Oral CCP 2015 MP* - 15/16 Algèbre générale 1. (TPE MP) a. Soit p un nombre premier. Déterminer les diviseurs de zéro dans Z/p2 Z. b. Déterminer les entiers n tels que 2n2 + 13n + 20 soit divisible par 9. Algèbre linéaire élémentaire 2. a. 3. b. 0 −1 −1 0 −1. Déterminer Soit P = −1 1 1 2 3 de R canoniquement associé à P . Montrer qu'il existe b. B ∈ M2,3 (R) et telles que P = AB . Montrer que BA = I2 . f ∈ L(E) tel que f ̸= 0 et f = 0. ( ) 2 n−1 Montrer qu'il existe un vecteur a tel que B = a, f (a), f (a), . . . , f (a) soit une base de E . Donner la matrice de f dans cette base. Soit a. A ∈ M3,2 (R) la nature et les éléments caractéristiques de l'endomorphisme E Montrer qu'un endomorphisme que n; un espace vectoriel de dimension g = P (f ) ; 4. (CCP PSI) g de n−1 soit E commute avec f si et g(a) dans la base B. n seulement s'il existe un polynôme P tel on pourra décomposer F Soient G et deux sous-espaces d'un espace vectoriel condition nécessaire et susante pour qu'il existe f ∈ L(E) vériant E de dimension nie. Donner Ker f = F et Im f = G. une 5. (TPE PSI) Soit E un espace vectoriel de dimension n, et f ∈ L(E). Soit Φ : L(E) −→ L(E), g 7−→ g ◦ f . Déterminer le rang de 6. Φ en fonction de celui de f. L1 et L2 deux sous-espaces supplémentaires ∀(u, v) ∈ L1 × L2 u ◦ v + v ◦ u = 0. Soient a. b. c. d. p1 ∈ L1 Montrer qu'il existe deux projecteurs dans et L(E), p2 ∈ L2 où E est de dimension nie tels que Id = p1 + p2 . n, tels que Montrer que n = rg(p1 ) + rg(p2 ). Soit u ∈ L1 ; En déduire que Montrer que x ∈ Im p2 , alors u(x) = 0 ; et si x ∈ Ker p2 , alors u(x) ∈ Ker p2 . )2 dim(L1 ) 6 n − rg(p2 ) . Quelle inégalité a-t-on pour dim(L2 ) ? montrer que, si ( rg(p1 ) = 0 ou rg(p1 ) = n, puis que L1 = {0} ou L2 = {0}. 7. (TPE MP) Soient A et B dans Mn (C) ; on suppose que A est inversible, que B 3 = 0, et que AB = BA. Montrer que A+B 8. (ENSEA MP) rg M = n 9. Soit est inversible. ( M = si et seulement si A = (aij ) ∈ Mn (C) ; b ̸= c. Soit d'autre part J Soit Montrer que l'application Que vaut det A si ) A B ∈ M2n (C), où A ∈ Mn (C) est supposée inversible. C D D = CA−1 B ; on pourra s'intéresser au noyau de M . Montrer que (i, j), aij vaut a si i = j , b si i < j et c si i > j , avec Mn (C) dont tous les coecients valent 1. x 7−→ det(A + xJ) est un polynôme en x de degré au plus 1. En déduire det A. on suppose que, pour tout la matrice de b = c? 10. Soit E un R-espace vectoriel de dimension 3 et f ∈ L(E) \ {0} vériant f 3 + f = 0. a. Soit x ∈ E ; on suppose x = y + z où y ∈ Ker f et z ∈ Ker(f 2 + IdE ). Montrer que y = x + f (x) et b. c. d. e. z = −f 2 (x). Montrer que E = Ker f ⊕ Ker(f 2 + IdE ). Montrer que, si Que vaut ∈ Ker(f 2 + IdE ) \ {0}, det(−IdE ) ? En déduire que Montrer qu'il existe une base B de E alors ( ) x, f (x) est une famille libre de dim Ker(f 2 + IdE ) = 2. dans laquelle ▹ 1 f ◃ a pour matrice 0 0 0 0 0 1 Ker(f 2 + IdE ). 0 −1. 