Séminaire Dubreil. Algèbre et théorie des nombres P IERRE G ABRIEL Objets injectifs dans les catégories abéliennes Séminaire Dubreil. Algèbre et théorie des nombres, tome 12, no 2 (1958-1959), exp. no 17, p. 1-32 <http://www.numdam.org/item?id=SD_1958-1959__12_2_A4_0> © Séminaire Dubreil. Algèbre et théorie des nombres (Secrétariat mathématique, Paris), 1958-1959, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire Dubreil. Algèbre et théorie des nombres » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Faculté des Sciences de Paris 17-01 Séminaire P. DUBREIL, DUBREIL-JACOTIN et C. PISOT M.-L, DES et THÉORIE NOMBRES) 2 mars 1959 le langage (ALGÈBRE 1958/59 ...nuée OBJETS INJECTIFS DANS LES CATÉGORIES ABÉLIENNES par Pierre GABRIEL 1 Introduction. Cet exposé est rapport un sur le travail de MATLIS [7 ] . Cependant ’ a été modifie et les méthodes rédacteur s’est des résultats 2. outre en sur les nous excusons Nous ne (A) , (B) A. Si 1 indue tif complu ici pour la dualité sont différentes. Le à donner de nombreux anneaux non Enveloppes injectives Nous employées dans les et à exemples commutatifs et les faisceaux est sur déduire quasi-cohérents. catégories abéliennes. pour les sorites qui suivent. considérerons que dos catégories abéliennes satisfaisant et en axiomes aux (C) : un préordonné valeur dans C , ensemble I, à B. Avec les notations filtrant croissante et P alors la limite inductive de l’ axiome A) , le foncteur additif un système lim P lim (P de existe. P est exacte C. Il existe est On un isomorphe à U générateur de quotient d’une un rappelle que l’axiome d’objets de C ~ C, somme A. équivaut la somme i.e. un objet directe U(I) U objet de C d’ objets identiques à U. tel que tout à l’axiome A’. : directe des A’ : Pour toute famille P.; existe. En outre pour une catégorie abélienne satisfaisant à l’axiome équivaut à (B’) et à (B") s (A)~ 1~axiome famille filtrante croissante de sous-objets de P , alors l’application canonique de lim P. dans P est un monomorphisme B" : Si est une famille filtrante croissante de sous-objets de P , B’ : Si (P.) ~ ~. 3-.. ~* JL est une o (b) et si est Q un ( sup A~ alors dé s igne l’image P. (A) , (B) Les axiomes de sous-objet (C) entraînent et 1 est un monomorphisme is> [5D ) Nous proposons de montrer le seul injectif nous Lnn de M ~ I , où que pour tout M de objet objet inj o c t.i.f de existe i : M2014~ C il existe C (GROTHENDIECK soit 1 tel que 1 1 . On utilise à cette fin la notion et contenu dans M contenant un P) dans P, d ’ extens ion essentielle : Si est contenu dans M un Q ~ M 0 . Il revient au monomorphisme sur M est dules unitaires à gauche sur = P P homothét,ique est une o A un anneau non M nul dans lement si P - M d P C Dans la situation M C P Si est le P d’extensions essentielles de En effet si Q ~ P. = Q C P 0 . Mais Q et si = Q P alors n M Q ~ sup P. non nul de si et seu- hypothèses : M M extension essentielle de Q et filtrante croissante famille sup M le unité, o est extension essentielle de et si si tout élément M e~t extension essentielle de Q Q~ à l’élément commutatif, non Les assortions suivantes résultent directement des - est si tout extension essentielle de module module un M de P dit que l’extension on sous-objet Q de P est nul des que même de dire que tout morphisme de P qui induit un C est la catégorie des moun monomorphisme Lorsque (ECKMANN-SCHOFF) essentielle a Py objet == 0~ == sup (Q est alors H extension essentielle de une P.) (Q = n P.) n M = 0~ (P,) i P . 6 1 P . et donc 0, C .Q.F.D . pour sous-objet Q de P tel que Q ~ M 0 et que soit extension essentielle de 1~image de M dans Q/M : il suffit de prendre Q un sous-objet maximal parmi ceux qui satisfont à l’égalité Q ~ M = 0 (les derniers forment - Si P/Q - Si " M C (M.) ~ P, alors il existe est un == un ensemble inductif famille une d’objets d’après de 2014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014201420142014 C (C) et (B")) . admettant des extensions essentielles ’ ~"~~~ ’ i 6 1 (P.) ~ I , alors ~i ~ T P’ est une extension essentielle de ~i ~ I Mi . "" Démontrons d’abord l’assertion dans le ~ ~ Î~ ’ ~i ’ P2 et soit Q ’ p~ (Q> % o lors bien ou fl p 2 (Q ) 1 soient alors de sous-objet un p~ Q> et alors projections de Qj 0, on Si P 1 § P2 . ~l ~~ ~2 Q1 / Q p2 n Q = o . Dès a~ / / bien p2(Q1) demontre, ou 0 . Or dernier ce et ~l sur peut supposer que c ’est.-,à-àiri -1 (M2) éléments, est réduit à deux I et le résultat est c’est-à-dire 1/£ / 0 ’ les ~2 / o, m p-12 (M2) Q1 G et ~l où cas objet et 0 est contenu ~’~l @ ~2 ~ On déduit le resultat par récurrence dans le en le cas où J est ngn entraîne Fi - que seulement P = o chaque ~’~ N 0 1 = - hypothèse est dans soit irréductible ’ - L’image de 1,E $ N./ l J 0 et son J contient ~i ~ I Pi est extension essentielle de une £f_£ini à un isomorphisme près, automorphisme près ùe T tels dans Î-i , ioe famille finie de 0 o si sous-objet P O Q (N, ) sous-objets et que = . 1 1 = dans 0 j P, de 0 ne soit - ’ " Fi o n’est donc pas nulle. M/Ni1 dans 1 de ° que ~ alors le monomorphisme canonique ~’°~ P.i ;? mais ceci résulte et tels M - - et il suffit donc de montrer que 14 de 1 est un objet de. chaque "filN. i N.. l’irréductibilité de C , il existe un objet 1 I, monomorphisme 1 ; Fî --/, I , défini à un 1’une dcs proprietés caractéristiques suivantes un satisfaites : injectif. I àe Fî est essentielle et I est b , l’extension I >e #,] est essentielle e t I n’admet propre pour C.QaF.Do l’extension a, 0 Q ~ (~i ~ J P. ) / I . Donc que t.i , °+ image Si PROPOSITION (ECKMANN-SCHOPF). - soient sup(Q ’ 1 ? j Pi> , = o . (N. ) si Q dans . ~i ~ I (Îv.i/N,) est une extension essentielle R Par / °, est irréductible 0 si pas intersection d’nie sous-familie de de Q est extension essentielle àe tout 1« C , Q ou généralement Plus de objet un nul si et G 1 i9 1 Pi , ( ~i ~ J Mi) ~ 0 , Q ~ i.e. Y Si . Îvï Q les sous-ensembles finis de parcourt un certain J , - Si générai enfin, où la famille est finie.Dans cas o pas d’extension essentielle I c. est il existe objet injectif, I d. est I dans u : I M de est spit j : M sous-objet ~ J de un surjectif. J/Q se prolongerait en un essentielle de I9 maximal de I a L’objet a...