Terminale S Exercice 1 Résoudre dans Devoir n°4 9 Décembre 2009 les équations suivantes : b) 2 z 2 2 z 1 0 a) 3z 2i (1 i) z 3 Exercice 2 On considère la fonction f qui à tout complexe z associe le complexe u = z 2i iz 3 1) Quel est le complexe qui n’a pas d’image par f ? On donnera la réponse sous forme algébrique. 2) Déterminer les images par f de : a) i ; b) 1 + i. 3) Résoudre f ( z ) 2 . 4) Sachant que z x iy , x et y , donner la partie réelle de u en fonction de x et de y. Exercice 3. Pour les élèves suivant la spécialité math. Sur 3 points. Pour les TS C : à rédiger sur une feuille à part 3) En déduire l’ensemble des solutions de (E). Exercice 3. Pour les élèves suivant la spécialité physique ou SVT. Sur 3 points. On considère l’équation (E) d’inconnues (x, y) : 37x + 22y = 1. 1) Démontrer que cette équation admet au moins une Pour une fonction f, on note f(1) ou f ’la dérivée de f, f(2) ou f la dérivée de f ‘ ; f (3) la dérivée de f(2), etc… Soit f la fonction définie sur par f(x) = x ex. Démontrer, par récurrence, que pour tout entier n ≥ 1, 2 solution dans . 2) En utilisant l’algorithme d’Euclide, trouver un couple d’entiers relatifs x0 ; y0 solution de (E). on a : f ( n ) ( x) ( n x)e x Exercice 4. Partie A. Soit g la fonction définie sur [0 ; + [ par g ( x) xe x 2(1 e x ) . 1) Calculer la limite de g en + . 2) Montrer que : g '( x ) e x (3 x ) 3) Etudier les variations de g et en déduire son signe sur [0 ; + Partie B. Soit f la fonction définie sur [0 ; + 1) a) b) c) d) [. [ par : f ( x) ( x 1)( 2 e x ) . Etudier la limite de f en + . Montrer que la droite ∆ d’équation y = 2x – 2 est asymptote à C. Etudier la position relative de C et ∆. Calculer f '( x) puis vérifier que f ' g . En déduire le tableau de variations de f. 2) Calculer l’abscisse du point d’intersection de la courbe C avec l’axe des abscisses. 3) Déterminer le point A de C en lequel la tangente à C est parallèle à ∆. 4) Soit F la fonction définie sur [0 ; + [ par : F(x) = x 2 2 x xe x 1 . Montrer que F est une primitive de f sur [0 ; + [. Corrigé Exercice 1 3z 2i (1 i) z 3 (2-i)z=3+2i z b) 2 z 2 2 z 1 0 (3 2i )(2 i) 3 2i 4 7i z z (2 i)(2 i) 2i 5 4 7 Conclusion : S { 5 5 i} est une équation du second degré de discriminant = –4=(2i)² Elle a deux solutions complexes conjuguées : z1 2 2i 2 2i et z2 4 4 1 1 1 1 d’où S i ; i 2 2 2 2 Exercice 2 On considère la fonction f qui à tout complexe z associe le complexe u = z 2i iz 3 1) Le calcul de f ( z ) est impossible quand le dénominateur est nul. On résout iz 3 0 3 3i z 3i : le complexe qui n’a pas d’image par f est – 3i. i i 2i i 1 2) f (i) i i(i) 3 4 4 1 i 2i 1 i 4 i 3 5i 3 5 f (1 i) i i(1 i) 3 4 i 4 i 17 17 17 iz 3 0 iz 3 z 3) Pour z – 3i on a : f ( z ) 2 z 2i 2 z 2i 2iz 6 iz 3 On pose z = x + iy avec x et y réels et (x,y) (0 ;- 3). L’équation devient : x iy 2i 2i( x iy) 6 x i( y 2) 2 y 6 2ix 10 x x 2 y 6 x 2 y 6 3 En raison de l’unicité de l’écriture algébrique, on en déduit : y 2 2x y 2 4 y 12 y 14 3 10 14 i 3 3 S = 4) z x iy , x u= et y , avec (x,y) (0 ;- 3) z 2i x iy 2i x i ( y 2) 3 y ix 3x xy x ( y 2) (3 y )( y 2) x ² i i z 3 i ( x iy ) 3 3 y ix 3 y ix (3 y )² x ² (3 y )² x ² La partie réelle de u est donc : x 2 xy (3 y)² x² Exercice 3 Spé. 1) PGCD (37, 22) = 1 donc d’après le théorème de Bezout l’équation (E) admet au moins une solution dans 2 . 2) Algorithme d’Euclide : 37 = 22 × 1 + 15 22 = 15 × 1 + 7 15 = 7 × 2 + 1 Donc 1 = 15 – 2× 7 = 15 – (22 - 15× 1) ×2 = 15× 3 – 22 × 2 D’où 1 = (37 - 22×1) × 3 – 22 × 2 = 37 × 3 – 22 × 5. Le couple (3 ; – 5) est donc solution de l’équation (E). 3) Déterminons l’ensemble des solutions de (E). Soit (x, y) un couple solution de (E) alors 37x + 22y = 1 et d’après 2) 37 × 3 – 22 × 5 = 1. On a donc 37x + 22y = 37 × 3 – 22 × 5 37(x – 3) = 22( – 5 – y). 