0 Oral CCP 2015 MP* - 15/16 Réduction des endomorphismes 11. Une symétrie d'un R-espace vectoriel est-elle diagonalisable ? Même question pour un projecteur. Quelles sont les valeurs propres de φ, déni sur Quelles sont les valeurs propres de l'application 12. Soit A = (aij ) ∈ Mn (C) dénie par C[X] φ(P )(X) = XP (X) ? ∞ dérivation dénie sur C (R, R) ? par an,1 = −1, a1,n = 1, et tous les autres coecients sont nuls. Déterminer rg A. Donner les valeurs propres et les vecteurs propres de An pour tout n ∈ N. A. Est-elle diagonalisable ? Calculer 13. (CCP PSI) Soit E un espace vectoriel de dimension n > 2 ; soient φ une forme linéaire non nulle sur E , et a. a ∈ E \ {0}. f : E −→ E , x 7−→ x + φ(x)a. f est un endomorphisme de E . Montrer de Ker(f − IdE ). Soit Montrer que dimension que 1 f, est valeur propre de et donner la b. Donner une condition nécessaire et susante pour que f soit diagonalisable. 14. (CCEM PSI) Soit f l'application qui, à chaque P ∈ R3 [X], associe le reste dans la division euclidienne de X 2P Montrer 15. X 4 − 1. que f est un par endomorphisme de R3 [X]. Est-il diagonalisable ? Est-il inversible ? (x − a)(x − b)y ′ − nxy = ky avec a et b réels distincts et k ∈ R. f (P )(X) = (X − a)(X − b)P ′ (x) − nXP (X). Montrer que f est Résoudre l'équation diérentielle Soit f déni sur Cn [X] par Cn [X]. un endomorphisme de Déterminer les valeurs propres de f; est-il diagonalisable ? Calculer det f . 16. a. b. 17. Soit H un hyperplan d'un C-espace vectoriel E de dimension nie, et f ∈ L(E). Montrer que f (H) ⊂ H si et seulement s'il existe λ ∈ C tel que Im(f − λIdE ) ⊂ H . 3 1 2 3 1 0 dans la base canonique. Trouver tous les sous-espaces stables par f ∈ L(C ) de matrice 1 −1 1 2 Soit u E un endomorphisme d'un espace de dimension nie, vériant u3 = u. Montrer que u est diagonalisable, et donner les valeurs possibles de ses valeurs propres. On note E1 , . . . , Ep les sous-espaces propres de u; montrer qu'un sous-espace et seulement si il est somme directe de sous-espaces des 18. F de E est stable par u si Ei . A ∈ Mn (R) vériant A3 = A + In ; montrer que A est diagonalisable dans Mn (C). 3 Montrer que X − X − 1 admet une seule racine réelle, qui est strictement positive. En det A > 0. Soit déduire que 19. Soit A ∈ Mn (R) vériant A2 + tA = In . a. Trouver un polynôme annulateur de degré 4 de A. Qu'en déduit-on sur la matrice et son spectre ? b. On suppose que 0 n'est pas valeur propre de A ; montrer que A − In est inversible et que A est symétrique. c. On choisit n = 3 ; montrer que tr A ̸= 0. 20. (TPE MP) Soient A, B et C dans Mn (R) Montrer que 21. Soit C, A et A ∈ Mn (C) ; B vériant C = A + B , C 2 = 2A + 3B et C 3 = 5A + 6B . sont diagonalisables. on suppose qu'il existe P ∈ C[X] tel que P (A) soit triangulaire, avec des coecients diagonaux deux à deux distincts. Montrer que 22. (TPE MP) A annulateur de 23. Soit est diagonalisable. Soit f f un endomorphisme de E de dimension nie. On suppose trouvé un polynôme P (0) = 0 et P ′ (0) ̸= 0. Montrer que E = Ker f ⊕ Im f . M ∈ Mn (C), inversible. Montrer que Est-ce toujours