CONCOURS DE SECRÉTAIRE DES SYSTÈMES D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION NATURE DES ÉPREUVES TOUTES LES ÉPREUVES SONT COMMUNES AUX CONCOURS EXTERNE ET INTERNE I - Épreuves écrites d'admissibilité : 1 - Rédaction d’une note de synthèse à partir d’un dossier à caractère technique pouvant comporter des éléments chiffrés (données statistiques, comptables, financières, commerciales et administratives simplifiées) et permettant de vérifier les qualités d’analyse et de synthèse du candidat. (durée : 3 heures ; coefficient : 3 ; toute note inférieure à 6 sur 20 est éliminatoire). 2 - Épreuve technique à option – le choix du candidat devant être formulé au moment de l’inscription – portant sur les disciplines suivantes : • Informatique, concepteur logiciel • Informatique, infrastructures et assistance • Informatique, gestion électronique de l’information (durée : 5 heures ; coefficient : 5 ; toute note inférieure à 8 sur 20 est éliminatoire). L’épreuve technique, option «informatique, concepteur logiciel» pourra, sur la demande du candidat formulée au moment de son inscription, contribuer à la reconnaissance de la qualification de programmeur mais la note entrant en ligne de compte pour l’acquisition des droits à cette qualification devra être au moins égale à 10 sur 20. Les épreuves techniques, option «informatique, infrastructures et assistance» et option «informatique, gestion électronique de l’information» pourront, sur la demande du candidat formulée au moment de son inscription, contribuer à la reconnaissance de la qualification de pupitreur mais la note entrant en ligne de compte pour l’acquisition des droits à cette qualification devra être au moins égale à 10 sur 20. 3 - Épreuve à option – le choix du candidat devant être formulé au moment de l’inscription. Composition pouvant comporter des exercices, des questions sur le programme et des problèmes à résoudre parmi les options suivantes : • mathématiques • physique • électronique (durée : 2 heures ; coefficient : 2 ; toute note inférieure à 6 sur 20 est éliminatoire). II - Épreuves orales d'admission : 1 - Conversation avec le jury à partir d’un texte ou d’une citation de portée générale permettant d’apprécier les qualités de réflexion, la personnalité, les motivations et les connaissances du candidat. (préparation : 20 minutes ; conversation : 20 minutes ; coefficient : 3 ; toute note inférieure à 8 sur 20 est éliminatoire). 2 - Conversation avec le jury sur un sujet ou un texte d’ordre technique tiré au sort, permettant de vérifier l’aptitude et les connaissances du candidat dans la matière choisie en option à l’épreuve technique informatique d’admissibilité. Cette conversation a comme point de départ un exposé d’une durée de dix minutes au maximum. (préparation : 20 minutes ; durée : 30 minutes ; coefficient : 4 ; toute note inférieure à 8 sur 20 est éliminatoire). Pour obtenir la reconnaissance de la qualification soit de programmeur, soit de pupitreur, les candidats devront obtenir une note au moins égale à 10 sur 20. 3 - Épreuve de travaux pratiques permettant de s’assurer des aptitudes du candidat aux travaux manuels d’installation ou de maintenance de matériels informatiques ou de communication. (durée : 2 heures ; coefficient : 3 ; toute note inférieure à 6 sur 20 est éliminatoire). 4 - Épreuve de langue consistant en la lecture, la traduction et le commentaire d’un texte (qui sera à caractère général sur un sujet lié aux techniques d’information) rédigé dans une langue choisie par le candidat lors de son inscription sur la liste suivante : allemand, anglais, arabe littéral, chinois, espagnol, italien, japonais, portugais, russe ou turc. (préparation : 20 minutes ; durée : 20 minutes ; coefficient : 2 ; toute note inférieure à 6 sur 20 est éliminatoire). III – Épreuve facultative : Lors de leur inscription, les candidats externes et internes peuvent demander à subir l’épreuve orale facultative suivante : - Questions juridiques se rapportant aux technologies de l’information et de la communication. (préparation : 20 minutes ; durée : 20 minutes ; coefficient : 1 ; seuls les points obtenus au dessus de 10 sur 20 sont pris en compte). CORRECTION DES ÉPREUVES Il est attribué à chaque épreuve une note de 0 à 20. Elle est multipliée par le coefficient fixé pour chaque épreuve. Peuvent seuls être admis à se présenter aux épreuves d’admission les candidats ayant obtenu, pour l’ensemble des épreuves écrites d’admissibilité, un total de points, fixé par le jury, qui ne pourra être inférieur, après application des coefficients, à 100. A l’issue des épreuves écrites d’admissibilité, le jury établit, par ordre alphabétique, la liste des candidats déclarés admissibles. La note obtenue à l'épreuve facultative de langue n'entre en ligne de compte que pour l'admission et seuls les points obtenus au-dessus de 10 sur 20 sont pris en compte. Nul ne peut être définitivement admis s’il n’obtient, à l’issue des épreuves d’admission et éventuellement de l’épreuve orale facultative, un total de points, fixé par le jury, qui ne pourra être inférieur, après application des coefficients, à 220. A l'issue des épreuves d’admission, le jury établit, par ordre de mérite, la liste de classement des candidats définitivement admis ainsi que, le cas échéant, une liste complémentaire d'admission. Si plusieurs candidats réunissent le même nombre de points, la priorité est donnée à celui qui a obtenu la meilleure note à l'épreuve d’admissibilité n° 2 et, en cas d'égalité, à l'épreuve n° 3 d'admissibilité et ensuite, en cas de nouvelle égalité, au candidat ayant obtenu la note la plus élevée à l'épreuve n° 1 d'admissibilité. Les notes sont uniquement consultables en ligne, pendant une période de 6 mois après la publication