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du pays, ont remué en effet le statut des langues étrangères devenant
davantage chaotique.
Parallèlement, des difficultés linguistiques, paralinguistiques, textuelles,
contextuelles, intellectuelles inter- et intra-culturelles, etc., ont surgis. Par
conséquent, il fallait, comme il le faut encore, multiplier les efforts, que ce
soit de la part des linguistes soudanais, enseignants et apprenant des
langues et des traducteurs/interprètes, en vue de forger des solutions
susceptibles de surmonter les dites difficultés et par la suite s’adapter
aux nouveaux tournants de la situation linguistique au Soudan.
Pour traduire, il faut d’abord comprendre, il s’agit en effet d’une
compréhension réciproque portant sur les deux langues de départ et
d’arrivée. Or, la compréhension dans un domaine quelconque s’appuie
largement sur des bases référentielles rigoureuses, comme il faudrait
mettre en relation la production du traducteur et son savoir faire ainsi que
sa connaissance encyclopédique.
Pour devenir un bon traducteur (surtout dans un domaine spécialisé), il
faut non seulement des connaissances linguistiques prépondérantes, mais
aussi des connaissances culturelles et encyclopédiques en plus des
compétences communicatives, sinon le taux de maladresses et fautes de
traduction seraient irrécouvrable. Néanmoins, une question se pose
incessamment : la traduction, est-elle une science ou un don naturel ? En
effet, nous ne sommes pas dans la mesure de répondre à cette question
dans notre recherche, mais nous réitérons le fait que la pratique et le
choix des équivalents appropriés jouent un rôle primordial au sein de
l’opération traduisante.
C’est à la lumière de notre problématique et les questions qui s’en
dégagent que nous formulerons trois hypothèses. Dans la première
hypothèse, nous supposerons qu’en situation dite de traduction, le
traducteur devrait disposer de connaissances/compétences linguistiques
rigoureuses en LD ainsi qu’en LA, quelque soient les langues utilisées, en