 1 – x2 . Alors u(x) = –
et v'(x) = – 2x. A l'aide de la formule d'intégration par
parties A =
=
–
. On pose u'(x) =
et v(x) = 2x. Alors u(x) = –
et
v'(x) = 2. On obtient A =
– (
–
) = 0 + 1e0 – (2(– e– 1) – 0 + 2
) =
1 – (2(–e– 1) + 2(– e– 1 + 1)) =
– 1. Interprétation graphique de A: Pour tout x de [0; 1], f(x) 0, donc A est l'aire de
la partie du plan délimitée par l'axe des abscisses, les droites d'équation x = 0 et x = 1 et la courbe C.
3. a) Pour tout réel x de [1; + [ ,
est la primitive de la fonction f qui s'annule en x = 1. Donc F est
dérivable sur [1; + [, et sa dérivée est f(x).
b) On utilise les résultats de la question 2: F(x) =
=
– (
+ 2
) =
=
– 4e– 1 =
– 4e– 1 .
On a vu que
= 0; de plus
= 0 et
= 0, donc
= 0 et
= – 4e– 1 .
c) La courbe représentative de F admet une asymptote horizontale d'équation y = – 4e– 1 en +.
4. L'équation F(x) = – A est équivalente à
– 4e– 1 = – 4e– 1 + 1, équivalent à
= 1, équivalent à
(x + 1)2 = ex , équivalent à 2ln(1 + x) = x pour x dans [1; + [ (car 1 + x > 0).
b) La fonction h est dérivable sur [1; + [ comme somme et composée de fonctions qui le sont;
h'(x) =
– 1 =
0, car 1 + x > 0 et 1 – x 0. Donc la fonction h est strictement décroissante sur [1; + [ .
c) Calcul de la limite
: h(x) = 2ln(1 + x) – x = x(2
– 1) = x(2
– 1).
On sait que
= 0, donc
= 0 et
= 1, donc
lim
x
2ln 1x
1x
1x
x1
= – 1,
donc
= –. De plus, h(1) = 2ln2 – 1 = ln4 – 1 0,4 > 0. La fonction h est continue puisque dérivable et
strictement décroissante de [1; + [ dans ]– ; h(1)], donc par le théorème des valeurs intermédiaires, pour tout réel k
de ]–; h(1)], il existe un unique réel c de [1; + [ tel que h(c) = k.
Comme 0 ]–; h(1)], il existe un unique réel de [1; + [ tel que h() = 0, soit 2ln(1 + ) = .
d) Un encadrement de à 10– 3 près: à l'aide de la calculatrice, on trouve 2,512 < < 2,513.
e) Comme 2ln(1 + ) = , f() = (1 – 2)
= (1 – 2)
= (1 – 2)(1 + )– 2 =
=
dont une
valeur approchée à 10– 3 près est – 0,430.