des listes d’admis. Les candidats peuvent consulter leurs copies en contactant le bureau des concours et examens professionnels à l’adresse mail suivante [email protected]. Il est toutefois précisé que, conformément aux usages en la matière, les copies ne comportent aucune annotation ou commentaire ni, a fortiori, d’indication à caractère pédagogique. Cette consultation ne peut être sollicitée qu’après proclamation des résultats définitifs du concours. Il n’existe pas de “corrigé” des épreuves. PROGRAMME Les programmes des épreuves de mathématiques, physique, électronique et informatique correspondent à ceux du baccalauréat technologique. Ces programmes figurent ci-après pour chaque discipline, étant entendu que certaines rubriques figurant au programme des classes de terminale technologique sont parfois communes à plusieurs spécialités (par exemple, l’électronique se retrouve en informatique, etc.). De même, les notions requises pour le baccalauréat technologique reposent non seulement sur les programmes de terminale figurant ci-après mais sur les acquis des classes antérieures de première, voire de seconde, des lycées techniques et technologiques. INFORMATIQUE Programme spécifique à l’option «informatique, gestion électronique de l’information», qualification «pupitreur» 1) Connaissance de base : • Représentation élémentaire de l'information • Quantité d'information • Saisie et contrôle de l'information • Supports de l’information (types, caractéristiques, utilisation) Architecture et matériels • Eléments constitutifs d’une configuration informatique • Processeurs et mémoires : types, fonctionnement • Principaux périphériques • Types de machines : ordinateurs de grande puissance, mini-ordinateurs, stations de travail, micro-ordinateurs • Unités de stockage • Réseaux de stockage : NAS, SAN • Architecture multi-niveaux Environnement programmation système • Langage de commande, enchaînement des phases et des travaux • Programmes utilitaires Organisation du système d'information et des travaux de programmation • Conduite de projet • Maintenance des programmes • Méthodes de sauvegardes et de reprises • Documentation : dossier d'analyse, dossier de programmation, dossier d'exploitation, journaux de bord Centre de traitement de l'information • Objectifs et structure d'un centre de traitement de l'information • Organisation du travail, tâches et qualification • Contrôle Réseau de transmission de données • Principes généraux des technologies de réseaux et télécommunications • Topologie LAN, MAN, WAN • Eléments constitutifs d’un réseau • Notion d’adressage Sécurité des données et du matériel • Mesures logiques : contrôle d’accès, authentification, intégrité, chiffrement, signature électronique, antivirus • Mesures physiques : sauvegardes, journaux, redondance matérielle, réplication, clé physique, DMZ, pare-feux, matériels de servitude (énergie de secours, climatisation) • Niveaux de protection des informations 2) Connaissances spécifiques pour l’option «gestion électronique de l’information» : Acquisition, circulation et diffusion de l’information • Numérisation • Annuaires • Messagerie • Outils de travail collaboratif • Workflow • Tutoriels, didacticiels • Plateforme de formation en ligne • Site Web, portail • Téléprocédures • Référencement • Moteur d’indexation, de recherche • Mode de diffusion, mobilité, nomadisme • Visioconférence • Traçabilité • Droits, partage, contrôle des accès Structuration des informations • Fichiers : organisation et utilisation • Bases de données et SGBD • Bases documentaires, GED • Evaluation des volumes • Temps de réponse Internet - intranet - extranet • Principes de fonctionnement et d’utilisation • Approche des techniques : HTTP, HTML, XML, URL, DNS • Outils de gestion de contenus Description et catégorisation de l’information • Normalisation • Thésaurus et plan de classement • Indexation • Métadonnées • Modes opératoires Archivage électronique • Support de conservation • Migration des données • Sauvegarde, fiabilité • Pérennité de l’information • Intégrité 3) Notions générales sur l’environnement juridique des nouvelles technologies de l’information : • Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) • Autorité de régulation des télécommunications (ART) • Direction centrale de la sécurité des systèmes d'Information (DCSSI) • Loi informatique et libertés du 6 août 2004 • Loi pour la confiance dans l’économie numérique du 21 juin 2004 • Instruction générale interministérielle sur la protection du secret de la défense nationale (IG 1300 du 25/08/2003) • Interception des communications électroniques • Secret des correspondances • Protection des oeuvres de l’esprit • Chartes et codes de bon usage Programme spécifique à l’option «informatique, infrastructures et assistance», qualification «pupitreur» 1) Connaissance de base : • Représentation élémentaire de l'information • Quantité d'information • Saisie et contrôle de l'information • Supports de l’information (types, caractéristiques, utilisation) Architecture et matériels • Eléments constitutifs d’une configuration informatique • Processeurs et mémoires : types, fonctionnement • Principaux périphériques • Types de machines : ordinateurs de grande puissance, mini-ordinateurs, stations de travail, micro-ordinateurs • Unités de stockage • Réseaux de stockage : NAS, SAN • Architecture multi-niveaux Environnement programmation système • Langage de commande, enchaînement des phases et des travaux • Programmes utilitaires Organisation du système d'information et des travaux de programmation • Conduite de projet • Maintenance des programmes • Méthodes de sauvegardes et de reprises • Documentation : dossier d'analyse, dossier de programmation, dossier d'exploitation, journaux de bord