vrai si 24. P vériant M M est diagonalisable si et seulement si M2 l'est. n'est pas inversible ? E un espace vectoriel sur K de dimension n ; soient f ∈ L(E) admettant n valeurs propres distinctes, et g ∈ L(E) vériant g ◦ f = f ◦ g . Montrer que tout vecteur propre de f est vecteur propre de g ; montrer que f et g sont diagonalisables Soit dans une même base de vecteurs propres. Montrer qu'il existe un unique polynôme P ∈ Kn−1 [X] ▹ 2 ◃ vériant g = P (f ). Oral CCP 2015 MP* - 15/16 1 0 0 25. (CCEM PSI) Trouver les matrices A ∈ M3 (R) vériant A2 = 1 2 0. 1 2 3 26. (CCP PSI) Soient E un espace de dimension nie, et f ∈ L(E) tel que rg f = 1. Montrer que f est diagonalisable si et seulement si tr f ̸= 0. 27. (TPE PSI) Soient A et B dans Mn (C). a. On suppose que A et B ont une valeur propre commune. Montrer qu'on peut choisir deux colonnes X t et Y non nulles telles que U = X Y vérie AU = U B et U ̸= 0. b. On suppose réciproquement qu'il existe U ∈ Mn (C) non nulle telle que AU = U B . Montrer que Ak U = U B k pour tout k ∈ N. Montrer que A et B ont une valeur propre commune. Espaces euclidiens 28. À quelle(s) condition(s) ∑ sur les n + 1 réels a0 , . . . , an , dénit-on un produit scalaire sur E = Rn [X] par n k=0 P (ak )Q(ak ) ? Déterminer dans ce cas l'orthogonal de F la formule (P |Q) = { } ∑n = P ∈ E | k=0 P (ak ) = 0 ; calculer la distance de X n à F . 29. Soit u un endomorphisme orthogonal de E euclidien. a. Soit v = IdE − u. Montrer que Ker v = (Im v)⊥ . n ( ) 1 ∑ k u (x). Montrer que la suite fn (x) converge b. Soit x ∈ E . Pour tout n ∈ N, on pose fn (x) = n+1 k=0 vers le projeté orthogonal de x sur Ker v . 30. Soit E un espace euclidien de dimension n et u ∈ L(E). ) ∑n ( a. Montrer que le nombre k=1 ek | u(ek ) ne dépend pas de la base orthonormée (e1 , . . . , en ) choisie. ( ) ∑ ∑ b. Montrer que le nombre nj=1 nk=1 ej | u(fk ) 2 ne dépend pas des bases orthonormées (e1 , . . . , en ) et (f1 , . . . , fn ) choisies. 31. Soient a et b deux vecteurs de E euclidien, unitaires et linéairement indépendants. Montrer que u, déni par u(x) = (a|x)a + (b|x)b est un endomorphisme symétrique de E . Déterminer Ker u et en déduire les valeurs propres et les vecteurs propres de u. 32. (CCEM PSI) Soit A ∈ Mn (R) une matrice symétrique. Montrer que (tr A)2 6 (rg A) tr(A2 ). 33. (TPE PSI) Soit A ∈ Mn (R) une matrice symétrique ; soit Φ : M ∈ Mn (R) 7−→ AM − M A. Montrer qu'il existe une base (X1 , . . . , Xn ) de Mn,1 (R), orthonormale pour le produit scalaire usuel, constituée de colonnes propres pour A. 2 t Pour (i, j) ∈ [[1, n]] , on pose Mij = Xi Xj . Montrer que la famille des Mij est une base de vecteurs propres pour Φ, orthonormale pour le produit scalaire usuel. Soient λ1 , . . . , λp les valeurs propres deux à deux distinctes de A, et q1 , . . . , qp leurs multiplicités respectives. Exprimer rg Φ à l'aide des qi . 34. (CCP PSI) Soit A ∈ Mn (R), antisymétrique (c'est-à-dire vériant tA = −A). a. Montrer que, pour toute colonne X , on a t XAX = 0. b. Soit B ∈ Mn (R), symétrique et à valeurs propres strictement positives. Montrer que A + B est inversible. 