alg´ebriques du point de vue purement alg´ebrique, comme l’on trouve dans
[27], et notre approche plus g´eom´etrique ; d’autre part un nouveau chapitre
d´edi´e `a l’´etude, dans le mˆeme esprit que notre but initial, des th´eor`emes
de Malmquist sur les ´equations diff´erentielles avec singularit´es essentielles
(voir [24], [25], [26] [11]).
Afin que notre travail puisse ˆetre lu aussi par des ´eventuels ´etudiants
int´eress´es par ce sujet, nous avons fait un effort, d’une part pour que notre
texte soit essentiellement auto-contenu, et, d’autre part, pour que les tech-
niques utilis´ees soient les plus ´el´ementaires possible. Plus pr´ecis´ement, on
a inclus `a la fin du livre, une annexe contenant une petite introduction `a
l’´etude des feuilletages analytiques, qui sert surtout `a fixer les notations
utilis´ees tout au long du texte et `a ´evoquer certains des r´esultats dont on
aura besoin dans la suite, ce qui aidera principalement les non-sp´ecialistes ;
on supposera pourtant que le lecteur est familiaris´e avec les notions et
r´esultats fondamentaux de la g´eom´etrie alg´ebrique et de plusieurs variables
complexes, qui se trouvent d’ailleurs dans la plupart des livres sur ces sujets
et pour lesquels on donnera des r´ef´erences pr´ecises.
Le texte est divis´e en cinq chapitres, num´erot´es I,II,III,IV et V dont le
contenu est d´etaill´e ci-dessous.
Dans le chapitre I on donne d’abord une d´efinition de solution locale
qui contient le cas des solutions ramifi´ees et on utilise le th´eor`eme de la
s´eparatrice de Camacho-Sad ([9]) et une g´en´eralisation du th´eor`eme des
fonctions implicites pour ´etablir un th´eor`eme d’existence pour l’´equation
(1) ; puis on caract´erise le fait que l’´equation (1) soit dans la classe de
Fuchs-Painlev´e ou (ce qui g´en´eralise cette notion) soit dans la classe de
Fuchs-Painlev´e faible ; ce dernier concept a ´et´e d´efini par Bruno Sc´ardua.
Finalement, on introduit une notion d’int´egrale premi`ere rationnelle pour
l’´equation (1) qu’on caract´erise de plusieurs mani`eres.
Comme exemple d’application de la caract´erisation de la classe de Fuchs-
Painlev´e, on ´etudie le cas de l’´equation dite binomiale, c’est-`a-dire, le cas
o`u le polynˆome F(x, y, z) est irr´eductible et de la forme
F(x, y, z) = zm−P(x, y).
C’est dans le chapitre II qu’on se d´etache du contexte de Poincar´e et on
se place dans un autre plus g´en´eral : on consid`ere des ´equations de la forme
½P(x, y, z)dx −Q(x, y, z)dy = 0
F(x, y, z) = 0 ¾(2)
o`u P, Q ∈C[x, y, z] sont premiers entre eux et tels que Fne divise pas Q.
Cela correspond `a ´etudier le feuilletage d´efini par la forme holomorphe
ω:= P dx −Qdy
sur la surface d’´equation F(x, y, z) = 0 ; le cas o`u P=z, Q = 1 correspond
exactement au cas de l’´equation (1). On ´etend les notions de solution,
x