~ car si M de l et un injectives - un z a contenues dans de 1 = 0 Je dis c ba : k serait I c. : k une de alors Montrons que I est se injectif : outre isomorphisme est extension est contraire J extension une serait pas J/Q au et est caractère injectif. et l’extension K prolongent diagramme (f 9 ~. g~ ~ P ~ I ~+ Q . monomorphisme en un (n Q maximal pour la relation Lp essentielle de I et lui est donc J et cet supposons donn le c f = égal~ Les injections ~ ~ IR --~ I Q (p: g . Soit donc Le morphisme un I Q/R 1 = 0 . Alors de est dans Q f . Le reste de l’assertion résulte du caractère sait que qui de c. ~ d. : I 1 est facteur direct dans Q . En outre ô prolonge I un 1 == K o morphisme (~s If Q/R à ne J . Comme dans ce J/Q dans est donc facteur direct dans I I ,~ Q extension J/Q injection, Q le conoyau du morphisme In et Q dans sous-objet I Pour cela et soit Q qu’en e ou (a) : 0 . Soit enfin Q~M= J Alors morphisme i=j que objet injectif un sous-objet isomorphe un te l essentielle satisfaisant à la condition l et dans aurait donc n’est essentielle que si et soit i maximal pour la relation J P ~ J 1 *. car binnn le morphisme canonique de + ~ dans u o et pour toute extension essentielle monomorphisme essentielle maximale de b. M tel pas d’autres extensions monomorphisme j : un d’abord construire va J = Q n’admet I ~ J u s de M -~ J o il exis te On monomorphisme j : monomorphisme un M et injectif LBextension e. et pour tout injectif Sinon soit contient J une inj ectif de 1 . objet injectif tel que M ~ J ~ I et extension injective essentielle de M et un J ~ on 1 . On peut donc supposer que J est extension essentielle de }1. Alors u applique I sur un facteur direct de J 9 ce qui n’est possible que si I = J et si et u J est un is omorphisme. Clair. En effet si e. P se dans plonge I~ P est extension une essentielle de injective P I ; d’où et est donc facteur direct de = alors 1 . / "l’enveloppe in j ec tive (avec M de 1. -Si satisfaisant à la I DEFINITION. - Tout objet ... , alors ont pour enveloppe injective de enve loppe COROLLAIRE 20 - Si dans si d’entre les 0 = N J. , ’’ Nl’ Il ~ ... ~In ... , ... si N , si enfin I, -~ J est sont des N est I1 , sous-objets de irréductibles n’est pas intersection de moins de 0 l’enveloppe injective de l’enveloppe injective décomposition primaire commence d’abord donner quelques exemples. à Zn y ... , ~ ... Et) n alors de J ’------201420142014--2014----2014-20142014-----2014. La dit sera langage). abus de Mn proposition précédente M. poindre à l’horizon, mais nous allons 3. Exemples. a. . h est un anneau non A-modules à b. à c. A gauche unitaires satisfait gradué gauche gradués unitaires, est Soit un anneau ~s un anneau non homomorphisme de commutatif quotients à gauche que tout x E K K K~ soit de la forme est gauche i.e. corps x ~ b- ~ , l’enveloppe injective degré catégorie gauche b, Il, du a unité, K tel que qu’il contenant ~~~~ b~ part 0 il est un et tel 0 Il est K soit ne existe alors A-module à efiet clair que l’extension est essentielle. A-modules des 0 . nuls. On sait non un la est la à ~; l~;~ent intègre des categorie C (~~ ~ (B) et (C) . axiomes aux C avec corps des unité ; à élément unité et pas intersection de deux idéaux à Je dis que élément commutatif à un en A-module injectif t Car si /‘ est un ~~ .A (03BB~-~~ ( ~,~ alors ’~ (~) = 03BB ~ 0 ~ , alors D’ où l’on tires morphisme de ~ pour à ~, ~1 ~ . Si maintenant X ~.- A et o et il existe tel que J ; a 03BB = b idéal à gauche de A A et LP un dans K~ j~- ~ , a, b pas le dépend ne G d. Soit un Je dis que Z et le )B Q [G ] -module, [G] est et que l’on Ainsi dans fil est la Alors Q M et Z un [G] -module [G] = En effet si injectif : prolonge Q(x., M Z ~st B~ . [G] . un , Q un [G~] module est ce [G ] Q ~SA [G ] est M M -module et lo foncteur semi-simple un anneau -module p extension une enveloppe injective est M alors est contenu ~B l’enveloppe injective son Z-torsion, sans et essentielle de injective M . des groupes abéliens. catégorie est si De est /~ ~/~B groupe libre, Q du groupe et enduit donc du fait que se K la formule: lorsque Q ~Z C e. a Z un Q Z h est est exact. Le résultat A de ax ’~~201420142014201420142014~2014. /~B alors 2014~ a [G] l’algèbre Z fini, groupe A/~ morphisme ( : un nombre de est premier, si généralement Z. Plus ~/~ G est un G . Q ~Z soit Z pour n le groupe multiplicatif des n nombres complexes tels que z ces groupes. Comme = 1 assez et est manifestement "contient" tous les groupes de z" grand. une Le groupe Z extension essentielle A/~ Z est en outre divisible, Z est l’enveloppe injective des ~~ On construit ainsi facilement type fini. Ces considérations seront remarquera que le parcourt f. k Tore D les nombres est l’enveloppe injective un corps = Q/(l) généralisées est 1. - somme de tout groupe abélien de dans le directe paragraphe suivante des Z quand p , premiers. commutatif~ A 1~anneau des séries formelles On L’anneau k a pour idéal maximum A est ainsi muni d’une structure de polynômes l et plus I tard que de = k . g. Soit X un est Ci -modules à nous son enve- 1 une sur isomorphe à sous-module sous-module. On ce et donc que c’est injectif et soit C aux la (Chevalley [8] ) . verra ~, : catégorie (il), (B) et (~ ) , axiomes catégorie k l’enveloppe injective muni d’un faisceau d’anneaux sont des faisceaux intéressons ici catégorie des faisceaux aux algebriques, sur une PROPOSITION. - est et si directe F est i (F) En effet si F Si est U un H est injectif, COROLIAIRE. - Si G un faisceau dans faisceaux quasi-cohérents à l’étude des modules Si un gauche satisfa it V sur quasi-cohérents les faisceaux . k . le corps La des faisceaux algé- Les limites inductives de quasi-cohérents et les axiomes (A) sont donc satisfaits. Nous la A-module une variété algébrique V (B) forment alors topologique briques quasi-cohérents et et .A-module. Nous allons- construire extension essentielle de une un espace des faisceaux de faisceaux l constants de est manifestement h. Soit X) A-module à l~aide des formules : structure de Les ... , I = k [1"1X , ... , n1 X]. On définit cela soit loppe injective. Pour V = (X1 , et non pas dans la fait l’étude de ces faisceaux catégorie injectifs se dans de tous ramène ~I ~ i l’injection canonique de U quasi-cohérent