Centre de traitement de l'information • Objectifs et structure d'un centre de traitement de l'information • Organisation du travail, tâches et qualification • Contrôle Réseau de transmission de données • Principes généraux des technologies de réseaux et télécommunications • Topologie LAN, MAN, WAN • Eléments constitutifs d’un réseau • Notion d’adressage Sécurité des données et du matériel • Mesures logiques : contrôle d’accès, authentification, intégrité, chiffrement, signature électronique, antivirus • Mesures physiques : sauvegardes, journaux, redondance matérielle, réplication, clé physique, DMZ, pare-feux, matériels de servitude (énergie de secours, climatisation) • Niveaux de protection des informations 2) Connaissance spécifiques pour l’option «infrastructures et assistance» : Organisation du système d’information • Urbanisation matérielle du système d’information • Systèmes centraux, départementaux et répartis : historique et évolutions, répartition des données, des programmes entre stations et serveurs, et entre serveurs Centre de secours, backup • Organisation et structure d’un centre de secours Infrastructures de gestion de clés • Organisation et structure d’une IGC Réseau de transmission de données • Architecture en couches normalisées (OSI) et architecture TCP/IP • Ethernet Réseau d’opérateur • Réseaux terrestres et satellitaires • Réseaux sans fil, réseaux de mobiles • Réseaux privés virtuels Téléphonie • Principes fondamentaux de la téléphonie • Autocommutateurs • Terminaux classiques ou numériques Internet - intranet - extranet • Principes de fonctionnement et d’utilisation • Approche des techniques : HTTP, HTML, XML, URL, DNS • Sécurité : pare-feu, DMZ • Gestion de la mobilité et du nomadisme, accès distants Messagerie et annuaire • Principes de fonctionnement et d’utilisation, principaux protocoles • Offres du marché Méthodes et gestion de l’assistance • Organisation et moyens de l’assistance : prise en charge initiale, établissement et formalisation d’un diagnostic d’incident, niveau d’intervention, intervention physique • Relation avec les utilisateurs • Contrôle qualité, indicateurs • Gestion de parc et outils nécessaires 3) Notions générales sur l’environnement juridique des nouvelles technologies de l’information : • Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) • Autorité de régulation des télécommunications (ART) • Direction centrale de la sécurité des systèmes d'Information (DCSSI) • Loi informatique et libertés du 6 août 2004 • Loi pour la confiance dans l’économie numérique du 21 juin 2004 • Instruction générale interministérielle sur la protection du secret de la défense nationale (IG 1300 du 25/08/2003) • Interception des communications électroniques • Secret des correspondances • Protection des oeuvres de l’esprit • Chartes et codes de bon usage Programme spécifique à l’option «informatique, concepteur logiciel», qualification «programmeur» 1) Connaissance de base : • Représentation élémentaire de l'information • Quantité d'information • Saisie et contrôle de l'information • Supports de l’information (types, caractéristiques, utilisation) Architecture et matériels • Eléments constitutifs d’une configuration informatique • Processeurs et mémoires : types, fonctionnement • Principaux périphériques • Types de machines : ordinateurs de grande puissance, mini-ordinateurs, stations de travail, micro-ordinateurs • Unités de stockage • Réseaux de stockage : NAS, SAN • Architecture multi-niveaux Environnement programmation système • Langage de commande, enchaînement des phases et des travaux • Programmes utilitaires Organisation du système d'information et des travaux de programmation • Conduite de projet • Maintenance des programmes • Méthodes de sauvegardes et de reprises • Documentation : dossier d'analyse, dossier de programmation, dossier d'exploitation, journaux de bord Centre de traitement de l'information • Objectifs et structure d'un centre de traitement de l'information • Organisation du travail, tâches et qualification • Contrôle Réseau de transmission de données • Principes généraux des technologies de réseaux et télécommunications • Topologie LAN, MAN, WAN • Eléments constitutifs d’un réseau • Notion d’adressage Sécurité des données et du matériel • Mesures logiques : contrôle d’accès, authentification, intégrité, chiffrement, signature électronique, antivirus • Mesures physiques : sauvegardes, journaux, redondance matérielle, réplication, clé physique, DMZ, pare-feux, matériels de servitude (énergie de secours, climatisation) • Niveaux de protection des informations 2) Connaissance spécifiques pour l’option «concepteur de logiciel» : Conception et réalisation du système d’information • Bases méthodologiques nécessaires à la conception et à la réalisation des systèmes d’information • Indépendance structures de données et programmes Méthodologie des systèmes d’information • Urbanisation applicative du système d'information • Schéma directeur • Phases du cycle de vie d’un projet : recensement des besoins, phase de conception, prototypage, programmation, tests, intégration, qualification, installation, exploitation et maintenance • Conduite de projet : prévision et suivi de réalisation, documents, étapes, instances de validation Spécification du système d'information • Objectifs et contraintes • Gestion documentaire (GED), Bases de données et SGBD : organisation des données, fonctions et utilisation • Evaluation des volumes, périodicités, temps de réponse • Choix de la structure adaptée et offres du marché Organisation des traitements • Méthodes d'organisation des traitements • Arbres programmatiques (les structures séquentielles, alternatives, répétitives) • Récursivité et réentrance • Systèmes centraux, départementaux