DYNAMIQUE TOPOLOGIQUE
Nicolas Chevallier 2011
1 Dynamique topologique
1.1 D´efinitions
efinition 1 Un syst`eme dynamique topologique est la donn´ee d’un espace m´etrique compact X
et d’une application continue Tde Xdans X. Notation (X, T ).
efinition 2 Soit Xun espace m´etrique compact et T:XXune application continue.
1. L’orbite OT(x)d’un ´el´ement xde Xest l’ensemble {Tn(x) : nN}.
2. Lorsque Test un hom´eomorphisme, l’orbite d’un ´el´ement xde Xest OT(x) = {Tn(x) : nZ}.
Remarque : Il y a une ambigu¨ıt´e lorsque Test un hom´eomorphisme.
Notation : dans le cas d’un hom´eomorphisme, O+
T(x) = {Tn(x) : nN},O
T(x) = {Tn(x) :
nN}.
Exemple. Soit X= [0,1] et T(x) = x2.Test un hom´eomorphisme. Pour chaque x, 0 et 1
sont adh´erents `a OT(x) mais si x < 1, seule 0 est adh´erent `a O+
T(x).
efinition 3 Soit Xun espace m´etrique compact et T:XXune application continue.
L’ensemble ω-limite d’un ´el´ement xde Xest l’ensemble des valeurs d’adh´erences de la suite
(Tn(x))nN. Notation ω(x).
Remarque : Comme Xest compact ω(x) n’est jamais vide.
efinition 4 Soit Xun espace m´etrique compact et T:XXune application continue.
1. On dit qu’une partie Ade Xest invariante si T1(A) = A.
2. On dit qu’une application f:XYest invariante si fT=f.
Remarque Ainvariante ´equivaut `a 1Ainvariante.
Exercice. Soit Xun espace m´etrique compact et T:XXune application continue.
1. Montrer que pour tout xX,ω(x) est stable par T:T ω(x)ω(x).
2. Montrer que si Test un hom´eomorphisme alors pour tout xX,ω(x) est invariant.
efinition 5 Soit (X, T )et (Y, S)deux syst`emes dynamiques topologiques. On dit que (X, T )
et (Y, S)sont topologiquement conjugu´es si il existe un hom´eomorphisme f:XYtel que
fT=Sf.
Remarque Si (X, T ) et (Y, S) sont deux syst`emes dynamiques topologiques conjugu´es ils sont
identiques au changement de variable pr`es xy=f(x). Les trajectoires se correspondent deux
`a deux et leurs propri´et´es topologiques sont les mˆemes.
efinition 6 Soit (X, T )et (Y, S)deux syst`emes dynamiques topologiques. On dit que (X, T )est
une extension de (Y, S)ou que (Y, S)est un facteur de (X, T )si il existe une application f:XY
continue et surjective telle que fT=Sf.
1.2 Minimalit´e
efinition 7 Soit Xun espace m´etrique compact et T:XXune application continue.
1. On dit que Test minimale si toutes les orbites sont denses, c-a-d si quelque soit xX,
{Tn(x) : nN}est dense dans X.
2. Lorsque Test un hom´eomorphisme, on dit que l’hom´eomorphisme Test minimal si toutes les
orbites compl`etes sont denses, c-a-d si quelque soit xX,{Tn(x) : nZ}est dense dans X.
1
Exemples
1. X=R/Z,θR/Z,T:xXx+θXest minimal ssi θest irrationnel.
2. X=Rd/Zd(R/Z)d,θ= (θ1, ..., θd)X,T:xXx+θXest minimal ssi 1, θ1, ..., θd
sont ind´ependants sur Q(ou Z). On v´erifie facilement que si 1, θ1, ..., θdsont li´es sur Zalors aucune
orbite n’est dense.
La r´eciproque est plus difficile, il s’agit du th´eor`eme de Kronecker. On peut en faire une d´emonstration
directe (facile en dimension 2) mais on peut aussi montrer que toutes les suites (Tn(x))nNsont
´equir´eparties grˆace au crit`ere de Weyl sur l’´equir´epartition.