35. (CCP PSI) Soit A ∈ Mn (R), nilpotente, qui commute avec sa transposée. Montrer que t AA est nilpotente ; en déduire que A = 0. Espaces vectoriels normés 36. (CCP PSI) Soit u un endomorphisme d'un espace vectoriel normé E de dimension nie, vériant ∥u(x)∥ 6 ∥x∥ pour tout x ∈ E . ∗ k Soit x ∈ Ker(u − IdE ) ∩ Im(u − IdE ), soit y vériant u(y) − y = x. Pour tout k ∈ N , exprimer u (y) en fonction de x et y . Montrer que E = Ker(u − IdE ) ⊕ Im(u − IdE ). 37. (TPE MP) Soit E l'espace des suites réelles bornées, muni de la norme ∥ ∥∞ . Soit F l'ensemble des suites nulles à partir d'un certain rang. Montrer que F est un sous-espace de E ; est-il ouvert ? fermé ? ▹ 3 ◃ Oral CCP 2015 MP* - 15/16 Suites et séries numériques 38. (CCP PSI) Pour tout n ∈ N, montrer que l'équation R; dans on note un n ∈ N, un ∈ [n, n + 1] ; équivalent de un − n. R+ ; on note Montrer que la suite xn (un ) ? quelle est la limite de 39. (CCP PSI) Pour tout n ∈ N∗ , montrer que l'équation solution dans admet une et une seule solution cette solution. Montrer que, pour tout Déterminer un x − e−x = n x + x2 + · · · + xn = 1 admet une et une seule cette solution. (xn ) converge, un − ℓ. et déterminer sa limite ℓ. Donner un équivalent de 40. (CCEM PSI) a. b. 41. un = Quelle est la limite de Quelle est la limite de Montrer que Soit ∑ n>1 un k=1 n ∑ 1 n+k ( ln 1 + k=1 1 n(n + 1) >1 R2 ; pour (a, ∑ b) ∈ la série vn = n ∑ quand n 1 ) n+k tend vers quand n n ∈ N∗ , on pose un = ln n + a ln(n + 2) + b ln(n + 3). +∞ ∑ (−1)n 43. (CCP PSI) On rappelle que n k=1 avoir justié leur convergence. (a, b, c) ∈ R3 ( ) un = ln 2n + (−1)n − ln(2n) 1 44. Étudier la convergence de la 45. Soient b. et +∞ ( ∑ k=1 +∞ k=1 Calculer +∞ ∑ b ∈ R∗+ . dt et la calculer. 4t3 − t [ ( n + 1 )] ∑ . série cos πn2 ln n Étudier la convergence de la série C2 (a, b) ∈ R2 est dénie et de classe Montrer qu'il existe f (0) = f (1) = 0. ∑[ ( b )]n tan a + n 48. f (1) = a. sur tel [0, 1], et calculer H ′′ . que f : x 7−→ H(x) + ax + b ∫1 0 suivant les valeurs de |x − t|g(t) dt. Montrer vérie les conditions : f ′′ = 2g et Existe-t-il d'autres fonctions vériant ces conditions ? 47. (TSP MP) Soit a ∈ R ; soit{ E et 1 . −k 4k 3 k=1 46. (TPE PSI) Soit g une fonction continue de [0, 1] dans R ; soit H : x ∈ [0, 1] 7−→ H converge, mais pas 1 1 ) ∑( 1 1) − et − , après 2k − 1 2k 2k + 1 2k Intégration que (a, b) +∞ Justier la convergence de [ π[ a ∈ 0, 2 = − ln 2. Calculer 1 a b c = + + . 3 4X − X X 2X − 1 2X + 1 tel que ∫ et Pour quelles valeurs de est-elle convergente ? Calculer sa somme pour les valeurs trouvées. absolument. a +∞ ? tend vers converge et calculer sa somme. 