Introduction : Chapitre I : Les politiques du protectionnisme et du libre échange. Section 01 : La politique du protectionnisme. Section 02 : La politique du libre échange. Section 03 : Les organisations du libre échange. Chapitre II : Etablissement de ces politiques dans les pays développés et sous développés. Section 01 : Définition d’un pays développé et sous développé. Section 02 : Evolution des politiques commerciales dans les PED et PDEM Section 03 : Natures des échanges entre ces deux pays Conclusion: Résumé : L’objectif de ce thème est de présenter de façon simple et accessible, mais néanmoins complète, l’essentiel des concepts et des mécanismes propres à une politique commerciale. A travers les chapitres, sont exposés clairement les grands types de politiques qu’adopte un Etat ou une nation en vu d’aboutir à une situation d’équilibre satisfaisante, et d’enrichir sa situation économique générale, tel que le protectionnisme et le libre échange. Le protectionnisme désigne l’ensemble des pratiques et des mesures visant à protéger les intérêts d’un pays contre la concurrence étrangère et de maintenir ou développer ses propres forces de production. Ces pratiques se caractérisent par les limitations des importations de certains produits et services, droits de douane, taxes, mises en place de normes, contrôle des mouvements de capitaux, subvention à l’exportation… A contrario ; la politique du libre échange, est un système économique qui prône la libre circulation des biens et services par la suppression des barrières douanières et tout ce qui peut entraver le commerce. C’est un système qui favorise la mondialisation des échanges. Pour les pays en développement, ces politiques peut entraîner la raine de leur économie traditionnelle et entraver leur développement. Introduction : Le fonctionnement du marché ne permet pas toujours d’aboutir à une éducation d’équilibre satisfaisante, l’intervention de l’Etat devient alors nécessaire pour réguler l’économie en élaborant une politique commerciale. On peut définir une politique commerciale comme étant l’ensemble des lois et règles dans le commerce des mécanismes et moyens mis en œuvre par l’Etat pour atteindre les objectifs que s’est fiée dans le but d’améliorer la situation économique générale du pays. Ce moyen se caractérise par le protectionnisme et le libre échange. Alors en quoi consistent ces deux politiques ? Sont-elles mises en œuvre par toutes les Etats du monde ? Chapitre I : Les politiques du protectionnisme et libre échange : Section 01 : La politique du protectionnisme. 1- Définition : Le protectionnisme est une politique économique menée par l’Etat qui veut réduire ses importations en provenance de l’étranger, et notamment celles qui concernent des biens particuliers dont l’afflux pourrait porter préjudice au producteur nationaux, encourager les exportations, privilégier les entreprises nationales empêcher les investissements étrangères de prendre contrôle d’entreprises nationales. Le français Autoine Montchrestien (1575-1621) fut le premier théoricien moderne du protectionnisme. (1) (1) Serge d’agostino-Libre échange et protectionnisme-Breal 2003 (P-10) 2- Les différentes formes du protectionnisme : Le protectionnisme peut être tarifaire ou tarifaire mais aussi financier et monétaire. 2-1- Les barrières tarifaires : se sont des dispositifs agissant directement le prix des produits (Les droits de douane) Exp. : En 2008, l’inde a augmenté ses droits de douane sur le Soja, la fer et l’acier. En 2000 Les Etat Unis relevé fortement les taxes douanières sur la moutarde et le roque fort. 2-2- Les barrières non tarifaires : le protectionnisme non tarifaire correspond à un ensemble de mesures destinées à dresser des obstacles aux importations autrement que par des droit de douane, on retrouve : Le Quota Les prohibitions commerciales : exp. interdiction d’emporter en France de la viande bovine durant la crise de « la vache folle » ou des raisons religieuses (interdiction d’importer de l’alcool en Arabie Saoudite, parfois pour des raisons morales (armes, drogues…) Le dédouanement : Exp. : en 1982, la France a mis en place un système pour réduire les importations de magnétoscope en provenance du Japon, ces derniers doivent être dédouanés à potiers. Le contingentement. 