Lemme 1 Soit Tun hom´eomorphisme d’un espace m´etrique compact X. Si la famille (Tn)nZ
est ´equicontinue alors xX,O+(x) = O(x)et ωT(x) = ωT1(x).
Dem. Soit y∈ O(x) et ε > 0. Il existe α > 0 tel que z, z0X, nZ, d(z, z0)
αd(Tn(z), T n(z0)) ε. Il existe n0Ztel que d(y, T n0(x)) ε. Par compacit´e il existe
n1, ..., nkZtel que
O(x)⊂ ∪k
i=1B(Tni(x), α).
Prenons mun entier max(n1, ..., nk)n0. Il existe j∈ {1, ..., k}tel que Tm(x)B(Tnj(x), α).
Par ´equicontinuit´e
Tn0nj(Tm(x)) B(Tn0nj(Tnj(x)), ε)
donc Tm(njn0)(x)B(Tn0(x), ε)B(y, 2ε) ce qui ach`eve la d´emonstration de l’inclusion
O(x)⊂ O+(x) car m(njn0)N. La mˆeme d´emonstration donne l’inclusion ωT1(x)ωT(x)
et par sym´etrie on obtient l’´egalit´e. ¤
Proposition 1 Soit Gun groupe topologique compact et aun ´el´ement de G. La translation T:
xGax Gest minimal ssi la suite (an)nNest dense dans G.
Dem. Comme les translations sont des hom´eomorphismes on a (an)nNdense ssi (anx)nN
dense pour tout xde G. De mˆeme, (an)nZdense ssi (anx)nZdense pour tout xde G. La seule
chose `a prouver est donc (an)nZdense implique (an)nNdense. On reprend la d´emonstration du
lemme pr´ec´edent en rempla¸cant les boules par des translat´es des voisinages de l’´el´ement neutre. ¤
Proposition 2 Soit Tun hom´eomorphisme d’un espace m´etrique compact. les propositions suiv-
antes sont ´equivalentes :
1. (X, T )est minimal.
2. Les seuls ferm´es invariants de Xsont Xet .
3. Pour tout ouvert non vide U,nZTnU=X.
Dem : exercice.
Proposition 3 Soit Xun espace m´etrique compact et T:XXune application continue. les
propositions suivantes sont ´equivalentes :
1. (X, T )est minimal.
2. Les seuls ferm´es de Xstables par Tsont Xet .
3. Pour tout ouvert non vide U,nNTnU=X.
Dem : exercice.
Proposition 4 Soit Xun espace m´etrique compact non vide et T:XXune application
continue (resp. un hom´eomorphisme). Alors il existe un ferm´e stable (resp. invariant) non vide
Ftel que (F, T|F)soit minimal.
Dem : Comme une intersection d´ecroissante de ferm´es non vides et stables (invariants) est
un ferm´e non vide et stable (invariant), le th´eor`eme de Zorn s’applique `a l’ensemble des ferm´es
non vides et stables (invariants) muni de l’inclusion. Il existe donc un ferm´e Fnon vide et stable
(invariant) minimal au sens de l’inclusion. D’apr`es la proposition pr´ec´edente (F, T|F) est minimal.
Exercice : Soit Xun espace m´etrique compact et S:C(X, R)→C(X, R) une application
lin´eaire. On munit C(X, R) de la norme uniforme. On dit que Sest un op´erateur de Markov si S
envoie les fonctions positives sur les fonctions positives et si S(1X)=1X.
2
a. Montrer que si Sest de Markov alors Sest continue et que sa norme op´erateur est 1.
b. On dit qu’un op´erateur de Markov S:C(X, R)→C(X, R) est irr´eductible si pour toute fonction
f∈ C(X, R) positive non identiquement nulle et tout xde Xil existe nNtel que Snf(x)>0.
Montrer si T:XXest une application continue alors Test minimal ssi S:f∈ C(X, R)
fT∈ C(X, R) est un op´erateur de Markov irr´eductible.