injectif sur U alors son image injective. ouvert de est un faisceau quaai-cohérent sur ~~ ~ le second membre est manifestement un injectifs . algèbre V est sont quasi-cohérents qui faisceau quasi-cohérent sur on a un dans la formule: foncteur exact en H . V , il existe un monomorphisme i : G2014~1 Soit soit de G dans effet en un dans Alors les V . On sait que dans dans de quasi-cohérent injectif de morphismes canoniques faisceaux par des ouverte affiner et V chaque se . faisceau un recouvrement fini de canonique de 03C6k l’injection plonge quasi-cohérent injectif. faisceau un V , dans les G induisant un soit U , des directes images de monomorphisme ~ Ik . dans la G directe somme ik(Ik) . pourrait démontrer le même résultat en exhibant un générateur de la Comme classe des types de faisceaux algébriques cohérents sur une variété algébrique est évidemment un ensemble, il suffit de montrer que tout faisceau quasi-cohérent est limite inductive de faisceaux cohérents. Ceci résulte de la proposition plus précise qui suit 1 On PROPOSITION. - Soit V variété une Gi qUD_si-cohérent de V , ceau Alors il existe Soit i G tel que V de U de l’injection canonique un ouvert de faisceau cohérent de un faisceau cohérent un U algébrique, V On dans G C F est "maximal pour le SiU V , Soient alors il existe W x ~ V - U soient == dont les ensembles de définition U0 W . Soient (il de U.. Les faisceaux K U ~ K rement dans G’t est cohérent sur au U~ f. ~ V. , est clair que de tels par les faisceaux canonique ouvert affine un V ; et K prolonge caractère maximal de de U.. un contenus dans existent), soit K l’image réciproque coïncident alors en un peut aussi supposer ’ forment ....V Le faisceau G’ On V H sur qui de G’ U~ est égal à G’ sous-faisceau cohérent de U : donc U =: V . contenant régulières x. sur recouvrement de et . prolongeant engendré le faisceau images directes j (Gi) , où j et soit sur du faisceau F des fonctions f .. ~ G. G’ . . des faisceaux cohérents de Gi = à et = G ". de prolongement F/U . G/U et que fais- peut toujours supposer que 0 F/U G~ : sinon on remplace F par l’image réciproque dans i (G’) (pour Inapplication canonique de F dans i (F/U)) . U un contenu dans U ~ = que F X ~ H désigne l’injection dans F : est cohérent sur F(U U , et sur égal contrai- faut et il suffit quasi-cohérent I sur F ~ HomV (F , I) soit faisceau CORALIAIRE. - Pour qu’un 1e foncteur ue soit V injectif! _zl F exact quand parcourt le s faisceaux cohérents. Décomposition 4. injectifs des en sommes axiome de un D o Il existe sous-objets C) de de de (U. ) une famille générateur un partir plus: quel telle que : - est la C à élement - C est la est toute chaîne ascendante de catégories des modules unitaires à suivantes: gauche A sur un anneau gauche, unitaires, gradues, gauche. non commutatif, sur un anneau des modules a ’ unité, noethérien à élément A, U. l noethérien à gauche. est la C - catégorie unité, i, t sa- est sta~tionnaire 4 U. Cet axiome est satisfait pour les , que soit C de générateurs C catégorie abélienne de maintenant que la Nous allons supposer à tisfait à directes. à des faisceaux catégorie algébriques quasi-cohérents sur une gradué variété algébrique. Dans tout une objet catégorie satisfaisant (A) , (B) , (C) à dont toute chaine ascendante de si 0 -~~ l~i ~ T~ ~ P .~..._~.~ 0 est une thérien : s oit de objets C suite exacte de N en et soit H ^ sup M ~ H = et H ~ n+11 n n Alors fi et si sous-objets P (D) , et on une noethérien est stationnaire. sont noetheriens alors ... appelle N est noe- chaîne ascendante de s ous- . Hn . . M (1 sup H = sup (M ~ n Hn ) . Pour et ~~n H~ n assez grand on a donc . n n n . d’ où le résultat. objets noethériens s’identifient On déduit de là que les somme directe finie PROPOSITION. - Si - U. M est - aux quotients d’une o noethérien, si P est le sup d’une famille (P.i ) filtrante croissante de sous-objets de P, alors l’homomorphisme de groupe abélien est un isomorphisme. Il suffit de montrer que est ’~r~ surjectif. Soit donc morphisme un u P.l ) sup u~~ ( P.1 ) ~ (considérer le ( B" ) entraîne que i i du Il en résulte u ) morphisme "graphe" que u applique t~n dans P. pour i assez grand (la famille u (P. ) est stationnaire). L’axiome = o COROLLAIRE 1. - T oute Ceci est clair quand s om~~_~e la directe injective. d’ objets injectifs directe est finie. Dans le somme général cas la directe est le sup d’une famille filtrante croissante d’objets injectifs. résulte alors de la proposition que est quand M les parcourt sup objets noethériens COROLLAIRE 2, - L’enveloppe injective enveloppes injectives. directe des Le but de en sosies ce paragraphe directes . Il ioncteur exact un et ceci est suffisanto d’une est d’étudier les Daprès le corollaire P. ) somme somme directe inf inie est décompositions précédent une d’un somme somme objet injectif directe de la injective si et seulement si chaque facteur est injectif. Un objet est dit indécomposable s’il n’est pas somme directe de deux sous-objets propres. Les objets injectifs indécomposables sont caractérisés par la proposition catégorie C est suivante : PROPOSITION Si I est un objet injectif, les a ssertions suivantes ’ équivalentes : s ont a. 0 n’est pas intersection de 2 b. I est indécomposable. c: I est l’enveloppe injective sous-objets de tout non unis de sous-objet ~ 0 . 1 . La proposition résulte de COROLLAIRE la - L’enveloppe 0 si n’est irréductibles, tels que sables et alors les N. ~ sous-objets des enveloppes injectives l’enveloppe injective de M est si et seulement M~ intersection d’une sont objets directe de somme suivantes : nombre fini de en n’est pas 0 et si N. conséquences nuls. sous-objets non sont des 0 les a indécomposable est M de injective (N.) Si les et elle qui précède pas intersection de deux COROLLAIRE 2. - famille des ce ces sous- indécomp indé- injectifs composables; Réciproquement décomposition 1 sables, on == posera 1 e..t (j3 (Ik)k~K J, l’enveloppe injective comme somme L d) = et N = M Alors M admet une d’injectifs indécompoest irréductible et N établit ainsi on 1 et si directe finie est intersection "irrédondante" des 0 de une correspondance biunivoque entre les représentations de 0 comme intersection irrédondante finie de sous-objets irréductibles de M et les décompositions en somme directe finie de l’enveloppe injective. Des propriétés d’unicité de cette décomposition en somme directe, propriétés énoncées plus loin, résulteront des propriétés d’unicité pour les "intersectionsirrédondantes". d’irréductibles du est intersection 0 est noethérien, M On remarquera que si d’un nombre fini M . COROLLAIRE 30 - L’anneau des objet injectif indécomposable endomorphismes 1 est local En effet si u est un est facteur direct dans Ker si 0 3t tel 1 et si endomorphisme et u est un u est automorphisme. 