2-3- La protection financière et monétaire : Le protectionnisme financière : comprend les subventions à l’exportation, les crédits à l’exportation à taux d’intérêt réduit ou bonifié, les avances plus au moins remboursables ou encore les distorsions liées aux différences des régimes fiscaux. Le protectionnisme monétaire : désigne les instruments monétaires et combinaires ayant pour effet de permettre au taux d’échange de se déprécier de prévenir une appréciation (manipulation du taux de change).(2) (2) www.maxicours.com Schéma protectionnisme Permet de préserver L’emploi Permet de protéger l’industrie nationale contre la concurrence étrangère Maintien du niveau du vie nationale Permet à l’industrie nationale de s’adapter aux conditions de la concurrence internationale Existence d’une industrie nationale compétitive Schéma des avantages du protectionnisme Permet de maintenir l’indépendance nationale Vulnérabilité Moindre vis-à-vis de l’extérieur Section 02 : La politique de libre échange : Ce concept est né vers 1840, son but était simplement de permettre à l’industrie des pays riches de s’approvisionner au moindre coût net en échange de vendre les produits manufacturés dont elle a le monopole.(1) 1- Les théories du libre échange : 1-1- Théorie des avantages absolus « Adam Smith » : Adam Smith (1723-1790) soutient dans son ouvrage que le libre échange est un facteur d’enrichissement pour les nations pratiquant le commerce international. Il élabore la théorie des avantages absolus, chaque pays doit se spécialiser dans les biens et services qu’il parvient à produire à un coût de production inférieur à celui du reste du monde et laisser la production d’autres biens et services pour lesquels il est le moins efficace, il doit les importer. Exemple : La France et l’Arabie Saoudite ; les voitures et le pétrole. (3) (1) Serge d’AGOSTINO, l’ouvrage précédent (3) Alain REDSLOB, Economie politique : les grandes doctrines analyse macroéconomique, édition litec 1996, 3ème édition. 1-2- Théorie des avantages comparatifs de David Ricardo : Ricardo (1772-1823) complète d’A.Smith dans son ouvrage, il établie la loi des avantages comparatifs (relatif)) stipulant que les pays ne disposent pas d’un avantage absolu bénéficient du libre échange lorsqu’ils se spécialisent dans la production pour laquelle ils disposent du des avantages le plus faible en terme de coût unitaires ou de niveau de productivité du travail, tandis que les autres pays optent pour la production bénéficiant de l’avantage absolu le plus élevé. La ou le pays est le moins mauvais, à défaut d’être le meilleur, il se spécialise : Ricardo a prix l’exemple de la production de drap et de vin dans deux pays différents ; le Royaume unis et le Portugal Heure de travail pour produire une unité Draps Royaume unis 100 Portugal 90 Vin 120 80 Donc pour Ricardo les RU devrait se spécialiser dans la production des draps est laisser le Portugal se spécialiser dans le vin et importer les draps pour plus d’intérêt, donc il est favorable au libre échange. (3) 1-3- La théorie H.O.S : Il s’agit d’une théorie élaborée dans le xxème siècle par trois économistes, ils expliquent les avantages comparatifs par les différences de dotation en facteur de production. Il permet comme hypothèse le caractère substituable des facteurs travail et capital. Améliorer le niveau de vie de chaque pays parce que l’on peut acquérir les produits à moindre prix Créer les conditions favorables à la croissance Accroît la concurrence (3) ALAIN Lois des REDSLOB avantages ; L’ouvrage précédent absolus de A.Smith Le schéma (libre échange) Prolongement de l’analyse de Ricardo dans la pensée contemporaire HOS Les entreprises doivent s’adapter Accroissement des investis, des dépenses commerciales Hausse de demande Elargissement des marchés Hausse de la production Section 03 : L’organisation du libre échange : 1- L’organisation du