42. (CCP PSI) Montrer que la série de terme général Déterminer +∞ ? Déterminer inf ∫1 0 l'ensemble des fonctions de classe ′ f (t) dt; f ∈ E 2 } C1 ; on notera que, si de [0, 1] f ∈ E, dans alors R f (x) vériant f (0) ∫x = 0 f ′ (t) dt. f : R −→ C une fonction continue ; soient a et b deux réels vériant 0 < a < b. ∫ b + ∫ bx f (t) f (t) lim+ dt, puis calculer ℓ = lim+ dt. t t x→0 x→0 1 ax ∫ +∞ ∫ +∞ f (at) − f (bt) f (t) dt converge ; montrer que lim+ dt = ℓ. On suppose que t t x→0 x ∫ 1 1 t−1 Montrer que dt = ln 2. ln t 0 Soit 49. (CCP PSI) ▹ 4 ◃ =0 Déterminer Oral CCP 2015 MP* - 15/16 ∫ a. Justier l'existence de b. Montrer que ∀x ∈ R c. En déduire : ∀A > 0 d. En déduire la valeur de +∞ sin5 x dx. x2 0 sin(5x) − 5 sin(3x) + 10 sin x sin5 x = . 16 ∫ +∞ ∫ ∫ 5A 5A sin5 x 1( sin x sin x ) dx = 10 dx − 15 dx . x2 16 x2 x2 A A 3A I. I= Intégrales dépendant d'un paramètre ∫ 50. (TPE PSI) Pour tout n ∈ N, on pose In = 01 (1 − x)n e−2x dx. a. Déterminer la limite de la suite (In ). b. Pour n ∈ N, trouver une relation entre In et In+1 . En déduire la limite de (nIn ). c. Déterminer 51. (CCEM PSI) (In ), puis celle (1) b c + 2 +o 2 au voisinage de +∞. n n n ∫ +∞ ln(1 + x/n) ∗ Pour n ∈ N , justier l'existence de In = dx. Déterminer x(1 + x2 ) 0 de (nIn ), quand n tend vers +∞. (a, b, c) ∈ R3 In = a + tel que la limite de 52. (CCP PSI) Résoudre l'équation √shx = 1. Pour tout n ∈ N, soit In = Montrer que, pour tout simple, de ∫ ln(1+ 2) 0 (sht)n dt. Déterminer la limite de la suite √ = 2. n > 2, nIn + (n − 1)In−2 In . ∫ 53. (CCEM PSI) Pour n ∈ N, on pose +∞ Bn = 1 En déduire un encadrement, puis un équivalent dt . 1 + t + t2 + · · · + tn a. Déterminer les valeurs de n pour lesquelles Bn est déni. b. Déterminer la limite de la suite (Bn ). ∑ ∑ c. Étudier la convergence des séries (−1)n Bn et Bn . ∫ 54. (CCP PSI) La série de terme général un = (−1)n 0π/2 cosn t dt somme ? 55. (TPE PSI) Soit f a. b. 56. ∫ : 1 x ∈ D, Montrer que converge-t-elle ? Si oui, quelle est sa tx dt. t+1 x 7−→ 0 Déterminer le domaine de dénition Pour (In ). D de f, et étudier sa continuité. f (x) + f (x + 1). En déduire une expression de f ∫ +∞ −xt e g : x 7−→ dt est dénie et continue sur R∗+ . t +1 0 calculer comme somme de série. Montrer qu'elle y est dérivable ; déterminer une équation diérentielle vériée par g en +∞. 57. (CCP PSI) On rappelle que 58. (CCP PSI) Montrer que ∫ +∞ e 0 −t2 g, √ π . dt = 2 et un équivalent de ∫ Pour tout x > 0, calculer +∞ F (x) = 0 f (x) − f (0) ∞ si x ̸= 0, Soit f ∈ C (R, R). On pose g(x) = x ∫1 ′ ∀x ∈ R g(x) = 0 f (xt) dt puis que g ∈ C ∞ (R, R). et 1 − e−xt dt. t2 2 g(0) = f ′ (0). Suites et séries de fonctions 59. Pour tout n ∈ N∑et tout t ∈ [0, π/2], on pose fn (t) = cosn t sin t. Étudier la convergence simple de la série de fonctions n>0 fn , et calculer sa somme. La convergence est-elle uniforme sur Étudier la convergence simple et uniforme de la suite de fonctions 60. (CCP PSI) Soit f continuité de f sur ∑+∞ : x 7−→ D, et ses −nx (fn ). ). Déterminer le domaine de dénition n=0 ln(1 + e limites aux bornes de D . ▹ 5 ◃ [0, π/2] ? D de f. Étudier la Oral CCP 2015 MP* - 15/16 61. (TSP PSI) Soit f : x 7−→ ∑ (−1)n . n+x Montrer que f est dénie et continue sur R∗+ . Montrer que f (x) n>0 est équivalent à 1/x en 0+ . ln(1 + n2 x2 ) . n3 ∑+∞ 1 Montrer que S(x) = n=1 fn (x) est dénie sur R, qu'elle y est de classe C , et qu'elle est dérivable sur ]0, +∞[ (on pourra mener l'étude sur [a, +∞[ pour tout a > 0). ∫ +∞ +∞ ∑ √ (−1)n n! e−x cos x dx converge, puis que I = . 