et répartis : historique et évolutions, répartition des données, des programmes entre stations et serveurs, et entre serveurs • Architectures multi niveaux Réalisation • Connaissance approfondie d’un langage de programmation, au choix du candidat (C/C++, Basic/Visual Basic, Cobol, Java, Powerbuilder) • Outils d’aide à la conception, la réalisation et la validation des applications informatiques (atelier de génie logiciel, outils de test, etc) • Concepts des langages orientés objet et applets 3) Notions générales sur l’environnement juridique des nouvelles technologies de l’information : • Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) • Autorité de régulation des télécommunications (ART) • Direction centrale de la sécurité des systèmes d'Information (DCSSI) • Loi informatique et libertés du 6 août 2004 • Loi pour la confiance dans l’économie numérique du 21 juin 2004 • Instruction générale interministérielle sur la protection du secret de la défense nationale (IG 1300 du 25/08/2003) • Interception des communications électroniques • Secret des correspondances • Protection des oeuvres de l’esprit • Chartes et codes de bon usage MATHÉMATIQUES Programme de terminale STI Arrêté du 10 juin 1994 (BO spécial n° 8 du 7 juillet 1994 et rectificatif au B.O. n° 18 du 15 décembre 1994) ALGÈBRE, GÉOMÉTRIE, PROBABILITÉS 1. Nombres complexes Les premiers éléments de l’étude des nombres complexes ont été mis en place en Première. L’objectif est de compléter cet acquis pour fournir des outils utilisés en algèbre, en trigonométrie et en sciences physiques. Les élèves doivent connaître les notations a + bi et a + bj, cette dernière étant utilisée en électricité. Le temps consacré à cette partie du programme doit être plus important dans les spécialités génie électronique et génie électrotechnique où une interprétation géométrique de quelques transformations complexes élémentaires est introduite en vue des applications en électronique. Module, module d’un produit, inégalité triangulaire. Argument d’un nombre complexe non nul, notation reiq. Relation e iθe iθ’ = ei(θ+θ’), lien avec les formules d’addition ; formule de Moivre. Formules d’Euler : cosq = ½ (e iθ+e -iθ), sinθ = ½i(eiθ-e-iθ). Interprétation géométrique de z → z + a et de z a eiaz. Les élèves doivent savoir interpréter géométriquement le module de b - a. Toute autre formulation de propriétés géométriques à l’aide de nombres complexes doit faire l’objet d’indications. Ceci n’est au programme que des spécialités génie électronique et génie électrotechnique. Travaux pratiques Résolution des équations du second degré à coefficients réels. La résolution d’équations à coefficients complexes et l’étude des racines nièmes de l’unité sont hors programme. Exemples de mise en œuvre des formules de Moivre et d’Euler (linéarisation de polynômes trigonométriques, etc.). On se bornera à des exposants peu élevés ; les formules trigonométriques ainsi obtenues n’ont pas à être mémorisées de même que les formules de conversion de sommes en produits et de produits en sommes. 2. Géométrie Cette partie est au programme des seules spécialités génie mécanique, génie civil, génie énergétique et génie des matériaux. Les activités géométriques répondent à deux objectifs principaux : • entretenir la pratique des objets géométriques usuels du plan et de l’espace ; • exploiter des situations géométriques comme sources de problèmes, notamment en analyse, et, inversement, entretenir une vision géométrique grâce à la mise en œuvre systématique d’activités graphiques (tracé de courbes, schémas, etc.) permettant de représenter les objets mathématiques étudiés dans les différentes parties du programme. Le programme de géométrie ne comporte que des travaux pratiques mettant en œuvre les connaissances de géométrie du plan et de l’espace figurant aux programmes des classes antérieures. Travaux pratiques Exemples d’étude de problèmes portant sur les objets usuels du plan et de l’espace (calculs de distances, d’angles, d’aires, de volumes, etc.). On étudiera quelques exemples simples d’analyse de la forme d’un objet usuel (par projection cylindrique ou famille de sections planes) et de modes de génération de tels objets (surfaces de révolution, etc.) ; aucune connaissance spécifique sur ces questions n’est exigible et toutes les indications utiles devront être fournies. 3. Probabilités Quelques notions de calcul des probabilités ont été introduites en Première ; en Terminale, on poursuit l’étude de phénomènes aléatoires. Le programme comporte une consolidation des acquis de Première et l’introduction, sur des exemples simples, du concept de variable aléatoire. On se limite à des ensembles finis ; toute théorie formalisée est exclue et les notions de probabilité conditionnelle, d’indépendance et de probabilité produit ne sont pas au programme. Pour les variables aléatoires, le programme ne porte que sur l’étude d’exemples. Variable aléatoire (réelle) prenant un nombre fini de valeurs et loi de probabilité associée ; fonction de répartition, espérance mathématique, variance, écart-type. On prendra un point de vue très simple : certaines situations de probabilité s’expriment commodément par l’affectation de probabilités p1, p2, ..., pp aux valeurs x1, x2, ..., xπ d’une grandeur numérique X associée à une expérience aléatoire ; on dit alors que X est une variable aléatoire. Les événements (X=x1), (X=x2), ..., (X=xπ) sont les événements élémentaires de la loi de probabilité de X. Pour la fonction de répartition, on emploiera la convention F(x)=p(X≤x). Travaux pratiques Exemples d’emploi de partitions et de représentations (arbres, tableaux, etc.) pour organiser et dénombrer des données relatives à des situations aléatoires. L’étude du dénombrement des