GATT : Général agreement en Tarif and Trade, en Français (Accord Général) sur les tarifs douanier et le commerce, signé par 23 pays en 1947 à Genève c’est un code de bonne conduite et un code de référence par les échanges internationaux, son objectif est de promouvoir le libre échange par l’abaissement progressif des droits de douane lors des grands rounds (négociations) et la réduction des restrictions quantitatives et qualificatives aux échanges. (4) (4) Blin Olivier – l’organisation mondiale du commerce, édition ellipses (P-5) 1999 Mais le GATT fut remplacé par l’OMC car : le GATT n’est parvenu parallèlement à maîtriser la transformation des échanges (mondialisation de l’économie), essor du commerce des services ou apparition d’un néo-protectionnisme) et a empêcher la dérive les années 80, ce constat imposait la redéfinition du système commercial mondial. 2- L’organisation de l’OMC : L’OMC remplace le GATT le premier janvier 1995 qui marqua un nouveau, tournant dans les négociations commerciales internationales, l’économie dotait d’un moyen de gestion des échanges internationaux équivalent au FMI. L’OMC fait l’objet de l’égalisation appliquée par des institutions internationales tous les pays membres sont mis sur le même pied d’égalité juridiques. Les compétences de l’OMC se sont élargies à de nombreux domaines. (4) (4) l’ouvrage précédent Chapitre II : Etablissement de ces politiques dans les pays développés et sous développés : Section 01 : définition des pays développés et sous développés : 1- Définition des pays développés : (PDEM) Les pays développés en économie du marché (PDEM) sont des pays ou la majorité de la population accède à tous ses besoins vitaux ainsi, qu’avaient un accès à un certain confort de service de santé et d’éducation, ayant ainsi un fort produit intérieur brute, un PDEM peut se reposé sur des indicateurs : - un pays ayant un indice de développement humain supérieur ou égale à 0.8 (en 2007 on constate avec cet indice 70 PDEM) - Des pays démocraties - Des pays avec une bonne économie du marché Dans notre exposé on prend comme exp. de PDEM l’Union Européenne 2- Définition des pays sous développés : (PED) Le terme pays sous développé n’est plus beaucoup employé, on préfère le terme plus politiquement correct pays en voie de développement, ou pays en développement se sont des pays dont la situation sanitaire et économique est très mauvaise en effet les PED sont des pays a revenu faible et intermédiaire dont la majorité des habitants ont un niveau de vie plus (5) bas. Exemple d’un PED : L’Algérie (5) www.wikipidia.com/ Section 02 : évolution des politiques commerciales dans les PED et PDEM : 1- dans les pays PED (Algérie) : Les politiques et les pratiques commerciales ont connu dans leurs évolutions essentielles 04 phrases : a- avant l’indépendance (1962) : Le commerce était sous le régime colonial est caractérisé par des produits agricoles, l’énergie à partie des années 50, et importations des imputs et bien d’équipements c’été un système orienté vers une économie libérale. b- après l’Independence (milieu année 80) : L’administration centrale prend le monopole et on assiste à une croissance exponentielle des exportations des Hydrocarbonés et importation des biens d’équipements et de consommation, en 1963 c’était la mise en place de 1ère politique tarifaire à fin de renforcer le contingentement sur les biens de consommation et les biens industriels. c- année 80 et 90 : Le rapprochement de l’Algérie aux institutions de Botton Woods et la mise en place d’un plan d’ajustement structurel (PAS) imposé par le FMI. d- A partir des années 90 : Les politiques commerciales en Algérie actuellement sont en plein lifting, à fin de préparer l’économie algérienne d’une manière cohérente à l’ouverture vers ses principaux partenaires commerciaux notamment l’union Européenne, la sphère de commerce extérieur est caractérisée par l’amarrage lent est difficile à l’économie mondial (Accord avec l’OMC, VE) à cause d’une situation qui se résume par : - Un commerce extérieur vulnérable, ça il repose sur les exportations des matières premières - Un faible intérêt pour les E/ ses local à l’ouverture faute de l’efficacité, et manque de compétitivité. 