0, 0 , alors mais injectif alors u(I) Il suffit de montrer que Ker(u+v))Ker u~ Ker v , d’où le résultat. PROPOSITION Tout objet injectif 1 est somme directe d’objets injectifs indécomposables En pour effet, soit 1 un objet injectif et soit J un sous-objet injectif, la décomposition en somme directe d’injectifs indécomposables. Alors maximal 1 J = @ un objet noethérien non et admettrait une serait contenue dans K H de contiendrait K Sinon d’injectifs indécomposables, THEOREME (KRULL - satisfaisant h a. admet la somme qui ce L’enveloppe injective décomposition en somme directe est contraire une décomposition de deux éléments en somme de erdcmorphismes caractère maximal de au chaque C M et soit une catégorie abélienne tel que : C de objet un J. d’objets indécomposables : directe facteur inversibles est non . Soit (il), (B) et (C) axiomes M . nul SCHMIDT - AZUMAYA) . - aux b. Panneau des est nul : K et tout revient à montrer que K est N~1 non un anneau i.e. local, inversible. Alors les assertions suivantes sont vraies : a. Pour tout tel que f endomorphisme idempotent non induise un isomorphisme de à des b. La à un M en somme demontré est d’une merveilleuse directe LEMME. - Soit éléments de de R R i Pour tout M admet i est M est simplicité l’anneau tels que de I? k, soit des cas des isomorphe et elle s’applique au recopier ici : endomorphismes de M a+b = 1 . Alors pour tout il existe des a soit b sous-objets induise une décomposition en somme est un directe : unique modules. Sa démonstration cas général et soient système fini quelques deux b d’indices, Pl ~ . , . ~ P de de M. isanorphisme module et a M tels que : sur k b. un outre d ’ objets indecomposables théorème dans le ce modif ications de détail, Nous allons la a. moins > décomposition de automorphisme près ... ~ indécomposable n au M. a il ’ En sur et tout facteur direct f acteur direct de il y de f nul P En facteurs de la Autrement Supposons ~. déduit la projection soit lj ~1 un de isomorphisme décomposition Sur cette nouvelle parallèlement M. k autres aux Alors induit b o L’objet P.~ M de sur un automorphisme sur P. a = " (M. ) ~1 et ~1 ~~ ~1 M_~ ~ ~L ~1 on directe : en somme décomposition, isomorphe à M, Ker f. Comme sur est M.. 1 ~1 a . o 14 de soit l a , o ~1 ce que induit la décomposition de M , dit, ~1 en .~ . ~.k soit effet, on recommence la même opération pour Mi2 , et ainsi de suite : le lemme est démontré. permet à AZUMAYA de soit f’ = I - f ; alors f’ est dit directe : M De se décompose M. ) ) , i~J un nombre fini d’indices où théorème ; En effet J Autrement parcourt les parties finies de 1 . s il’ ... , i s 1 que f (M) 11 ( @ M. ) a.k sait pas vide. ne i~i en somme du et idempotent plus f(M) = sup (f (M) ~ ( ~i Il existe donc partie (a) demontrer la Ce lemme Appliquant le lemme précèdent à = ... (+) P_~ a ( ~ P~i . ) . Or I b ~ f’ , onobtient f’ annule f (M ) ~ r~ M. ~ k~1 , un is omorphisme au moins un k, de h~l 1 + ... ~ Ml s f est un sur is omorphisme P~ ~ , , . (+~ PS , de hïi sur On décomposition : en et décomposition ne peut ~tre conclut que pour Pk 9 . Démontrons maintenant l’unicité de la ~k; une C.Q.F.D. M Soit donc donc une induit f. voit que isomorphe à autre à définit donc k 6 K notation). Tout J(k) de J) dont on on en facteurs de la un J(k) la soit M. d’un satisfait N. également est aux est conclut que tout 1 la f~ on a M de J(k) , projection de sur facteurs 6e procédé Supposons (1)o se Alors poursuit f2 annule la parallèlement le lemme, aux autres est fi décomposition : on a ~ (k) ~ ~l sur N, e t est tant que l’on n’a pas maintenant (k) infini : N. i Alors, d’après ~ Ce N . Tout (respo de J) comme équivalents classes d’équivalence de 1 et de J K l’ensemble de ces classes (avec une classe d’équivalence I(k) de cardinal (respo ?(k)) s (k) = ~ (k) . ~1 seul élément et soit et N. sur de N.. M== ~1 est le k 6 projection décomposition isomorphisme Si j sur est fini : Supposons d’abord j.~. i J(k) le désignera tout revient à montrer que, pour tout Si projection J objets isomorphes. Les correspondent biunivoquement et on notera 1 la f_ N. ~ un s’ils définissent des abus de M. décomposition On considérera dans la suite deux indices de se soit J d’un isomorphisme et la seconde un et k ~ j . appliquant (a) à l’idempotent aux un t4 de décomposition du théorème. Renversant la vapeur, hypothèses isomorphe N. parallèlement N. sur f.,on (B = un ~(k) . Sinon soit parallèlement aux autres isomorphisme d’un épuise J(k) . Ainsi on a sur Soit toujours la f. J de M peur un i projection parallèlement N. J sur autres aux ~ décomposition : facteurs de la Il il y i, tout J (i) les ~(k)~~ ~(k) . recouvrent De mgme nombre fini un N. : soit sur n ombre fini tel que de j ces j : J (k) . Comme (k) est infini, de j . f.Quand J soiti on en Pour iso- un parcourt déduit , (k) a~ ~ (k) 9 C.Q.F.D. un ensemble car tout quotient un l’ensemble de J(i) On remarquera que la classe des d’un donnée 1 n’est nul que pour f, donc seulement a de morphisme I(k) , ~ Ker résulte que en 6 d’un types injectif indécomposable générateur de la injectifs indécomposables est isomorphe à l’enveloppe injective de modules est catégorie. , injectif indécomposable, ou dira qu’un objet injectif J est isotypique de type I s’il est somme directe d’objets isomorphes à 1 . Si J est injectif le nombre de composantes de J isomorphes à I ~ dans une décomposition de J en somme directe d’injectif s indécomposables est l’invariant de Si est de type Loewy I un de 1 J ou encore invariant de Kurosh-Ore. objet quelconque N ! on donne des définitions analogues en prenant l’enveloppe injective de M . Ainsi l’invariant de Loewy de type 1 de Ni se mais aussi sur une décomposition de 0 en lit sur l’enveloppe injective de Pour un éléments irréductibles. 