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I
ÉCOLE DOCTORALE FERNAND BR AUDEL
Thèse pour obtenir le grade de
Docteur de l’Université de Lorraine
Présentée et soutenue par
M. Abdelmahmoud RIZGALLA
Le 12/12/2015
APPROCHE CONTRASTIVE DE LA TRADUCTION ECONOMIQUE
SPECIALISEE : LE CAS DU DICTIONNAIRE DES SCIENCES
ECONOMIQUES
Thèse dirigée par M. le professeur Driss ABLALI
Membres du jury :
M. Driss ABLALI, Professeur, Université de Lorraine, Directeur de la thèse
Mme. Andrée CHAUVIN-VILENO, Professeur, Université de Franche Comté, Rapporteur
Mme. Salam DIAB DURANTON, MCF, Université de Paris 8, Examinatrice
M. Abdenbi LACHKAR, MCF/HDR, Université de Paris 8, Rapporteur
Thèse de doctorat
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Introduction générale
Notre sujet de recherche s’inscrit dans le cadre d’une discipline qui se
donne la traduction pour objet d’étude. Historiquement, la discipline en
question a apparu dans la seconde moitié du XXe siècle, mais elle a acquis
un ensemble d’appellations éphémères, comme la science de la traduction,
la translatologie, etc. avant de devenir la « traductologie » en français et
« translation studies » en anglais.
La question qui se pose continuellement à la fois aux linguistes et aux
traducteurs est celle qui concerne la précision d’une réponse définitive et
globale aux problèmes de la traduction. Par ailleurs, il existe plusieurs
définitions du terme « traduction », et cela confirme la polémique qui
accompagne tout effort déployé pour en tracer les parcours. Par la suite,
un ensemble de questions se posent sur les problèmes de la traduction
auxquelles il n’y a pas de réponse : est-ce important d’établir une théorie
de la traduction ? Si oui, laquelle ? Et dès que celle-ci s’est établie, on se
demande si son enseignement est nécessaire. De même, un traducteur
peut se demander s’il est capable de traduire tout texte, c’est-à-dire y a-t-il
une traduction technique ou de spécialité et une autre qui soit littéraire,
générale ou autre ?
Il est à signaler que la pratique de la traduction nous incite à faire deux
distinctions. D’abord, on constate l’existence d’une traduction écrite qui
dépend, avant tout, de la langue écrite à tous ses niveaux. Ensuite, on
s’aperçoit qu’il existe une traduction orale appelée interprétation.
Notre recherche est intitulée : Approche contrastive de la traduction
économique spécialisée : le cas du Dictionnaire des Sciences
Economiques. Or, notre démarche porte sur la pratique de la traduction et
plusieurs questions quant à la caractérisation du vocabulaire
économique : Les expressions économiques répondent-elles aux critères
classiques d’un terme ? Quelles sont leurs propriétés discursives ? Le
discours économique relève-t-il plus de la langue de spécialité ou de la
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langue générale ? D’après notre étude, il faut dire que la réponse se situe
dans un continuum entre langue de spécialité et langue générale, selon la
nature des textes et leur fonction.
Le choix du sujet de notre recherche est l’aboutissement d’un long
parcours non seulement d’étudiant de FLE, d’enseignant de FLE et de
traduction, mais également de traducteur/interprète « au Soudan » et de
traducteur interprète assermenté « auprès de la Cour d’Appel de
Besançon ».
Par conséquent, il semble judicieux de dire que nous visons à couronner
nos efforts académiques par le biais d’une étude intégrant à la fois le
théorique et le pratique. C’est dans cette perspective que la problématique
de notre recherche consiste en des éléments, entre autres, historiques,
linguistiques, didactiques et sociaux qui, ensemble, contribuent
effectivement à la formation des apprenants de langues étrangères, des
enseignants de langues étrangères et par la suite des
traducteurs/interprètes dans notre pays, le Soudan.
En effet, le Soudan est un pays arabo-africain qui se caractérise par une
diversité ethnique et linguistique, mais qui adopte l’arabe comme la
langue officielle. Il faut par ailleurs préciser que l’échelle académique au
Soudan a connu plusieurs modifications introduites par les différents
régimes politiques qui se sont succédé au pays. Ces divers changements
ont considérablement influencé plusieurs aspects du système éducatif, y
compris l’apprentissage/enseignement des langues étrangères,
notamment l’anglais « première langue étrangère » et le français
« deuxième langue étrangère ».
Dans cet esprit d’instabilité du système éducatif, les autorités actuelles
ont adopté, depuis déjà plus d’une vingtaine d’années, l’arabisation des
cursus universitaires, disposés auparavant en anglais. Cette démarche,
justifiée par un désir de porter des changements au niveau de
planification linguistique, en vue de s’adapter aux nouvelles orientations
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du pays, ont remué en effet le statut des langues étrangères devenant
davantage chaotique.
Parallèlement, des difficultés linguistiques, paralinguistiques, textuelles,
contextuelles, intellectuelles inter- et intra-culturelles, etc., ont surgis. Par
conséquent, il fallait, comme il le faut encore, multiplier les efforts, que ce
soit de la part des linguistes soudanais, enseignants et apprenant des
langues et des traducteurs/interprètes, en vue de forger des solutions
susceptibles de surmonter les dites difficultés et par la suite s’adapter
aux nouveaux tournants de la situation linguistique au Soudan.
Pour traduire, il faut d’abord comprendre, il s’agit en effet d’une
compréhension réciproque portant sur les deux langues de départ et
d’arrivée. Or, la compréhension dans un domaine quelconque s’appuie
largement sur des bases référentielles rigoureuses, comme il faudrait
mettre en relation la production du traducteur et son savoir faire ainsi que
sa connaissance encyclopédique.
Pour devenir un bon traducteur (surtout dans un domaine spécialisé), il
faut non seulement des connaissances linguistiques prépondérantes, mais
aussi des connaissances culturelles et encyclopédiques en plus des
compétences communicatives, sinon le taux de maladresses et fautes de
traduction seraient irrécouvrable. Néanmoins, une question se pose
incessamment : la traduction, est-elle une science ou un don naturel ? En
effet, nous ne sommes pas dans la mesure de répondre à cette question
dans notre recherche, mais nous réitérons le fait que la pratique et le
choix des équivalents appropriés jouent un rôle primordial au sein de
l’opération traduisante.
C’est à la lumière de notre problématique et les questions qui s’en
dégagent que nous formulerons trois hypothèses. Dans la première
hypothèse, nous supposerons qu’en situation dite de traduction, le
traducteur devrait disposer de connaissances/compétences linguistiques
rigoureuses en LD ainsi qu’en LA, quelque soient les langues utilisées, en
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