2- Dans les pays (PDEM) : l’Union Européenne L’UE est la première puissance commerciale mondiale, elle représente 18% de volume total des importations et des exportations dans le monde, L’UE a tout intérêt à une ouverture régulée du commerce international, à ce titre elle participe activement à l’OMC. Au sein de l’OMC, l’UE est activement engagé en faveur du cycle de négociation lancée en 2001, elle est le principe importateur des denrées agricoles, notamment des pays en voie de développement. Les principaux instruments de politiques commerciales (droits de douane, régime d’importation et les mesures de décence commerciales) sont maitrisés par les organes de la communauté européenne, la commission et le conseil. La politique commerciales vise a développer le libre-échange et le commerce mondial en promouvant la suppression des restrictions aux échanges internationaux, elle se fonde sur des principes uniformes.(6) Section 03 : Nature des échanges entre ces deux pays : Les échanges entre l’Europe et l’Algérie s’effectuent selon la théorie classique, c'est-àdire commerce intersectoriel, contrairement au commerce des pays développés ou les échanges sont dominés par des produits similaires. La coopération commerciale entre l’Algérie et l’UE est définie dans le cadre de partenariat euro méditerranéenne, cette coopération remontée au début des années 70 dans l’objectif est d’aider les pays en difficulté. Avec l’Algérie les instruments les plus déterminés qui régissent l’activité commerciale ce sont les droits de domaine et la politique de change les taux retenu en 2004 sont 0% pour les biens d’équipement 15% pour des demis -produits et 30% pour des produits de consommation. Dans l’accord signé en 1995, on remarque dans cette période que les exportations de l’Algérie vers l’UE est (15) fois plus supérieur à ses importations. On analyse ces échanges par secteur : Energie : car l’Algérie est la 3ème exportation de gaz et la 9 ème exportation de pétrole Agroalimentaires : ses importations sont largement supérieures aux exportations Minerais : les exportations excédent les importations Manufacturier minimum : l’Algérie est un importateur de ces produits quand à ses exportations il n’y a pas un avantage comparatif qui lui permet de le faire. Donc on conclue de cette analyse que les exportations algériennes vers l’UE contiennent essentiellement de l’énergie (Pétrole et GAZ naturel) en premier rang suivi des produits manufacturiers. (7) (6) www.vie-publique.fr/decouverte_institutions/union-europeene.html Conclusion Le protectionnisme et le libre échange ne sont en réalité que deux facettes d’une exploitation capitaliste, ni l’un ni l’autre n’offre d’issue à l’humanité, le développement des échanges a toujours existé car un pays ne peut pas vivre replié sur lui-même ; en autarcie. Il est difficile de mesurer l’impact d’une économie aux échanges internationaux sur la croissance économique. D’une part les exportations des biens et services peuvent entrainer des salaires plus élevés pour les plus pauvres, des revenus supplémentaires pour le gouvernement et des opportunités d’emplois. De l’autre part, les importations peuvent exclure les opportunités locales, mettre en péril les moyens d’existence, exacerber les inégalités et entrainer la pauvreté. Mais ces effets peuvent diverger selon qu’on se place sur le court ou long terme, donc pour être profitable, il faut que les conséquences positives de l’ouverture des économies compensent les effets négatifs suscités par une hausse de la concurrence de la part des entreprises étrangères. ALAIN REDSLOB, Economie politique : les grandes doctrines. Analyse macroéconomiques, édition Litec 1996, 3ème édition. SERGE D’AGOSTINO, libre échange et protectionnisme, Breal 2003. CHRISTIAN MEGRLIS, danger protectionnisme, Caiman, Levy 1978, France. WWW.maxicours.com Blin Olivier – l’organisation mondiale du commerce, édition ellipses (P-5) 1999 www.wikipidia.com www.vie-publique.fr