Abstract. This text deals with a natural generalization of the theory of Gro-
thendieck’s test local categories in the topos setting. In other words, we give
necessary and sufficient conditions for witch a category of sheaves Emodelize
“canonically” homotopy types (i.e. CW -complexes up to homotopy), and such
that this property remains true locally on E. For this purpose, we develop a
general homotopy theory in sheaves categories with a particular emphasis on
functoriality and descent properties. This allows us to define different homotopy
theories of topoi, and then a language for the theory we are looking for. We are
particularly interested in the caracterization of topoi weak equivalences in terms
of cohomology and of Galois theory, recovering the classical theory of M. Artin
and B. Mazur. We thus obtain a common framework to describe homotopy types
from a combinatorial point of view (for example by considering the topos of
simplicial sets), or from a geometric point of view (for example by considering the
topos of sheaves on the site of real differential or analytic manifolds). Furthermore,
the purely local theory allows the equivariant homotopy theories in this frame
(considering for example the actions of a simplicial group as well as the actions
of a Lie group or of an orbifold).
R´esum´e. Ce texte contribue `a une g´en´eralisation naturelle de la th´eorie des ca-
t´egories test locales de Grothendieck au cadre des topos. Autrement dit, nous y
donnons des conditions n´ecessaires et suffisantes pour qu’une cat´egorie de fais-
ceaux Emod`ele “canoniquement” les types d’homotopie (i.e. les CW -complexes
`a homotopie pr`es) et pour que cette propri´et´e soit locale sur E. Pour se faire, nous
d´eveloppons la th´eorie g´en´erale de l’homotopie dans les cat´egorie de faisceaux, en
mettant l’emphase sur les propri´et´es de fonctorialit´e et de descente. Cela permet
de d´efinir diff´erentes th´eories de l’homotopie des topos, et donc un langage pour
la th´eorie recherch´ee. Nous avons pris soin de caract´eriser autant que possible les
diff´erentes notions d’´equivalences faibles en termes cohomologiques et galoisiens,
faisant ainsi le lien avec la th´eorie de M. Artin et B. Mazur. Nous obtenons ainsi
un cadre g´en´eral permettant de d´ecrire les types d’homotopie d’un point de vue
combinatoire (par exemple en consid´erant le topos des ensembles simpliciaux)
ou bien d’un point de vue g´eom´etrique (par exemple en consid´erant le topos des
faisceaux sur le site des vari´et´es diff´erentielles ou analytiques r´eelles). La th´eo-
rie purement locale permet d’int´egrer dans ce cadre les th´eories de l’homotopie
´equivariantes (par exemple en consid´erant les actions d’un groupe simplicial aussi
bien que celles d’un groupe de Lie ou encore d’un orbifold).