permutations, arrangements et combinaisons est hors programme. Exemples d’étude de situations de probabilités issues d’expériences aléatoires (modèles d’urnes, jeux, etc.). On conserve le même point de vue qu’en Première ; en particulier, on s’attachera à étudier des situations permettant de bien saisir la démarche du calcul des probabilités, et non des exemples comportant des difficultés techniques de dénombrement. Exemples simples d’étude de situations menant à l’étude d’une variable aléatoire. Des indications doivent être données sur la méthode à suivre. ANALYSE Le programme d’analyse porte essentiellement sur les fonctions, ce qui permet d’étudier des situations continues. Il comporte aussi quelques notions sur les suites, en vue d’étudier quelques situations discrètes simples. • Pour les fonctions, l’objectif principal est d’exploiter la pratique de la dérivation pour l’étude globale et locale de fonctions usuelles et de fonctions qui s’en déduisent de manière simple ainsi qu’une pratique élémentaire du calcul intégral. Quelques problèmes majeurs fournissent un terrain pour cette étude : variations, recherche d’extremums, équations et inéquations, comportements asymptotiques, approximation d’une fonction au moyen d’une fonction plus simple, calcul de grandeurs géométriques, physiques ou mécaniques. • Pour les suites, l’objectif est de consolider les acquis de Première sur les suites arithmétiques et géométriques ; le programme ne comporte que des travaux pratiques, sauf dans les spécialités génie électronique et génie électrotechnique où figure aussi une brève étude de suites Un = f(n), mais il ne s’agit que d’un premier contact et les exemples choisis doivent être simples. Les activités sur les suites et les fonctions ne sauraient se borner à des exercices portant sur des exemples donnés a priori ; il convient aussi d’étudier des situations issues de la géométrie, des sciences et techniques et de la vie économique et sociale. De même, on exploitera systématiquement les interprétations graphiques des notions et des résultats étudiés et les problèmes numériques qui sont liés à cette étude. 1. Fonctions numériques : étude locale et globale Pour l’étude des fonctions, on s’appuiera conjointement sur les interprétations graphiques y=f(x), cinématiques x=f(t) et électriques (signaux relatifs à l’évolution d’une intensité, d’une différence de potentiel, etc.). Le programme se place dans le cadre des fonctions définies sur un intervalle et porte, pour l’essentiel, sur le cas des fonctions possédant dans cet intervalle des dérivées jusqu’à un ordre suffisant. Certaines situations (signaux, etc.) mettent en jeu des fonctions définies par morceaux ; la mise en place d’un cadre théorique est exclue : l’étude sera menée intervalle par intervalle. L’intervalle de définition sera indiqué. Toute recherche a priori d’ensembles de définition est exclue. Quelques énoncés sur les limites figurent au programme. Ils ne constituent pas un objectif en soi, mais visent seulement à faciliter, le cas échéant, l’étude du comportement aux bornes de l’intervalle et notamment du comportement asymptotique au voisinage de +¥ ; on évitera de multiplier les exemples posés a priori et toutes les indications nécessaires doivent être données. Pour la notion de limite le point de vue adopté reste le même qu’en Première ; les définitions par (e, a) (e, A), etc. sont hors programme. La continuité en un point et la continuité sur un intervalle sont hors programme. Les fonctions étudiées dans ce paragraphe sont définies sur un intervalle I de R. Les notions et les énoncés de ce paragraphe sont introduits à l’aide d’une approche numérique et graphique ; ils ne feront l’objet d’aucun développement théorique. α) Introduction de la notation lim f(x). Lorsque a appartient à I, on s’appuiera sur le cas lim g(h), abordé en Première. A) Langage des limites x→a Notion d’asymptote verticale. h→0 On convient que lim f(x) = f(a). x→a Dire que lim f(x) = L signifie aussi que x → a lim f(a+ h) = L. h→0 On soulignera le fait que, par translation, l’étude d’une fonction x a f(x) au point a se ramène à l’étude de la fonction h → f(a + h) au point 0. β) Limite en + ∞ des fonctions x → x, x → x2, x → x3, x → √ x ; limite en + ∞ des fonctions x → 1, x → 1 - x → 1- x → 1 x x2 x3 √x Introduction des notations lim f(x) et x→+∞ lim f(x) Pour cette introduction, on s’appuiera sur des expérimentations numériques et graphiques portant notamment sur les fonctions de référence ci-contre. Pour donner une idée du cas général, on peut dire, par exemple, que f(x) est supérieur à 10, 102, ..., 109, 10p, ..., dès que x est assez grand. x→+∞ Notion d’asymptote horizontale. γ) Dans le cas d’une limite finie L, dire que lim f(x) = L signifie aussi que x→a lim 1 f(x) - L1 = 0 ou encore que On dispose d’un énoncé analogue pour les limites en + ∞ et en - ∞. x→a f(x) = L + (x), où lim (x) = 0. x→a B) Enoncés usuels sur les limites (admis) Opérations algébriques Limite de la somme de deux fonctions, du produit d’une fonction par une constante, du produit de deux fonctions, de l’inverse d’une fonction, du quotient de deux fonctions. Comparaison - Si pour x assez grand, f(x) ≤ u(x) et si lim u(x) = + ∞, alors lim f(x) = + ∞ ; x→+∞x→+∞ énoncé analogue lorsque f(x) ≤ v(x) et lim v(x) = - ∞. x→+∞ - Si, pour x assez grand, l f(x) - Ll ≤ u(x) et si lim u(x)=0. x→+∞ Ces énoncés doivent couvrir d’une part le cas des limites finies, d’autre part celui des limites infinies. Il n’y a pas lieu de s’attarder à leur étude et d’en donner une liste complète. Toute règle relative à des cas d’indétermination est hors programme. Les énoncés de ce paragraphe sont introduits dans l’unique but de faciliter l’étude des questions figurant au programme (dérivées, comportements