D’apr`es le cas lisse (§2.4), πtop fait de Xtop un G†
top-fibr´e principal sur l’image
de πtop, qui est ouverte et ferm´ee dans Ztop.
L’application htop est nettement plus d´elicate `a analyser. Les deux outils
cl´es pour cette ´etude sont :
– le th´eor`eme d’approximation de Greenberg (g´en´eralis´e aux corps valu´es
admissibles dans [MB2]) ;
– la bonne compactification (§4) de G/G†, et la compactification
relative de hqui s’en d´eduit.
On montre ainsi que htop est un hom´eomorphisme sur son image, et que
celle-ci s’´ecrit F1rF2pour des ferm´es remarquables F1,F2de Ytop (lemme
5.1).
0.4 Application aux espaces homog`enes.
Un cas particulier important est celui o`u X=Hest un K-groupe alg´e-
brique contenant Gcomme sous-groupe, et o`u f:H→Y:= H/G est le
morphisme de passage au quotient. L’image Iest alors l’orbite sous H(K)
de la classe neutre y0∈Y(K) dans l’ensemble Y(K)=(H/G)(K) : on
voit donc par 0.2 qu’elle est localement ferm´ee dans Ytop et qu’elle s’identifie
(avec sa topologie) `a l’espace quotient Htop/G(K) (avec, le cas ´ech´eant, les
compl´ements (1) (b), (1) (c) de l’´enonc´e) et que Htop est mˆeme un Gtop-fibr´e
principal au-dessus de I.
Si de plus Gest distingu´e dans H, il en r´esulte que Iest toujours ferm´ee
puisque c’est un sous-groupe localement ferm´e du groupe topologique Ytop.
0.5 Application aux orbites.
Consid´erons un K-groupe alg´ebrique Hop´erant `a gauche sur une K-
vari´et´e S(ou plus g´en´eralement sur un K-espace) ; soit s0un point de S(K),
de stabilisateur G⊂H. On sait alors que le morphisme d’orbite ωs0:h7→
h.s0se factorise en
Hf
−→ H/G ∼
−→Y →S
o`u fest le morphisme canonique, o`u la deuxi`eme fl`eche est un isomorphisme
et la troisi`eme une immersion [D-G, III.3.5.2]. D’autre part, l’image Ide
H(K) par ωs0est ´evidemment l’orbite de s0sous l’action de H(K), dans
l’espace S(K), et le stabilisateur de s0pour cette action est G(K).
Le th´eor`eme 0.2 nous dit donc que cette orbite est localement ferm´ee
dans Ytop et donc dans Stop, et que la surjection continue canonique Htop→→ I
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