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(b) une autorité compétente a établi que l'importateur de données n'a pas
respecté les clauses contractuelles ou
(c) il existe une forte probabilité que les clauses contractuelles types dans les
annexes ne sont pas ou ne seront pas respectées et que la poursuite du
transfert entraînerait un risque imminent de dommages graves pour les
personnes dont les données sont traitées.
Cette clause de sauvegarde ne devrait être que très rarement utilisée, puisqu'elle ne
concerne que des cas exceptionnels. Comme le prévoit l'article 3 (3) de la décision,
la Commission européenne sera informée de toute utilisation faite par les États
membres de cette clause de sauvegarde et transmettra les informations reçues aux
autres États membres. La Commission peut prendre des mesures appropriées
conformément à la procédure établie à l'article 31 (2) de la directive 95/46/CE.
/HV HQWUHSULVHV SHXYHQWHOOHV DSSOLTXHU OHV FODXVHV FRQWUDFWXHOOHV
W\SHVGDQVXQFRQWUDWSOXVODUJHHWDMRXWHUGHVFODXVHVVSpFLILTXHV"
Oui. Les parties sont libres de convenir d'ajouter des clauses supplémentaires du
moment que celles-ci ne contredisent pas, directement ou indirectement, les clauses
contractuelles types approuvées par la Commission ou ne portent pas préjudice aux
libertés et droits fondamentaux des personnes dont les données sont traitées. Il est
possible, par exemple, d'inclure des garanties ou protections supplémentaires pour
les personnes (par exemple, procédures en ligne ou dispositions appropriées
contenues dans une police privée, etc.). Toutes ces autres clauses que les parties
peuvent décider d'ajouter ne seraient pas couvertes par les droits bénéficiaires pour
les tiers et jouiraient des droits de confidentialité si appropriés.
Les États membres peuvent également préciser ou compléter l'annexe jointe au
contrat.
Dans tous les cas, les clauses types doivent être pleinement respectées pour
assurer la garantie juridique d'une protection appropriée en cas de transfert de
données personnelles, comme le demande la directive de l'UE.
/HV LPSRUWDWHXUV GH GRQQpHV SHXYHQWLOV rWUH H[HPSWpV GH
ODSSOLFDWLRQGHVSULQFLSHVREOLJDWRLUHVSRXUUHPSOLUOHXUVREOLJDWLRQV
GDQVOHFDGUHGHODOpJLVODWLRQQDWLRQDOH"
Oui, comme il est prévu au dernier paragraphe des principes obligatoires, ils peuvent
le faire dans la mesure où ils ne sont pas confrontés à des exigences obligatoires
qui vont au-delà des restrictions nécessaires dans une société démocratique, parce
qu'elles sont indispensables pour sauvegarder la sûreté de l'État, la défense, la
sécurité publique, la prévention, la recherche, la détection et la poursuite
d'infractions pénales ou la violation de l'éthique pour les professions réglementées
ou défendre un intérêts économiques ou financier important de l'État, la protection
des personnes dont les données sont traitées ou les droits et libertés d'autres
personnes.
4XHVLJQLILHUHVSRQVDELOLWpVROLGDLUHHWLOOLPLWpH"
Cela signifie que, lorsque des personnes dont les données sont traitées ont souffert
un préjudice par suite de la violation des droits qui leur sont conférés par le contrat,
elles ont le droit d'obtenir une compensation soit de l'exportateur de données, soit de
l'importateur de données, soit des deux.