5. Application numéro 1 : décomposition des modules IL Soit un anneau à élément posons de "classer" les I Ann NI commutatif et ncéthérien. Nous pro- (unitaires) injectifs indécomposables. Soit module « un Si commutatif. nous unité, A-modules sur un anneau M et N et Ann N sont deux sous-modules sont tels que : non nuls de Ig leurs annulateurs . 1~’ ~ 0 y Confie e ~~ (I) Je dis que est un idéal de premier dont l’annulateur est I Mais tout sous-module que A(I) est p et et en une maximum, qu’on FI effet l’annulateur de Ax = AI A (1) sous-.module un contient A~ . pour annulateur I~ si I est que J . En fait la A(I) ~i/ et ’~ ~ ce Si est est réciproque injective est vraie : enveloppes injectives cette enveloppe injective ne qui ce lienveloppe les premiers distincts, isomorphes i car sinon drait à la fois à la fois M , a ce qui précède A(I) ~ A (J) sont pas ne E nul de non soit ~à : 9 d’où sont des idéaux A/h élément un forment qui signi- premier; Il résulte aussi de et donc que x et lui est donc l’annulateur de y donc a I nuls de non x(1) e notera fie l~ : Cette famille idéaux de famille filtrante de les annulateurs de sous-modules A/A (1) si P et de et de commune contien- serait pas nul et aurait pour annulateur grotesque. un idéal premier de alors l’enveloppe est indécomposable. La correspondance ainsi établie entre les injective de premier est dit a.ssocié types d’injectifs indécomposables est bijective intervient dans une si l’injectif indécomposable defini par P au module idéaux décomposition de l’enveloppe injective de premiers 1P associés o à un module module de M :~~ . I ~ Ni suivante : il existe un sous- sation des idéaux associé à indécomposable propriété à isomorphe premiers associés : d’abord suppoinjective de M contient alors un injectif Reste à prouver la s ons p:.r la sont caracterisés ~ 1 r dont l’annulateur est P Donc T’ï ~ 0 et il existe un élément de . isomorphe à A/ ... L’enveloppe ,injective de M contient alors l’enveloppe injective I de N. Ainsi I est facteur direct de l’enveloppe injective de M et intervient dans une décomposition de celle-ci, Réciproquement soit ~~ un sous-module de I~~ .. C.Q.F.D. On retrouve de cette manière particulier 1 ~ idéal est iotypique. ~C de A décomposition primaire de Lasker-Noether. est primaire si et seulement si le module En 6 , Modules Soit s ur un anneau non i~~ à élément un anneau ascendantes pour les idéaux à indécomposable Si Ann M et gauche. sa tisfaisant à la condition des chaînes 1 Soit sont deux sous-modules non nuls de les annule te urs de sous-modules est que Il revient forment A . Cette famille n est n . Et A(I) : idéal bilatère effet soit en a une donc un i.eo premier, M 0? alors s, gauche et si 4 9 nul b ~. A(Z) 9 M , c’est-à-dire de annule le sous-module non dont l’anuulateur I sous-module de un c’est dire que dire que c’est-à-dire bM ~ C un de dire que l’annulateur d’un sous-module à au de a I nuls de non Ann N . + qu’on On voit que annulateurs Ann (M n N) ~ Ann M et famille filtrante croissante d’idéaux bilatères de élément leurs Ts sont des idéaux bilatères de N, o~ Ann Canine est gauche injectif A-moduld à un e il et I~r unité, l~ ( T ) ~ C,Q.F.D 4 Je dis aussi que tout idéal bilatère En effet soit ~ loppe injective r de Soit maintenant loppe injective ~ de ~s associés M un et soit au sous-module de un pour tout 1 = (P) Ik k, une "par paquets" s’il existe J ~ = ~ a L pour annulateur à la fois et le résultat. qu’un idéal bilatére premier A(I_ ) . On peut in jectif s indécomposables On dira k un Ik , tel les =p ~ bilatère premi.. r. On obtient ainsi une où "~ unique à un automorphisme près. du type : idéaux premiersS associés à i’1 o 1 dont l’annulateur gauche arbitraire, soit I l’envedécomposition de I c omme somme injectifs indécomposables. FI et o A-module unitaire à et soit est associé à alors grouper de l’enve. = de M direc te de modules s injectifs indécomposables en est différent de A(Ik) , d’où et type - Alors p , décomposition I. une A/ , est du premier = ~-~~ 7~ décomposition de parcourt les Ia . En 1.,i,,,= M~ si particulier (~ J) , évidemment on a l’ égalité parcourt les ideaux premiers associés à 11 . En outre la décomposition est "irrédondante" et a )Q pour seul idéal bilatère premier associé. où qà 1/î/li.p Réciproquement ili si est â-w type intersection d’un nombre fini comme seul idéal représentation irrédondante de (O) de sous-modules 14,y (tels que -.Qj soit le donne une décomposition de I en somme fini toute premier associé à directe. La proposition suivante Fill/î,est) outre en PROPOSITION..... L’idéal bilatère premier --. possède ÉÉ UL non et de tous 1;x sous-modules On retrou-ve donc par sur ---"- un non Îl nul nuls est associé à 3l"a Fi si et seulement J tel que N de cla.ire 1 assez ’j$ N soit l’annulateur de . procédé différent tous les résultats de Lesieur-Croisot "decomposition tertiaire" [3]. la 0 Nous proposons maintenant de voir nous sous conditions la théorie quelles Obtenue n’est pas . "plus fine" que la théorie de Lesieur-Croisot, c’est-à-dire qUand la correspondance établie entre injectifs indécomposables et idéaux bilatères premiers est bijective. Nous supposerons pour cela que l’hypothèse H est satisfaite : (lI) Si ù, idéal à gauche de §, -plus grand ideal bilatère de est est le ( qj5nombre fini Un (Ann xi, un x1 , .. e , annulateur de xr et si est l’ annulateur de A dans d’éléments de x. , est un ideal à QJ contenu A/c gauche tels que de ), À/à, alors il existe A) . Si la condition (H) est satisfaite, je dis que, pour tout injectif ind6composable I , le module à gauche (I) est isotypique. De façon plus précise est somme directe d’un nombre fini de modules l’enveloppe injective de isomorphes Soit en à effet 1’annulateur a ’ I : Ann manifestement s M x un sous-module de de l’élément x . I de dont l’annulateur est 11 est un A(I) . idéal à gauche de Si A, x C. et M , on Mais il résulte de soit Ann somme directe finie H et il existe Ann x ~ Ax.. ... r 1 est intersection d’un nombre fini de A(I) que r un Ltenveloppe injective dans de monomorphisme de cette Ann x , isotypi- est somme une que : d ’ où le résultat, (H) PROPOSITION. - Si la condition Il reste à donner des Tous les idéaux à a. Soit par k ~~ exemple où la condition exemples suivant (séries formelles de sous-jacent est le groupe abélien multiplication est la suivante : Les idéaux à T, gauche T~ 9 ~ ~ e f ou k [[ de Tn, ou sont principaux idéaux ces ... : b. L’anneau A est artinien à Le radical de Jacobsm lieu : sont k et soit Hilbert) : Le groupe abélien k ; la a d’un corps commutatif automorphisme un o- (H) entre sont bilatères : gauche ]] T et iduaux indécomposables injectifs satisfaite, la correspondance bilatères est bijective. est des aéries formelles et engendrés par sur 1 ~~ ou bilatères. gauche : de (A) A est alors nilpotent et tout idéal bilatère premier contient r(A) . Les idéaux tilntires premiers de x correspondentdonc biunic’est-à-dire aux représentations voquement à ceux de l’anneau simple a irréductibles de l’anneau A . A c. est un module de type fini sur son centre : type fini sur A et si x 9 y C M , alors Ann x et Ann y sont des idéaux à gauche de ~ ~ Désignant par ,x~ et jy) l’ensemble des éléments de M qui sont annulés par Ann x et Ann y , on voit )x) et y) sont des modules de type fini sur le centre (A) de A . que Si N1 est un module à gauche En outre : Comme M de . est d’éléments de un M z tels que il existe un nombre fini ~ ~ ~ 9 xr Si par G exemple est ~ Z = {0} : soit J Les idéaux ~G~ Z = est l’algèbre bilatères premiers du sont alors 1? " idéaux bilatères premiers: de aux Q[G]. I~ M ~ Z = (p) , soit et si A idéaux correspondent ces " r~~, l’anneau semi-simple aux fini, groupe qui précède s’applique. types : de deux - un ce groupe, - est donc satisfaite. (H) La condition où est p un représentations irréductibles nombre premier : idéaux correspondent ces (Z| (p)) [G] . de ’ d. Un contrexemple : K Soit des neau un polynômes fi centre et soit son monogène. f [X] et un k C X ~ . k irréductible dans Si maintenant K [X] = [X] k K . La division euclidienne reste valable dans sur en de K = résulte que tout idéal à gauche (ou à Les idéaux bilatères sont alors les idéaux à anneau, et il élément k gauche, corps est un tel idéal est premier droite) [X ] K de un gauche engendrés si et seulement si espace vectoriel de dimension finie l’an- tel est par f un est k ~ l’hypothèse sur les injectifs indécomposables sur K [X] correspondent biunivoquement aux idéaux premiers de k [~XJ :â p..:r exemple si K est le corps des quaternions, k le corps des nombres réels, K~ , + 1 est irréductible dans (H) est satisfaite et [X] k forma et les idéaux à au contraire que idéal bilatére non nul K (sinon I est l’enveloppe injective et A(I)~ 0 . Par contre de K [X] . En générale premiers la I +~ ~ + contiennent X2 contiennent = un + sont de la 1 1 . tel que a k(a) ne engendré par X - a serait algébrique sur k. ) gauche (X - si Donc K [X] qui d~ k : Alors l’idéal à sur aucun de ( x-~ip . ~. Supposons fini gauche de a K a ~~ ~ ~ ~ X .. c,~ 9 n’est pas isomorphe au I est corps des ne soit pas contient Ainsi indécomposable quotients à gauche . s correspondance n’est pas entre injectifs indécomposables et idéaux bilatères bijective. Il resterait évidemment à construire un K contenant a tel que la condition précédente K pour soit sa tisfaite : "choisissant bien (ce formelles de Hilbert Nous 7. Si - il ~( C est E considéré En effet à montrer que E prolonge u en et corps des séries SERRE). par J.~.P,, ~~~, , des C et et ~ un morphismes N comme un idéal de l’enveloppe injective ’ (~./~~ ~ E) = soit donc .-.~ E’ v : comme ~~ E’ ; A/"p . et est donc extension essentielle de .N ~ E . Mais w : annulé v peut prendre on idéal premier de un ~~/~t -injectif : -modules et soit considérer indique commutatif, ’? est y- " besoin dans la suite des résultats suivants, (A/ , E) ~ E’ et k c- [[ T ~~ : de l’enveloppe injective de -module à gauche est est comme HomA été fait aurons un anneau Si ~.~ . de quotients (à gauche) le corps des k N u : ï~ de morphisme un monomorphisme N , On pent dans conséquent annulé par 03B1 , v(N) est A-modules et par de est Reste v se E’ ~ C .Q.F.D . Si - A est un anneau idéal irréductible résultat est commutatif (noethérien) , ~ -primaire. un ideal un n tel que premier et C un le classique. Si A est soit E l’enveloppe injective - Alors il existe "0 un anneau (noethérien) , Y) local commutatif de munira il. son idéal maximale de la filtration -adi- que : E et de la cofiltration Tout élément de des Ek . sur k et Je dis 0 E qu’en étant annulé par outre une El ~~/- ~ puissance k : En effet n’est donc irréductible que si 1 . De la suite exacte : w de l’espace E. est la réunion p est ,E espace vectoriel un vectoriel a pour dimension HomA(k/k+1,E) = Homk(k/k+1,k) , et du fait que on déduit que : En outre si l’on note G(E) est muni d’une structure à ~~ (~’oser (G (E ~ ~ . ! 8. A = est extension essentielie gradué k -’ l’enveloppe injective est (en gradué du dualité pour les modules k. sur un anneau commutatif, noethérien, à élément unité, ~~ ~ E l’enveloppe injective de ~~~~~ , Le formule (1 ~ et commutatif. soit p module un E injectif indécomposable. propose d’étudier le foncteur : On se Le foncteur 6 En outre I~i est évidemment exact et il s’applique de la façon habitue morphisme en va de méme du foncteur lie dans son "bidual" du foncteur identité plication ainsi définie et un BjD T~t ~-~ M" . Nous nous proposons diétudier ce morphisme. On remarque d’abord que E . La formule le tant que module Il résulte alors de la un anneau idéal premier de est alors gradué sur la gradué G (li) associé 0 sinon). i ~ 0 , G(E). -module Application numéro 2 : Soit si G(E) on vérifie facilement que gradué) du que G(E) de module morphisme li" = E) = t~ est HomA(E , composé E) est l’anneau des fait alors de M" un M" et l’ap- dans le foncteur endomorphismes 1~"-.module à gauche de et ’ des morphismes de foncteur Le f oncteur est exact à M morphisme de t~" ~, li sur ~~" , On un isomorphisme de foncteurs quand effet il existe alors où et où ~1 en déduit, M parcourt les ~0 sont des E un ~. ~ ~ x procédé connu A-modules de est un isoest type fini : En de en déduit le diagramme, D’où le résultat isomorphismes 0 Il reste donc à étudier l’anneau alors l’homothétie de par Nï suite exacte : sont des modules libres. On L~ et une et si droite, 0 a ~ A Mais si AU::: induit et a~~~s et monomorphisme J donc un monomorphisme de E Le module a E est donc isomorphe à E , c’est-àdire injectif, c’est-à-dire facteur direct de E , c’est-à-dire égal à E : a définit un automorphisme de E. Ainsi l’homomorphisme de A dans A" se E on considérera que dans prolonge en un homomorphisme du localisé A .