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J. 5048
G23L
concours
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CONCOURS ENSAM ESTP - ENSAIS ECRIN ARCHIMEDE
Epreuve de Mathématiques B
durée 4 heures
L'usage de calculatrices est interdit
Exercice 1
R désigne l'ensemble des nombres réels et n est un entier naturel non nul.
Dans tout l'exercice, (a,) est une suite d'Cléments non nuls de R.On lui associe la suite
n
n
( p , ) définie par : p , =
ak . Lorsque ( p ,
converge, on note p sa limite.
k=l
Lorsque ( p , ) diverge vers + CO (respectivement vers
(respectivement vers - CO) pour limite.
- CO),on
dit que ( p , ) admet
+ CO
Première partie
1O Donner un exemple de suite ( a , ) , telle que (p,) converge vers p = O .
2" Prouver que, si ( p , ) converge versp différent de O, alors (a,) converge vers 1.
3" On suppose dans cette question qu'il existe un entier naturel no tel que :
a, > O ,pour n > no .
n
On pose, pour n supérieur à no, q,
=
n a k .
k=no +1
a) Pour n supérieur à no, exprimer q, en fonction de p , et de p,, .
b) Montrer que, si la série x l n ( a , ) converge, alors la suite ( p , ) converge et quep
est non nul.
c) On suppose que la suite des sommes partielles de la série x l n ( a , ) diverge vers
+ CO
ou
- CO.
Préciser dans chacun de ces deux cas la limite de la suite (p,) .
Dans ce qui suit, on définit u, par :a, = 1+ u, .
Tournez la page S.V.P.
4" On suppose dans cette question que, pour tout n, on a : un 2 O .
Démontrer que la suite ( p , ) converge vers p > O si et seulement si la série
5" On suppose dans cette question que la série
C u , converge.
C u , converge.
u: converge, alors la suite ( p , ) converge et p est non
a) Montrer que, si la série
nul.
b) Montrer que, si la série X u n 2 diverge, alors la suite ( p , ) converge et p = O .
C u , est absolument convergente, alors la suite ( p , ) converge et
6" Prouver que, si la série
p est non nul.
Deuxième Dartie
Les quatre questions qui suivent sont indépendantes l'une de l'autre. On pourra les traiter en
utilisant les résultats établis dans la première partie, à condition de s'y référer de manière très
précise.
1O Etudier la convergence et déterminer la limite de ( p , ) dans les deux cas suivants :
1
a) a , = l + - .
n
b) a, = 1 + (-l),- U n )
& *
2" On rappelle que
On pose : a, = 2
e
"e
JO
-t2
-12
h
dt=-.
2
dt . La suite ( p , ) est-elle convergente ?
3" Soit ( u n ) une suite de nombres réels vérifiant :1 + un + O pour n 2 1 . On pose :
1
1
a) Pour n > 1 , exprimer v, en fonction de - et de -.
Pn
Pn-1
b) On suppose dans cette question que la série X u n 2 converge.
il
Etablir que la convergence de la série
série
ii)
Cv,.
La convergence de la série
série
C u , ? Justifier.
Cu,
Zv,
implique-t-elle la convergence de la
c) Déterminer une suite (u,) telle que la série
diverge.
implique la convergence de la
Cun converge et la série
v,
4” Soit a un réel strictement positif, et a,
=1
+ sin
où c est un nombre réel tel que pour
tout n , un soit non nul.
a) Déterminer une condition nécessaire et suffisante sur a et c pour que ( p , )
converge vers O .
b) On suppose que : a = 1.
Etudier la convergence de la série z p , , .
[ On pourra utiliser la convergence vers un réel noté y de la suite ( t , ) où
1
1
t , = 1 + - + ......+--ln(n) 3.
2
Il
Exercice 2
R désigne l’ensemble des nombres réels et n est un entier naturel, n 2 2 .
On introduit les notations suivantes :
M,(R) est l’ensemble des matrices carrées d’ordre n à coefficients réels, A4?,>l(R)est
l’ensemble des matrices à n lignes, une colonne et à coefficients réels.
GL,(R) est l’ensemble des matrices inversibles de M,(R),
O,(R) est l’ensemble des matrices orthogonales de M,(R),
S,(R) est l’ensemble des matrices symétriques de M,(R), S i ( R ) est l’ensemble des
matrices deS,(R) dont toute valeur propre est positive ou nulle, S;’(R)
matrices de S, (R) dont toute valeur propre est strictement positive,
est l’ensemble des
TS,(R) est l’ensemble des matrices triangulaires supérieures de M,(R), TS,:+(R) est
l’ensemble des matrices de TS, (R) dont les coefficients diagonaux sont strictement positifs.
On rappelle que TS,(R) est stable pour la multiplication des matrices et que si une matrice de
TS,(R) est inversible, son inverse appartient à TSn(R) .
Pour toute matrice M on note *A4la transposée de A4 et det( M ) le déterminant de A4 lorsque
A4 est une matrice carrée.
E et F étant deux R-espaces vectoriels de dimensions finies de bases u et v respectivement et
g une application linéaire de E vers F, M,,,(g) désigne la matrice de g dans les bases u et v.
1O Rn est muni du produit scalaire usuel noté
( 1 ) , donc si
x = ( xl,x2,. . ...,xn) et
n
1
y = (yl ,y2,.... .,y,) sont des éléments de Rn on a : (x y ) =
xkyk .
k=l
b = (el ,e2,.. . . .,en) est la base canonique de Rn .
Soit A un élément de GL,(R) etf l’endomorphisme de Rn tel que :
M b , b ( . f )= A .
a) Pour tout i élément de { 1,2,.. . . .,n }, on pose : el = f ( e j ) .
Prouver que b‘ = (e’,,e>,. . .. .,eX) est une base de Rn .
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