asymptotiques) et non pour faire l’objet d’un entraînement systématique à la recherche de limites. En particulier, en dehors du contexte de la dérivation, la recherche de limites en un point a de I n’est pas un objet du programme, et, pour les comportements asymptotiques, les travaux ne doivent porter que sur quelques exemples très simples. alors lim f(x)=L. x→+∞ - Si, pour x assez grand, u(x) ≤ f(x) ≤ v(x) et si lim u(x) = lim v(x) = L, alors x → + ∞ x →+ ∞ lim f(x) = L. x→+∞ Comptabilité avec l’ordre - Si pour x assez grand, f(x) ≤ g(x) et si lim f(x) = L et lim g(x) = L’, alors, x→+∞x→+∞ De manière générale, dans la plupart des situations de majorations et d’encadrement intervenant dans le programme d’analyse, les inégalités strictes doivent être réservées au cas où elles sont indispensables. L ≤ L’. Limite d’une fonction composée : Si lim f(x) = b et si lim g(y) = λ (où a, x→ay→b b, λ sont finis ou non), alors lim (gof)(x) = λ. Bien entendu, cet énoncé, condensé pour faciliter la mémorisation, recouvre plusieurs cas qu’il convient de distinguer clairement et d’illustrer à l’aide d’exemples. En dehors des cas du type t → g(a + b), exp u, In u et ua, où aER, les fonctions f et g doivent être indiquées. x→a La démonstration de cette règle n’est pas au programme. Dérivation d’une fonction composée. En dehors des cas ci-contre, les fonctions que l’on compose, doivent être mentionnées explicitement. Application à la dérivation de fonctions de la forme un, nEZ, exp u, In u et ua, aER. En liaison avec les sciences physiques, on donnera aussi les notations Dérivées successives ; notation f’, f’’, … df, d²f, … La notion de différentielle est dx,dx² hors programme, ainsi que toute notion concernant la concavité ou les points d’inflexion. C) Calcul différentiel Primitives d’une fonction dérivable sur un intervalle : Pour les primitives et le calcul intégral, le Définition. Deux primitives d’une même fonction programme se limite au cas des fonctions dérivables. diffèrent d’une constante. Primitives des fonctions usuelles par lecture inverse du tableau L’existence des primitives est admise. des dérivées. D) Fonctions usuelles - Fonction logarithme népérien et fonction exponentielle ; notation In et exp. Relation fonctionnelle, dérivation, comportement asymptotique. Approximation par une fonction affine, au voisinage de 0, des fonctions h → exp h et h → in (1 + h). Nombre e, notation ex. Le mode d’introduction des fonctions In et exp n’est pas imposé ; l’existence et la dérivabilité de ces fonctions peuvent être admises. Hormis les deux exemples de l’exponentielle et de la racine nième, l’étude des fonctions réciproques n’est pas au programme. Selon les besoins des autres disciplines, on Définition de ab (a strictement positif, b réel). pourra mentionner la fonction logarithme décimal x → log x, mais aucune Fonctions puissances x → xn (x réel et n entier) et connaissance sur ce point n’est exigible x → xa (x strictement positif et a réel). des élèves en mathématiques. Les élèves Dérivation, comportement asymptotique. Cas où doivent avoir une bonne pratique des = 1 (n entier strictement positif) ; notation n√x (x représentations graphiques des fonctions positif). étudiées dans ce paragraphe et savoir en Fonctions circulaires sinus, cosinus et tangente. déduire celles des fonctions directement apparentées, telles que t → cos (ω+), t → eal. Hormis les cas indiqués ici, l’étude de fonctions de la forme x → f (cos x, sin x) est hors programme. - Croissance comparée des fonctions de référence x a exp x, x a xa, x a In x au voisinage de + ∞ ; Ces résultats sont admis et interprétés graphiquement. Certaines études aux bornes mettent en jeu des formes indéterminées en + ∞ ou en - ∞, aucune autre connaissance que celles mentionnées ci-contre n’est exigible des élèves. L’étude des formes indéterminées en un point a est hors programme. lim exp x = + ∞, x → + ∞ Xa lim xa.exp (- x) = 0 ; x→+∞ Si a > 0, lim In x = 0. Xa x→+∞ Travaux pratiques Dans l’ensemble des travaux pratiques, on Programmation des valeurs d’une fonction d’une exploitera largement des situations issues de variable. la géométrie, des sciences physiques et de la technologie. Etude du sens de variation d’une fonction, recherche de son signe, recherche des extremums. La résolution de certaines questions nécessite l’étude d’une fonction auxiliaire ; cette fonction doit alors être indiquée. Recherche de la limite d’une fonction polynôme ou d’une fonction rationnelle en + ∞ ou en - ∞. Pour l’étude des comportements asymptotiques en + ∞ (ou en - ∞), on exploitera la comparaison de la fonction donnée f à une fonction plus simple g telle que lim + ∞ Exemples de recherche d’asymptotes ; exemples d’étude du comportement local ou asymptotique d’une fonction. Tracé de la courbe représentative d’une fonction. (f-g) = 0 ; en dehors du cas des asymptotes horizontales ou verticales, des indications doivent être fournies sur la forme de la fonction g à utiliser. Etude d’équations f(x) = λ ou d’inéquations f(x) ≤ λ. Etant donné une fonction f strictement monotone sur I et un élément α de l tel que f(α) = 0, les élèves doivent savoir comparer a à un élément donné b de I en utilisant le signe de f(β). Exemples d’étude de situations décrites au moyen de fonctions (issues de la géométrie des sciences physiques, de la vie économique et sociale, etc.). On s’attachera à interpréter les résultats (variations, signe, extremums, comportement asymptotique, etc.). On étudiera quelques problèmes d’optimisation. Lecture de propriétés d’une fonction à partir de sa représentation graphique. Certains problèmes physiques (mouvement d’un point, signaux électriques, etc.) conduisent à l’étude de courbes planes paramétrées telles que, par exemple, l’ellipse sous la forme x = a cos t, y = b sin t : en liaison avec l’enseignement des autres disciplines on pourra étudier quelques Exemples d’emploi de majorations et d’encadrements d’une fonction par des fonctions exemples de ce type, mais aucune plus simples (recherche de valeurs approchées en connaissance à ce sujet n’est au programme. un point, etc.). Pour tous les problèmes de majoration, Exemples de recherche de solutions approchées d’encadrement et d’approximation des fonctions, des indications doivent être d’une équation numérique. données sur la méthode à suivre. On pourra, sur des exemples, explorer et itérer quelques méthodes (dichotomie, tangente, interpolation linéaire, etc.) mais aucune connaissance sur ces méthodes n’est exigible des élèves. 