~j rapport a un sur 0 un A -module . En outre si M est D’ où il résulte que est aussi ce k -module, E est nous cas, n En = HomA(A/ , A que munirons E) . A/ est de la E est de LE module sa E n D’après n . considéré sont annulés de A ce on a évidemment l’ égalité: un Ap -module injectif, A/.A : du l’enveloppe injective touj ours supposer Dans un local et que filtration ou encore a vu c’est aussi et nous poserons E l’enveloppe injective Enf in tout sous-module comme maximal. son est l’ensemble des éléments de que l’ on monogène où est ideal irréductible associé à . forme A/ est donc réunion filtrante croissante des sous-modules E un n tout automorphisme de E) : E on pourra donc est p-adique que (stables de E Le module pour On déduit de ceci que E) Hom (E 9 où au cas et il suffit d’étudier A est K E ~ K sur est la limite ces derniers projective (i.e. anneaux des est ramené on o Je dis d’abord vectoriel E) 0 et est de dimension 1 ne A/-~ : = peut être en effet est E.. un espace irréductible que si cet espace vectoriel â Ainsi Je dis que vraie pour n 0 . = résulte alors de et du où Hom, (E n~ plus généralement . Supposons ce A E n) A/~~ : = en effet l’assertion est } la donc vraie pour n == m - J.. Pour n = m ~ elle que diagramme u et v sont des isomorphismes. ° 1 , À idéal premier de module et r - un sur A et A, et anneau E commutatif, noethérien, l’enveloppe injective A/ , c’est aussi l’enveloppe injective sur À, et module À,"considérés type fini, ~o M -fl M" à élément de comme A-module de ’] (Fi) : est un alors s ’iden.ti.fie au ili" sur s À ,j j alors et  . -- ’identifie à morphisme canonique E de est un un Ap M/p . A p En outre si est - , £yde unité, p ~ Il FI = Fip et dans 1e FI jj . morphisme SERRE [9] . Pour les notations voir Ainsi si s on est module de un pouvons toujours supposer que idéal maximal. An Le dual de En est En. Réciproquement de type fini  , sur proposons maintenant d’étudier les duaux nous nous j’1 tifie à bidual Ceci est clair est de longueur Dans le cas est A si M est de un anneau et le dual d’un en effet A quand (voir finie général on La dis que je est que sous-module un En e est donc ramené correspondance En M" ~1 i- le bidual de exacte car M s’iden- P M n En E alors ~ype fini. est alors de M et il suffit de montrer que pour tout p , n’est autre que En outre En ,E) , et En, est primaire (local artinien) est gradué associé) le Mais "le foncteur bidual" étant ~ A et complet M" : . fl local de Ni" . Nous modules : pour cela ces de quotient sous-module un s’identifie à M E) HomA/p = au cas wi où Enp , E ) E ) , P A est primaire. met donc ~ dualité les modules noethériens en sur l’anneau local complet A et les modules isomorphes à un sous-module d’une somme directe finie En . Je dis que ces derniers sont les A-modules artiniens En effet si pondent aux ~ En , quotients de font à la condition des Réciproquement, M’ - alors si Hom(IV 9 E) ?~~’ Comme est tv’ est est le seul idéal voit facilement que cette somme une somme un l’homomorphisme canonique de Dans cette M anneau local dans M est artinien. Si dualité, injectifs de- ~i est premier associé à L’enveloppe directe de modules isomorphes à E et l’on est nécessairement est noethérien, ou si réciproquement. corres- les sous-modules satis- monogène tout sous-module artinien, longueur finie et ; injective de M est donc alors noethérien, M chaînes descendantes a de THÉORÈME et les sous-modules de : Fi est complet, M" d’où le résultat. finie, est et un noehtérien, M’ M est un isomorphisme A-module, si M est est artinien et " et projectifs s’échangent de même que résolutions injectives De on méme minimales et résolutions de la formule déduit le licn Nous allons maintenant a. minimales. projectives Dualité de Pontrjagin : indécomposable, mais la k somme = Z . On directe avec quelques exemples historiques : prend @Z p ~ p E pour , où non pas un injeetif parcourt les nombres p ao premiers. Macaulay : Soit A un anneau local noehtérien d t égale caractéristique, qu’on peut supposer complet, soit p l’idéal maximal de A et soit b. Dualité de K un corps de Cohen de A (Le. M k tout module (voir SERRE [ 9] ), étant Chaque est une et K = noethérien muni d’une filtration T -bonne (Mi)i0 , associe alors la limite on un et il est clair particulier K C A A-module, ne dépend M’ A-moduls est muni d’ une structure de pas de la filtration B~ -bonue choisie. En si suite exacte de filtration $, -adique A-modules et M ~~~’ on munira de la filtration induite par suites exactes : et le foncteur noethériens, est exact. N e t N. On de la P a ainsi des D’autre d’où, part on i a, pour tout les formules : pour les limites inductives : D e l’exactitude da foncteur injectif. injective il’ En outre Nl M’ ~ K) ~, contient E de MCAULAY se servait de la dualité ainsi construite appelait On obtient ainsi sous-modules de cas une inverse en system A = k de le module 03B1 = est [[X. ~ ...X ]J. idéal de un E) HomA entre les idéaux de (elles A G E . et les valent aussi . signifie que l’on a la suite exacte : effet la suite duale n’est autre que est M l’enveloppe d’inégale caractéristique) : HomA (A/, HomA(-1 , E)) = La deuxième suite est exacte et il de lorsque E , Les formules suivantes sont valables où le dernier terme vaut Si A-module et contient donc paragraphe 3 f) . Si correspondance biunivoque Cette dernière formule et un A’ = E . On retrouve alors le construction du MACAULAY est ‘’ En outre d’où At . ~ tement même longueur dans le résulte al or s que un sous-module de en va HomA (A/b , A/03B1) donc de même de la E ~ l’idéal qui lui première. correspond est l’annulateur et deux sous-modules distincts ont donc des annulataurs distincts. En E dans et est si particulier, a " un idéal même annulateur que ~~ . ast Si ; seulement si un idéal q est -primaire irréductible. déduisait