1.3 Ensemble des points errants
efinition 8 Soit Xun espace m´etrique compact et T:XXune application continue. On dit
qu’un point xde Xest errant s’il existe un voisinage Vde xtel que les images r´eciproques Tn(V),
nN, soit deux `a deux disjointes. L’ensemble Ω(T)des points non errants est le compl´ementaire
dans Xde l’ensemble des points errants.
Remarques 1. Le point xest errant ssi il existe un voisinage Vde xtel que n1,
Tn(V)V=.
2. Lorsque Test un hom´eomorphisme, si un point xest errant alors il existe un voisinage Vde x
tel que tous les it´er´es Tn(V), nZ, sont deux `a deux disjoints. En effet, si TnVTmV6=avec
n > m alors VTmnV6=.
Exercice. Soit T: [0,1] [0,1] d´efinie par xx2. D´eterminer Ω(T).
Exercice. Soit Tun hom´eomorphisme d’un espace m´etrique compact. Montrer que si Test
minimal alors Ω(T) = X.
Proposition 5 Soit Xun espace m´etrique compact et T:XXune application continue.
1. Ω(T)est ferm´e.
2. xXω(x)Ω(T)(ainsi Ω(T)6=).
3. Tous les points p´eriodique appartiennent `a Ω(T)(xest p´eriodique s’il existe n1tel que
Tn(x) = x).
4. T(Ω(T)) Ω(T)et si Test un hom´eomorphisme on a ´egalit´e.
Dem. 1. Evident.
2. Soit yω(x) et un voisinage Vde y. Il existe n > m 0 tel que Tn(x) et Tm(x)V. On a
Tnm(Tm(x)) = Tn(x)Vdonc T(nm)(V) rencontre Vdonc yn’est pas errant.
3. Evident.
4. Soit xet yX, tels que y=T(x) et Vun voisinage de y.Tn(V)V=entraˆıne `a
T1(Tn(V)V)) = donc yerrant entraˆıne xerrant. Donc T1(X\Ω(T)) X\Ω(T) et par
cons´equent Ω(T)T1(Ω(T)).
Remarque Il existe un hom´eomorphisme Td’un compact Xtel que l’ensemble Ω(T|Ω(T)) des
points non errants de la restriction T|Ω(T)de T`a Ω(T), soit distinct de Ω(T) (exercice ?).
Th´eor`eme 1 Soit Xun espace m´etrique compact et T:XXune application continue. Si x
est un point non errant de Xalors pour tout voisinage Vde xil existe une infinit´e de nNtel
que Tn(V)V6=.
Dem : Si xest un point p´eriodique le r´esultat est ´evident. Supposons donc que xn’est pas
un point p´eriodique. Soit Vun voisinage de xet Nun entier. Pour chaque entier n1, comme
x6=Tn(x), il existe ρn>0 tel que les boules B(x, ρn) et B(Tn(x), ρn) soient disjointes. Par
continuit´e, il existe rnρntel que Tn(B(x, rn)) B(Tn(x), ρn), donc Tn(B(x, rn))B(x, rn) =
et par cons´equent Tn(B(x, rn)) B(x, rn) = . Posons δ= min{r1, ..., rN}, on a
TnB(x, δ)B(x, δ) =
pour tous les ncompris entre 1 et N. En diminuant ´eventuellement δon peut supposer que B(x, δ)
est inclus dans V. Mais comme xn’est pas errants, il existe n > N tel que TnB(x, δ)B(x, δ)6=.
¤
1.4 Transitivit´e
efinition 9 Soit Xun espace m´etrique compact et T:XXune application continue.
1. On dit que Test topologiquement transitive si il existe une orbite dense, c-a-d si il existe xX
3
tel que {Tn(x) : nN}soit dense dans X.
2. Lorsque Test un hom´eomorphisme, on dit que l’hom´eomorphisme Test topologiquement tran-
sitif si il existe une orbite dense, c-a-d si il existe xXtel que {Tn(x) : nZ}soit dense dans
X.
