Lemme 4.2.8 (i) (am´elior´e) : Soient Sun sch´ema et f:X→Sun S-
champ alg´ebrique localement de pr´esentation finie, `a fibres g´eom´etriquement
r´eduites, muni d’une section e:S→X. Pour tout s∈S, on note X0
sla
composante connexe de e(s)dans la fibre Xs. On note X0la r´eunion des
|X0
s|dans |X|(o`u pour un champ X, la notation |X|d´esigne son espace
topologique sous-jacent au sens de [4]). On suppose que fest universellement
ouvert en tout point de X0. Alors X0est un ouvert de |X|. (On notera X0
le sous-champ ouvert de Xcorrespondant.)
Remarque : On rappelle que, suivant [3] 14.1.1, une application continue
f:X→Yentre deux espaces topologiques est dite ouverte en un point
x∈Xsi pour tout voisinage Vde xdans X,f(V) est un voisinage de f(x).
Maintenant un morphisme f:X→Yentre deux champs alg´ebriques est
dit universellement ouvert en un point x∈ |X|si pour tout morphisme
Y′→Yde champs alg´ebriques, le morphisme induit par changement de
base f′:X′→Y′(ou plus pr´ecis´ement, le morphisme induit par f′entre
les espaces topologiques sous-jacents) est ouvert en tout point x′de |X′|
qui rel`eve x. Cette d´efinition co¨
ıncide avec celle des EGA lorsque fest un
morphisme de sch´emas. De plus il est ´evident qu’un morphisme de champs
alg´ebriques X→Yest universellement ouvert (au sens de [4]) si et seule-
ment s’il est universellement ouvert en tout point de |X|.
D´emonstration. On note X=|X|. On adopte les notations du diagramme
suivant,
S′
1
π′
S1
e1
X1
π
f1=f◦π
SeX
f
S
dans lequel π:X1→Xest une pr´esentation de Xpar un sch´ema et
π′:S′
1→S1est une pr´esentation de l’espace alg´ebrique S1par un sch´ema.
On consid`ere le diagramme de sch´emas :
S′
1
e1◦π′
X1
f1S.
On note W0:= X0
1(e1◦π′) (cf. lemme 4.2.7) le sous-ensemble de X1dont
la fibre au-dessus d’un point s∈Sest la r´eunion des composantes connexes
de (X1)squi rencontrent e1◦π′(S′
1). Comme l’image continue d’un connexe
est connexe, on voit que π(W0) est inclus dans X0. Vu que πest lisse, on en
d´eduit que f1est universellement ouvert en tout point de W0. Par 4.2.7 (ii) a)
il en r´esulte que W0est un ouvert de X1.
On consid`ere maintenant V1=π−1(π(W0)). C’est un ouvert de X1qui
contient W0(c’est le satur´e de W0pour la relation d’´equivalence d´efinie
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