63. (TPE PSI) Montrer que I = (2n)! 0 n=0 ∫ 1 ∑ 1 tt dt converge. 64. Montrer que la série converge ; montrer que l'intégrale nn 0 ∫1 n 2 Pour (n, p) ∈ N , on pose In,p = t (ln t)p dt. Justier l'existence de In,p , et la calculer. 0 ∫ 1 +∞ ∑ (−1)n−1 . Montrer que tt dt = nn 0 n=1 62. n ∈ N∗ , Pour tout soit fn : R −→ R, x 7−→ deux fois Séries entières 65. Soit a. b. 66. ∗ s∈N . On considère la série entière : R de cette série. S(x) pour x ∈ ] − R, R[. Déterminer le rayon de convergence Donner une expression simple de n ∑ 1 ∗ Pour n ∈ N , on pose Sn = . Déterminer le rayon de convergence k=1 k Calculer la somme de cette série sur An − An+1 . 67. S +∞ ( ) ∑ n n x 7−→ x . s n=s Développer ln(1 − x − 2x2 ) et ] − R, R[ ; Arctan on pourra poser 1 − x2 1 + x2 R An = Pour n ∈ N∗ et x ∈ R, Sn xn . k=n xk , et noter que xn = en série entière au voisinage de 0. 3n x , et u0 (x) = 1. (3n)! ∑ Donner le rayon de convergence de S(x) = n>0 un (x). ′′ ′ Montrer que S vérie une équation diérentielle du type y + ay + by = f a et b. Intégrer l'équation et en déduire S . 68. ∑+∞ ∑ n>1 de la série entière on pose un (x) = où l'on précisera f et les réels Équations diérentielles 69. (TPE PSI) Soit (E) : 2(x − 1)y′ + y = sin(2x) + x2 . Montrer que (E) admet une unique solution f ] − ∞, 1[ Donner un DL4 70. a. b. Résoudre l'équation diérentielle f0 sur f (0) = 0. en 0 de f . vériant f0 (0) = 0. que f0 est développable (E) : (1 − x2 )y ′ − xy = 1 sur ] − 1, 1[ ; déterminer l'unique solution vériant Montrer en série entière au voisinage de 0, et déterminer le rayon de conver- gence de ce développement. c. Montrer que f0 réalise une bijection de classe C ∞ de ] − 1, 1[ dans R. x 71. Résoudre (1 − x2 )y′′ − 3xy′ + y = √ sachant que y1 : x 7−→ 2 |1 − x | l'équation homogène associée. √ 1 |1 − x2 | est solution de 72. (TPE PSI) Soit f une fonction continue et intégrable sur R+ ; soit (E) : y′′ + f (x)y = 0. a. Montrer que, si y1 et y2 sont des solutions de (E) sur R+ , alors y1 y2′ − y1′ y2 est constante. b. Soit y une solution de (E) qui soit bornée sur R+ . Montrer que y′ admet une limite nie en +∞, puis c. que cette limite est nulle. Montrer que (E) admet des solutions non bornées. ▹ 6 ◃ Oral CCP 2015 MP* - 15/16 Fonctions de plusieurs variables 73. Déterminer coordonnées et natures des extremums de f : (x, y) 7−→ x2 + (y 3 − y)2 . Probabilités 74. (TPE MP) Soient A1 , . . . , An des événements mutuellement indépendants d'un espace (probabilisé. Mon) ∑ trer que la probabilité qu'aucun de ces événements ne se produise est majorée par n k=1 exp − P (Ak ) . 