Proposition 6 Soit Tun hom´eomorphisme d’un espace m´etrique compact X(resp. une appli-
cation continue de Xdans X). Si Test transitif (resp. transitive) alors les seuls applications
continues invariantes d´efinies sur Xsont les applications constantes.
Dem. Une application invariante est constante sur les trajectoires. Une application invari-
ante et continue est donc constante sur l’adh´erence des trajectoires. Par hypoth`ese il existe une
trajectoire dense donc toutes les applications continues invariantes sont constantes. ¤
Exercice. Soit Xun espace m´etrique compact, T:XXune application continue et µune
probabilit´e sur X. Montrer que si µest T-invariante ergodique et charge tous les ouverts non vide
alors Test transitive.
Proposition 7 Soit Xun espace m´etrique compact et T:XXun hom´eomorphisme. Les
propositions sont ´equivalentes
1. (X, T )est transitif.
2. Si Fest un ferm´e invariant de Xalors soit F=Xsoit Fest d’int´erieur vide.
3. Si Uet Vsont deux ouverts non vides de Xalors il existe nZtel que Tn(U)rencontre V.
4. L’ensemble des xde Xde trajectoire dense est un Gδdense.
Dem. 12. Supposons que (X, T ) soit transitif. Soit Fun ferm´e tel que T1(F) = F. Si
F6=Xalors U=FCest un ouvert non vide. L’orbite de tout point de Fne rencontre jamais U
donc il existe un point de Ud’orbite dense ; donc Uest dense et Fest d’inerieur vide.
23. W=nZTnUest un ouvert invariant donc F=WCest un ferm´e invariant. Comme W
n’est pas vide Fest d’inerieur vide donc Vn’est pas inclus dans F, donc il existe nZtel que
Tn(U) rencontre V.
34. Soit E={xX:O(x) = X}. Soit {Up:pN}une base d’ouverts (non vides) de X.E
est toujours un Gδcar E=pNnZTn(Up). 3 signifie que pour chaque ouvert non vide Ude
X,nZTn(U) est dense dans X. Par cons´equent, d’apr`es le th´eor`eme de Baire, Eest dense.
41 : ´evident.
Proposition 8 Soit Xun espace m´etrique compact et T:XXune application continue. Si
Test surjective alors les propositions sont ´equivalentes
1. (X, T )est transitif.
2. Si Fest un ferm´e de Xtel que T(F)Falors soit F=Xsoit Fest d’int´erieur vide.
3. Si Uet Vsont deux ouverts non vides de Xalors il existe nNtel que Tn(U)rencontre V.
4. L’ensemble des xde Xde trajectoires denses est un Gδdense.
Dem : 12. Si Fest d’int´erieur non vide, une orbite dense doit rencontrer F, l’hypoth`ese
T(F)Fmontre alors que l’orbite rentre dans Fet y reste. On en d´eduit qu’il existe un xde
trajectoire dense et un entier n0 tels que F∪ {x, ..., T n(x)}soit dense dans X. Comme Test
surjective, l’image par Td’une partie dense est dense, par cons´equent,
Tk(F)Tk({x, ..., T n(x)})F∪ {Tk(x), ..., T k+n(x)}
est dense dans Xpour tout k0. Or Tm(x) appartient `a Fd`es que mest assez grand, donc pour
kassez grand, {Tk(x), ..., T k+n(x)} ⊂ Fet F=F=X.
Suite : exercice. ¤
Remarques 1. la surjectivit´e n’est utile que pour 12.
2. La surjectivit´e est n´ecessaire : T:{1,2} → {1,2}, T (1) = T(2) = 1.
3. Si Xn’a pas de point isol´e et si (X, T ) est transitif alors Test surjective. En effet, si xest un
point dont la trajectoire est dense alors la trajectoire de tous les Tk(x), k0, est dense. Cela se
d´emontre `a partir du r´esultat suivant :
Si Aest une partie dense d’un espace m´etrique (topologique s´epar´e) Esans point isol´e et si F
est une partie finie de Aalors A\Fest dense dans E. Ainsi on voit que T(X) est un compact
contenant la suite Tn(x), n1, qui est dense, par cons´equent T(X) = X.