2. Suites Pour toutes les spécialités de la série STI, le programme comporte une consolidation des acquis de Première sur les suites arithmétiques et géométriques sous forme de travaux pratiques. Pour les seules spécialités génie électronique et génie électrotechnique, il s’agit aussi d’aborder l’étude du comportement global et asymptotique de la suite des valeurs f(n) d’une fonction ; on se place dans le cadre de suites définies pour tout entier naturel et on remarquera brièvement que les notions et résultats s’étendent sans changement au cas des suites définies à partir d’un certain rang. A l’exception des suites arithmétiques et géométriques, les suites définies par Un+1 = f(Un) et Uo sont hors programme. a) Comportement global Exemples de description d’uns situation à l’aide d’une suite des valeurs f(n) d’une fonction. L’étude des suites définies par additions ou multiplications répétées, telles que Un=1 + 1 = +… + 1 ou Un= n I, 2 n est exclu. Suites croissantes, suites décroissantes. L’étude des opérations sur les suites est hors programme. b) Langage des limites La définition de la convergence par (ε, N) est hors programme. α) Limite des suites de terme général n, n2, n3, √n. Limite des suites de terme général 1, 1, 1, 1 n n2 n3 √n’ L’étude des suites de référence ci-contre et, plus largement, des suites Un = f(n) est à mener en relation étroite avec celle des fonctions correspondantes. On signalera que les énoncés de comparaison pour les suites et les fonctions sont entièrement analogues. Introduction du symbole lim Un. na + ∞ Si une fonction f admet une limite L en + ∞, alors la suite Un = f(n) converge vers L. β) Limite d’une suite géométrique (kn), où k est La démonstration de ce résultat n’est pas exigible. En dehors de ce cas, l’étude de la convergence d’une suite récurrente n’est pas un objectif du programme. strictement positif. Travaux pratiques Exemples d’étude de problèmes conduisant à des suites arithmétiques ou géométriques (Programme de l’ensemble des spécialités). Exemples d’étude du comportement asymptotique d’une suite Un = f(n) (Programme des spécialités génie électronique et génie électrotechnique). On pourra prendre des problèmes issus des sciences physiques, des techniques industrielles ou de la vie économique et sociale (radioactivité, intérêts simples, intérêts composés, etc.). 3. Notions de calcul intégral L’objectif est double : • Familiariser les élèves avec quelques problèmes relevant du calcul intégral et qui, en retour, donnent du sens à la notion d’intégrale : calcul de grandeurs géométriques (aires, volumes, etc.), de grandeurs physiques (calcul de la distance parcourue connaissant la vitesse, valeur moyenne, valeur efficace, etc.). • Fournir aux élèves le symbolisme très efficace du calcul intégral. On combinera les activités de calcul exact d’intégrales (qui mettent en œuvre le calcul de primitives) et les activités d’encadrement et de calcul approché (qui, de façon complémentaire, exploitent des idées géométriques à partir d’interprétation graphiques). a) Intégrale d’une fonction sur un segment Etant donné une fonction f dérivable sur un intervalle I et un couple (a, b) de points de I, le nombre F(b) - F(a), où F est une primitive de f, est indépendant du choix de F ; on l’appelle intégrale de a à b de f et on le note ∫ba(t) dt. Dans le cas d’une fonction positive, interprétation graphique de l’intégrale à l’aide d’une aire. b) Propriétés de l’intégrale Relation de Chasles. Aucune théorie de la notion d’aire n’est au programme : on admettra son existence et ses propriétés élémentaires. Les élèves doivent connaître l’aire des domaines usuels : rectangle, triangle, trapèze, secteur d’un disque. Il convient d’interpréter en termes d’aires certaines de ces propriétés (relation de Chasles, intégration d’inégalités, valeur moyenne d’une fonction, etc.) afin d’éclairer leur signification. Linéarité : ∫ba(αf+βg)(t)dt = α∫baf(t)dt+β∫bag(t)dt. Positivité : si a ≤ b et f ≤ 0, alors ∫baf(t)dt ≤ 0 ; intégration d’une inégalité. Inégalité de la moyenne Si m ≤ f ≤ M et a ≤ b, alors m(b-a) ≤ ∫baf(t)dt ≤ M(b-a). Valeur moyenne d’une fonction. c) Techniques de calcul Lecture inverse de formules de dérivation : La notion de valeur moyenne est à relier à l’enseignement de la physique. Les élèves doivent savoir reconnaître si un exemple donné de fonction est de l’une de ces formes. Ils doivent aussi savoir exploiter une périodicité ou une symétrie pour le calcul d’intégrales, mais toute formule de changement de variable est hors programme, de même que l’intégration par parties. primitives des fonctions de la forme t → f’(at+b), (exp u)u’, uau’, où aER. α≠-1, et u’ u (u étant à valeurs strictement positives). d) Equations différentielles Résolution de l’équation différentielle y’ = ay, où a est un nombre réel : existence Pourcentages • Coefficient multiplicatif associé à un pourcentage. • Itération de pourcentages. • Analyse des variations d’un pourcentage. • Comparaison de pourcentages. • Approximation