75. (TPE MP) On choisit aléatoirement une partie (éventuellement vide) de [[1, n]], toutes les parties étant supposées équiprobables ; soit X la variable aléatoire donnant la somme des éléments de cette partie. On demande de calculer l'espérance de X de deux manières : a. en introduisant les variables Yi , prenant la valeur 1 si i appartient à la partie choisie, et 0 sinon ; b. en introduisant la variable Z , somme des éléments n'appartenant pas à la partie. 76. (TPE PSI) Soient X et Y deux variables aléatoires indépendantes, suivant la même loi géométrique G(p), où p ∈ ]0, 1[. U = min{X, Y } et V = max{X, Y }. (U, V ), puis les lois de U et V ; sont-elles U + V ; admet-elle une espérance ? On pose Donner la loi conjointe de Déterminer la loi de indépendantes ? 77. (CCP PSI) On considère une urne contenant N − 1 boules noires et 1 boule blanche. a. On eectue une suite innie de tirages avec remise dans cette urne ; on note T la variable aléatoire donnant le rang du premier tirage amenant la boule blanche. Déterminer la loi de T, son espérance et sa variance. b. On eectue maintenant des tirages sans remise. Soit X tirage amenant la boule blanche. Déterminer la loi de Soit Y la variable aléatoire donnant le rang du premier X, son espérance et sa variance. la variable donnant le nombre de boules restant dans l'urne après le tirage de la boule blanche. Donner la loi de Y, son espérance et sa variance. 78. (CCEM PSI) Une urne contient 2N boules de couleurs diérentes ; N de ces boules sont numérotées de N , les autres portent le numéro 0. On tire simultanément N boules de l'urne. Pour k ∈ [[1, N ]], on note Uk la variable aléatoire qui prend la valeur 1 si la boule numéro k fait partie des boules tirées, la 1 à valeur 0 sinon. a. b. c. d. Pour k ∈ [[1, N ]], donner la loi de Soit X = U1 + U2 + · · · + UN . Soit S Uk , son espérance et sa variance. Calculer Que représente X? Calculer Z la variable aléatoire E(Z) et V (Z). pour i ̸= j . Calculer son espérance et sa variance. la somme des numéros des boules tirées. Calculer l'espérance de On note Cov(Ui , Uj ) S. donnant le nombre de boules numérotées 0 parmi les boules tirées. Indications 2. b. Introduire une base de R3 adaptée à P , et étudier les applications linéaires canoniquement associées à A, B 3. b. et P. La décomposition de g(a) donne un polynôme k relation tient avec f (a) au lieu de a. P tel que g(a) = [P (f )](a) ; montrer que la même 5. Déterminer le noyau de Φ ; calculer sa dimension en étudiant les matrices des endomorphismes concernés dans une base bien choisie. 6. a. Écrire p1 = Id ◦ p1 = p1 ◦ Id. c. Étudier la matrice des éléments de L1 dans une base bien choisie. 7. Écrire A + B = A(In + A−1 B) puis penser à la(série ) géométrique. ( ) X 8. Chercher les colonnes de Ker M sous la forme Y , et étudier l'application X 7−→ Y sur Ker M . Y 13. b. À part ceux trouvés en a, les seuls vecteurs propres possibles sont ceux de Vect a. 16. a. Si H est stable et si E = H ⊕ Vect a, décomposer f (a) en λa + h, où h ∈ H . b. Si Im(f − λIdE ) est inclus dans un plan, alors f − λIdE n'est pas bijective. 