4
Th´eor`eme 2 Soit Tun hom´eomorphisme d’un espace m´etrique compact X. Alors il existe xX
tel que O+(x)soit dense ssi Test transitif et Ω(T) = X.
Dem. Soit x0tel que O+(x0) soit dense. Supposons que Ω(T)6=X. Il existe alors un ouvert
non vide Utel que Tn(U), nN, soit deux `a deux disjoints. Comme Test bijective, les ouverts
Tn(U), nZ, soit deux `a deux disjoints. Il existe n00 tel que Tn0(x0)U. Donc pour tout
nn0Tn(x0)∈ ∪m0Tm(U). Or cette r´eunion ne rencontre aucun des Tn(U) avec n < 0, qui
sont deux `a deux disjoints donc {x0, ..., T n01(x0)}doit rencontrer chacun des Tn(U), n < 0 ce
qui est impossible.
R´eciproquement, d’apr`es la proposition pr´ec´edente, il suffit de prouver que si Uet Vsont deux
ouverts non vides de Xil existe n0 tel que Tn(U)V6=. On sait qu’il existe NZtel
que W=TN(U)V6=. On peut supposer que Nest n´egatif. Comme Ω(T) = X, il existe
une infinit´e de n0 tel que Tn(W)W6=. Choisissons un ntel que n+N0. On a
Tn(TN(U)) VTnWW6=.¤
Exercice. Trouver un hom´eomorphisme T:XXtransitif tel que Ω(T)6=X.
Th´eor`eme 3 Soit Tune isom´etrie d’un espace m´etrique compact X. Si Test transitive alors T
est minimale.
Dem. Soit x0tel que O(x0) = Xet xX. On veut montrer que xest aussi de trajectoire
dense. Soit yXet ε > 0. Il existe des entiers pet qtel que d(x, T p(x0)) et d(y, T q(x0)) ε.
Comme Test une isom´etrie on a
d(Tqp(x), y)d(Tqp(x), T q(x0)) + d(Tq(x0), y)
=d(x, T p(x0)) + d(Tq(x0), y)2ε. ¤
Remarque. On peut remplacer l’hypoth`ese Test une isom´etrie par l’hypoth`ese la famille
(Tn)nZest ´equicontinue (Exercice).
1.5 M´elange topologique
efinition 10 Soit Xun espace m´etrique compact et T:XXune application continue. On
dit que Test tologiquement m´elangeante si pour tout couple d’ouverts non vide Uet Vde Xil
existe un entier N(U, V )0tel que TnUVsoit non vide pour tout nN(U, V ).
Exercice Soit ASL2(Z) une matrice n’admettant pas de valeurs propres de module 1. Mon-
trer que l’application T:T2=R2/Z2T2efinie par T(X+Z2) = AX +Z2est tologiquement
m´elangeante.
Remarque Pour un hom´eomorphisme la d´efinition du m´elange topologique est la mˆeme. On
a d’ailleurs TnUVnon vide ssi UTnVnon vide.
Proposition 9 Soit Xun espace m´etrique compact et T:XXune application continue. Si
Test tologiquement m´elangeant alors Test topologiquement transitive.
Dem. C’est un cons´equence directe des caract´erisation de la transitivit´e.
Exercice Montrer qu’une isom´etrie d’un espace m´etrique non r´eduit `a un point ne peut pas
ˆetre topologiquement m´elangeante.
1.6 R´ecurrence
efinition 11 Soit Xun espace m´etrique compact et T:XXune application continue.
1. Un point xde Xest r´ecurrent si pour tout voisinage Vde xil existe un entier n1tel que
TnxV.
2. Lorsque Test un hom´eomorphisme, on dit que xest positivement r´ecurrent si pour tout voisinage
Vde xil existe un entier n1tel que TnxVet on dit que xest n´egativement r´ecurrent si
pour tout voisinage Vde xil existe un entier n1tel que TnxV
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