12 Automorphismes de K(X)
(i) si m=p=qalors Bdivise (ap−bpX)Apor Aest premier avec Bdonc Bdivise ap−bpXqui est
de degr´e 1 puisque bpest le coefficient dominant de B;
(ii) si p < q =malors Bdivise bqXqui est de degr´e 1 ;
(iii) si m=p > q alors Bdivise apqui est non nul.
Dans tous les cas, on obtient que deg B≤1i.e. on a montr´e qu’il existe a, b, c, d ∈Ktels que F=
aX +b
cX +d. De plus, Fne peut pas ˆetre constant (sinon ΦFn’est pas surjectif) donc ad −bc 6= 0.
R´eciproquement, on consid`ere a, b, c, d ∈Ktels que ad −bc 6= 0 et on note Φa,b,c,d le morphisme de
K(X) d´efini par Φa,b,c,d(X) = aX +b
cX +d. Si (a, b, c, d)∈K4et (a0, b0, c0, d0)∈K4v´erifient ad −bc 6= 0 et
a0b0−d0c06= 0 alors
Φa,b,c,d ◦Φa0,b0,c0,d0= Φa00,b00,c00,d00
o`u (a00, b00, c00, d00) est donn´e par a b
c d ·a0b0
c0d0=a00 b00
c00 d00 .
La relation ad −bc 6= 0 assure donc que Φa,b,c,d est inversible.
Remarque. — L’application qui `a A=a b
c d ∈GL2(K) associe Φa,b,c,d est un morphisme de
groupes. Son noyau est le sous-groupe des matrices scalaires non nulles.
Le¸con concern´ee
13 Corps des fractions rationnelles `a une ind´etermin´ee sur un corps commutatif. Exemples et appli-
cations
R´ef´erence
S. Francinou, H. Gianella et S. Nicolas, Oraux X-ENS, alg`ebre 1, Cassini, 2001.
S´ebastien Pellerin