18. Noter que A ∈ Mn (R), ce qui impose des contraintes à ses valeurs propres non réelles. 19. b. Si X ∈ Ker(A − In ), appliquer l'équation initiale à X . 20. Exprimer A comme un polynôme en C de deux manières. 22. Écrire P = XQ, et montrer qu'on peut appliquer le lemme des noyaux. ▹ 7 ◃ Oral CCP 2015 MP* - 15/16 25. Diagonaliser la matrice donnée, et commencer par prouver que les solutions doivent commuter avec cette matrice. 27. b. Montrer que χA (B) n'est pas inversible ; en déduire que χA et χB ne sont pas premiers entre eux. 29. b. Décomposer x suivant Ker ∑ v ⊕ Im v . 30. b. Le nombre donné est ∥u(fk )∥2 . L'exprimer à l'aide de t V V , où V est la matrice de u dans (f1 , . . . , fn ). On peut aussi le considérer comme la somme des carrés des coecients de la matrice, et prouver que cette somme n'est pas modiée par une multiplication par une matrice orthogonale. 31. Les vecteurs propres pour des valeurs propres non nulles sont forcément dans Vect(a, b). Au vu des symétries du problème. . . t Montrer que XBX 34. b. > 0 pour toute colonne X ̸= 0, en diagonalisant B dans le groupe orthogonal. 38. Pour l'équivalent, écrire l'équation vériée par hn = un − n, et commencer par montrer que hn a pour limite 0. 39. Pour la convergence, étudier le sens de variation de la suite. Pour la limite, transformer l'équation (série géométrique) et commencer par prouver que étudier l'équation vériée par hn , tend vers 0. Pour l'équivalent, poser en commençant par noter que de limite 0. 40. a. (un )n C'est une somme de Riemann. b. Majorer hn | ln(1 + x) − x| Taylor-Lagrange. ∫ un = ℓ + hn et est dominé par des suites géométriques sur [0, 1] en utilisant par exemple ∫ 47. Utiliser Cauchy-Schwarz pour les intégrales, en écrivant f ′ = 1 · f ′ . 48. Pour l'application, commencer par poser u = − ln t. 49. d. Majorer | sin x−x| au voisinage de 0 en utilisant Taylor-Lagrange pour obtenir la limite des diérentes intégrales du c. 50. c. Le b donne déjà un développement asymptotique à un terme. Dans la relation trouvée en b, remplacer In+1 par ce développement. 52. Pour l'encadrement, étudier le sens de variation de (In ). ∑ 53. c. Pour Bn , montrer que n2 Bn a une limite nie à l'aide du changement de variable tn+1 = u ; pour l'hypothèse de domination, utiliser |ex − 1| 6 xex après l'avoir justié. 56. Pour l'équivalent, faire une intégration par parties. ∫ ∫ 57. Calculer F ′ (x). Trouver la limite en 0 ; on pourra couper l'intégrale dénissant F (x) en 01 + 1+∞ pour dominer. 64. Pour le calcul de In,p , procéder par récurrence sur p. 72. Montrer que l'on arrive à une absurdité si l'on suppose que (E) a deux solutions indépendantes bornées. 73. Déterminer les points critiques. Ceux en lesquels f s'annule sont évidemment des minimums. Pour les autres, étudier f (x0 + h, y0 + k) − f (x0 , y0 ) 74. Utiliser ex > 1 + x. 75. b. X + Z est constante. 76. Noter que l'une des deux variables U et pour de petites" valeurs de V est égale à ▹ 8 ◃ X, h et l'autre à et Y. k.