37 divise 37(x – 3) donc 37 divise 22( – 5 – y) or 37 et 22 sont premiers entre eux donc d’après le théorème de Gauss 37 divise ( – 5 – y). On en déduit qu’il existe k tel que – 5 – y = 37 k soit y = – 37k – 5. 37(x – 3) = 22 × 37k d’où x – 3 = 22k , k soit x = 3 + 22k. Réciproquement , vérifions que x = 3 + 22k et y = – 37k – 5, k , sont bien solution de (E). 37(3 + 22k) + 22(– 37k – 5) = 111 + 37 × 22k – 22 ×37 k – 110 = 1. L’ensemble des solutions de (E) est 3 22k ; 5 37k k . Exercice 3 non spé : f(x) = x ex On veut démontrer par récurrence la propriété : pour tout entier n ≥ 1, on a : f ( n ) ( x) ( n x)e x Initialisation : f est dérivable sur R et est de type uv avec u(x)=x et v(x) = ex On a donc f (1) ( x) f '( x) 1e x xe x (1 x)e x D’autre part, pour n = 1, (n+x)ex=(1+x) ex Donc la propriété est vraie pour n = 1 Hérédité : supposons la propriété vraie pour un entier naturel k quelconque ≥1, c'est-à-dire supposons que f ( k ) ( x) (k x)e x On veut démontrer que alors f ( k 1) ( x) (k 1 x)e x Dérivons f (k) C’est une fonction de type produit uv avec u(x) = k+x donc u’(x) =1 et v(x) = ex donc v’(x) = ex On sait que (uv)’= u’v+uv’ donc f (k+1)(x) = 1 ex+(k+x) ex= (k+1+x) ex La propriété est donc vraie au rang k+1 Conclusion : par le principe de récurrence, pour tout n ≥ 1 , f ( n ) ( x ) ( n x )e x Exercice 5. Partie A. 1) Limite de g en + inf ? ex donc par passage à l'inverse lim xe x 0 x x x lim e x 0d'où lim (1 e x ) 1 et lim 2(1 e x ) 2 lim x x On peut conclure que lim g ( x) 2 x x 2) Dérivée de g ? [ et g '( x) e x xe x 2 e x 3 e x xe x g est dérivable sur [0 ; + Donc g '( x) e x (3 x) 3) Variations de g. e > 0 pour tout x réel donc g’est du signe de 3 – x . x 0 3 + -x g’(x) Variation de g + 0 – 0 1 D’après le tableau de variation le minimum de g sur [0 ; + [ est 0 donc pour tout x ∈[0 ; + [ g(x) 0. Partie B. 1) a) limite de f en + lim x 1 f ( x) on en déduit que xlim x lim (2 e ) 2 x b) x lim f ( x) ( 2 x 2) lim ( x 1) e x lim ( xe x e x ) or on a montré dans la partie A) que lim xe x 0 x x x x Et on a lim e x 0. On peut donc conclure que lim f ( x) (2 x 2) 0 x x et donc que la droite ∆ est asymptote à C en + . c) position relative de C et ∆. Il faut donc étudier le signe de f(x) – (2x – 2). f(x) – (2x – 2) = – (x – 1)e-x = (– x + 1)e-x du signe de – x + 1 car e-x > 0 pour tout réel x. x 0 1 + Signe de f + 0 – Pour x ∈ [0 ; 1[ C est au dessus de ∆ ; pour x ∈ ]1 ; + [ d) Calcul de f ’ f de la forme u × v u(x) = x – 1 d’où u’(x) = 1 et v(x) = 2 – e-x C est en dessous de ∆ ; en x = 1 C et ∆ sont sécantes. d’où v’(x) = e-x alors f '( x) 2 e x ( x 1) e x 2 e x xe x e x 2(1 e x ) xe x donc f '( x) g ( x) De la partie A on déduit le tableau de variation de f. x 0 Signe de f ‘ 0 + + Variation de f + –1 2) Abscisse du point d’intersection de la courbe C avec l’axe des abscisses. Chercher l’abscisse du point d’intersection de C avec l’axe des abscisses revient à résoudre f(x) = 0. f ( x) 0 ( x 1)( 2 e x ) 0 x 1 0 ou 2 e x 0 x 1 ou x ln 2 0; donc sur [0 ; + [ C coupe l’axe des abscisses au point d’abscisse 1. 3) Tangente à C parallèle à ∆ ? La tangente en A à C est parallèle à ∆ si les deux droites ont même coefficient directeur 2. On doit donc résoudre f '( x) 2 . f '( x) 2 xe x 2(1 e x ) 2 xe x 2e x 0 e x ( x 2) 0 x 2 0 car e-x > 0 pour tout x réel. On en déduit que le point A a pour abscisse 2 et pour ordonnée f(2) = 2 – e-2. 4) F est une primitive de f sur [0 ; + [? F(x) = x 2 2 x xe x 1 est une primitive de f sur [0 ; + F’(x) = 2x – 2 + e-x – xe-x [ si F’(x) = f(x). or f(x) = (x – 1)(2 – e-x) = 2x – 2 + e-x – xe-x donc F’(x) = f(x).