Géographie Tle L/ES 13
DES CARTES POUR COMPRENDRE LE MONDE 5
Comprendre les cartes
I
QU’EST-CE QU’UNE CARTE ?
1. Une représentation graphique
● Une carte est la représentation graphique d’un espace géographique.
● Il existe différents types de cartes :
– la carte descriptive : elle localise des informations qualitatives (carte
du relief, du climat, des réseaux routiers…) ;
– la carte analytique : elle représente des données quantitatives (carte
de l’IDH, taux de chômage, PIB par habitant…) ;
– la carte de synthèse : elle répond à une problématique et combine plu-
sieurs phénomène s. La légende est organis ée et doit être démonstr ative ;
– la carte par anamorphose : elle présente une réalité en modifiant les
unités spatiales proportionnellement à l’importance du phénomène.
2. Un outil de simplification
● Les cartes ne cherchent pas l’exhaustivité. Elles sont le résultat d’une
interprétation de l’auteur, et peuvent devenir un outil de manipulation.
II LA CONSTRUCTION D’UNE CARTE
1. Une construction intellectuelle
● Pour réaliser sa carte, l’auteur va effectuer de nombreux choix qui ont
un impact sur la compréhension du document :
– la projection : c’est la manière de représenter une sphère sur un
espace plan. Aucune projection n’est absolument exacte ;
– l’échelle : à petite échelle (planisphère), peu de détails ; à grande
échelle (villes, régions), le degré de précision est important ;
– le langage graphique : il permet de représenter des phénomènes. Les
figurés peuvent être ponctuels pour représenter des lieux, de surface
pour représenter l’étendue d’un phénomène sur un territoire et linéaires
pour indiquer des axes, des limites, des flux. Le choix des figurés est
essentiel dans la compréhension de la carte. La légende rassemble les
figurés utilisés et précise leur sens. Le type de figuré et le choix des
couleurs modifient l’information ou le message que veut délivrer la carte.
2. Le traitement des données
● Pour les cartes qui utilisent des indications quantitatives (IDH, PIB,
tonnages…), le choix des seuils est primordial et peut complètement
modifier la physionomie du document en fonction du nombre de classes
retenues et du découpage de la série statistique (discrétisation). Plus
les seuils sont nombreux, plus les détails sont importants.