de (A/ de ? E) . on en se , -1 k alors est monogène si et résultats, dont celui-ci : si désignel la longueur du module fait dE nombreux ce ..primaire et irréductible enf in ~ ~ ~ , alors et En est plonge A/ déduit 1.’assertion : -primaire irréductible, que la ef fe t ~ . ~ ~ ) ) n’est autre isomorphe à 03B1+q/q, = q-1 . car ~~ du module longueur q est si qui Le, forme résulte alors de la suite exacte Dualité de Gröbner. On c. E) à a vu que si q était Ainsi si E = A’ ~ A A est et si primaire C( est (0) est irréductible idéal de A , et si un idéal maximal et On sait alors que ultats de un anneau Macaulay local régulier l~ ) ~~ 0 si p ( n et s ur le s anneaux de dimension Extl(k , n ~ A ) ~’ k [9] . sur la longueur du module de ’ que alors k == On en déduit facilement par récurrence L ~~ ~ . d. Dualité de Grothendieck. Soient A Voir Serre dans servait de cette "dualité" pour se polynômes. finie considéré c’est-à-dire à l’enveloppe injective de Quelques années après MACAULAY , GROBNER étnidre aux anne aux abstraits quelques ré s son s’identifiait -module. c omme de irréductible, longueur p J En outre si est idéal de un L , 1’" internai product" annulant A de Cartan- Eilenberg [ 2 ]1 est isomorphisme (vérification un M Si maintenant M’ est par récurrence type fini unitaire quelconque, A-module de un par la formule on définira . 1 (M.) Si On en est une déduit filtration (b~ ~ comme en D’autre part A’i contient E de A/p . injective A) Ei = p-bonne évidemment aussi on a M que le £oncteur A) Mais on en M , de ~", A’ déduit que est est exact, c’est-à-dire que et contient donc A) comme M’ a l’enveloppe même longueur que l’enveloppe injective de 9. Application numéro 3 ;t faisceaux quasi-cohérents. Soit V une variété de variété algébrique, 13 non ment que le U est ceaux . (pour un nuls support F et de F ouvert affine de sont contenus dans un faisceau d’ anneaux W locaux, sous- une et’~ le faisceau d’idéaux définissant W . Le faisceau V alors le faisceau d’anneaux locaux de faisceaux son ouvert affine, G V W . Je dis que l’intersection de deux n’est pas nulle. En effet de et de G est nécessairement W faisceau tout entier. Si donc 0, W , ~U : on ne peut donc avoir (F ~U~ quasi-cohérent "signifie" module). Ainsi l’enveloppe injective la "construire"s pour cela soit est U un sous- voit facile- on et rencontrant (.~ /~ ~ est indécomposable. ouvert affine rencontrant n ces faie- (G ~U) : 0 Nous allons W , soit A l’algèbre affine de U et l’idéal premier de soit p U dans V à W e Alors désigne i sur E et définissant A . Si A/ le faisceau associé est le faisceau associé au module l’injection canonique de (c’est injective de A l’enveloppe ~ l’image l’enveloppe injective de (~/~))U) directe i (E) de E dans V est injective et elle est manifestement indécomc’est-à-dire que Rosable. Je dis que c’est l’enveloppe injective de le morphisme canonique de / dans i (E) est un monomorphisme : aussi morphisme est composé du morphisme de ~/~ dans et du monomorphisme de ce dernier dans i (E) . Il suffit de vérifier que le premier morphisme est injectif et cette vérification est de nature locale. et effet en ce conséquent toute sous-variété W de V définit un faisceau quasi-cohérent injectif indécomposable et deux sous-variétés distinctes définissent des injectifs distincts (ne serait-ce que pour une question de supports). Réciproquement tout faisceau injectif indécomposable est du type E(W) : Par En effet si est un sait que tout faisceau on directe de Ek $ U . o De par type E (W) du sa où recouvrement fini de quasi-cohérent est E et il donc de en va de F par des ouverts V se directe dans l’image construction même V E dans une d’un faisceau V somme injectif fait intervenir que des ne même de plonge affines, si F F est injectifs injectif (KRULL - . REMAK - SCHMIDT ± AZMAYA) . : , / THEOREME. - Les faisceaux quasi-cohérents injectifs indécomposables pondent biunivoquement aux sous-variétés de COROLLAIRE est un injectif de Il suffit Si V ; en U alors effet de COROLLAIRE 2. - Soit F un faisceau E/U ouvert de est injectif b. F est Chaque un quasi-cohérent de V . Les deux injectif sur U, . corres- E est faisceau un quasi-cohérent U . quand recouvrement fini de injectif. est et si sur V c faire la démonstration équivalentes : a. V V de V E est indécomposable. par des propositions ouverts, et soit suivantes sont alors E suffit de montrer que Elu de U l’enveloppe injective i (E ’ ) est facteur direct de V . hais le dans est F de morphisme . de E ~ est facteur direct E’ c’est-à-dire = COROLLAIRE 4. - Si G et F si p ~ E/U (car V est sont deux faisceaux 1 Ext~(F ~ de et comme = F) . singularité de dimension quasi-cohérents de V , alors n sans = l . signifie que et si G) est nul pour tout G) F les assertions suivantes sont F si p~ k . est nul pour tout F si p ~ k . 0 = et tout si F 1 . p équivalentes : ’ k = 1 . Supposons le vrai pour k~~ et montrons le pour Soit pour cela suite exacte de faisceaux quasi-cohérents G) = 0 G) Ext(F , H) G) H)= donc L’implication pour = 1 tels que et p > 1 , Ext(F , est nul pour tout G) . nul pour tout G) Ceci est vrai si une passe par ceci n’est possible que si variété plus généralement, G) b. k l’injection i~(E’) i~(E’) dans si et seulement si Je dis que, a. est i où i. (Elu) , est facteur direct E’ F/U ..J-ors son n . En ef±et’ le corollaire 2 p ) de un e.;t extension essentielle de E une F V , E’ effet et E/U E faisceau de V et l’enveloppe injective de F/U . ouvert de un Alors enveloppe injective. en est U COROLLAIRE 3. - Si Soit est E/U dans F/U de = Il l’enveloppe injective de F ~ F , c’est-à.-dire que pour tout k ~ le morphisme surjectif : ceci resulte du corollaire suivant. E b.~a. : soit donc Reste à montrer que 0 sera pour soit H); si = nul pour Si injectif. p l - 1. On p-1 l-1 , 1.e. si p~ p aura l. inverse est immédiate. Le corollaire 4 résulte donc de J. P. SERRE m’a indiqué ce que G) = 0 n . que le corollaire 4 résultait aussi de la suite spectrale 17-32 propriété suivante, module la Si F et de dimension G quasi-cohérents G) support de sont des faisceaux n ~ alors le . de démonstration facile : de V (variété non est de. dimension singulière n - p . 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