linéaire dans le cas de faibles pourcentages. Feuilles automatisées de calcul • Exploration dynamique d’une feuille automatisée de calcul et explicitation des relations entre diverses cellules de cette feuille. • Réalisation d’une feuille automatisée à partir d’un texte, écrit en langue naturelle, comportant quelques règles et contraintes assez simples. Représentations graphiques • Interprétation de l’information lisible sur un graphique : valeur exacte ou approchée, influence sur l’allure de la courbe d’un changement de fenêtre graphique. • Interpolation linéaire. • Résolution graphique d’équations, d’inéquations et recherche d’extremum en exploitant les changements de fenêtre graphique. • Lecture de courbes de niveaux et repérage d’un point par trois coordonnées. • Outils graphiques de dénombrement. • Diagrammes ; arbres. Statistiques • Diagrammes en boîtes. • Intervalle inter-quartile. • Définition de l’intervalle interquartile. • Construction de diagrammes en boîtes (aussi appelés boîtes à moustaches ou boîtes à pattes). • Variance, écart-type. • Introduction de l’écart-type pour des données gaussiennes. • Définition de la plage de normalité pour un niveau de confiance donné. • Tableaux croisés. • Analyse d’un tableau de grands effectifs. • Construction et interprétation : o des marges ; o du tableau des pourcentages en divisant chaque cellule par la somme de toutes les cellules ; o du tableau des pourcentages par ligne en divisant chaque cellule par la somme des cellules de la même ligne ; o du tableau des pourcentages par colonnes en divisant chaque cellule par la somme des cellules de la même colonne. Exemple de types de croissance • Suites arithmétiques : croissance linéaire. • Exemples de suites ayant un accroissement constant ; calcul du n-ième terme. • Calcul sur tableur des n premiers termes d’une telle suite et représentation graphique correspondante. • Pour une suite finie de nombres, reconnaissance à partir de sa représentation graphique de sa nature arithmétique. • Suites géométriques ; croissance exponentielle. • Exemples de suites ayant un accroissement relatif constant ; calcul du n-ième terme. • Calcul sur tableur des n premiers termes d’une telle suite ; représentation graphique correspondante ; comparaison avec le cas d’une croissance linéaire. • Autres exemples de croissance. Activités d’ouverture • Figure géométrique obtenue par itération. • Analyse et production de pavages du plan. PHYSIQUE Electricité I (courant continu) • Tension et intensité ; • Caractéristique courant-tension d’un dipôle passif et d’un dipôle actif. Electricité II (courant alternatif sinusoïdal) • Période, fréquence, valeurs efficace et maximale d’une tension sinusoïdale. Mécanique • Conditions générales d’équilibre d’un solide. Acoustique • Hauteur et fréquence. • Niveau d’intensité acoustique. Optique • Réflexion. • Réfraction, angle limite. Régime sinusoïdal monophasée • Valeurs instantanées d’une tension, de l’intensité d’un courant, pulsation. • Représentation de Fresnel. • Addition des tensions et additions des intensités. • Déphasage entre deux tensions, deux intensités, une tension et une intensité. • Impédance, déphasage entre tension et intensité pour un conducteur ohmique, une bobine et un condensateur. Régime sinusoïdal monophasé • Tension simple, tension composée. • Système équilibrés étoile et triangle. • Dans le cas d’un montage équilibré étoile ou triangle, intensité du courant de ligne et intensité du courant dans une branche. Transport et distribution • Rôle du transformateur. • Transport de l’énergie électrique. • Distribution (réseau monophasé, réseau triphasé). Protection et sécurité • Danger de l’électricité. • Contact direct, contact indirect. • Règles générales de sécurité. • Régime neutre TT. • Protection des personnes. • Protection des installations. Puissance électrique en courant continu • Puissance électrique reçue ou fournie par un dipôle. • Bilan des puissances, rendement. 1 - Puissance électrique en monophasé o Puissances active, réactive, apparente. o Facteur de puissance d’un appareil. o Bilan des puissances, rendement. 2 - Puissance électrique en triphasé Puissance active, réactive, apparente. Facteur de puissance d’un appareil. Bilan des puissances, rendement. Etude des montages étoile et triangle. Magnétisme et électromagnétisme Propriétés des aimants. Champ magnétique et vecteur champ magnétique. Champ magnétique crée par une bobine. Flux magnétique. Existence du phénomène d’hystérésis. Induction électromagnétique Courants induits, loi de Faraday, loi de Lenz. Courants de Foucault. Principe du transformateur. Force électromagnétique Loi de Laplace (cas d’un conducteur droit). Applications Principes de fonctionnement du moteur à courant continu et du moteur asynchrone. Moteurs à courant continu Description et principe de fonctionnement d’un moteur à excitation indépendante. Bilan des puissances, rendement. Démarrage sous tension d’induit réglable. Moteur asynchrone monophasé et triphasé Description et principe de fonctionnement. Fréquence de synchronisme. Fréquence de rotation. Glissement. Facteur de puissance. Bilan des puissances, rendement. Couplage d’un moteur triphasé. Charge et décharge d’un condensateur • Circuit R-C. Redressement - Filtrage • Redressement double alternance d’une tension sinusoïdale. • Filtrage par condensateur. • Lissage par une bobine d’un courant redressé. Amplificateur opérationnel • Fonction amplification (régime linéaire). • Fonction comparaison (régime de commutation). ÉLECTRONIQUE A) TRAITEMENT DES SIGNAUX ANALOGIQUES fonction éléments de structure mis en œuvre amplification amplificateur de tension amplificateur de courant amplificateur de puissance : aspects technologiques - problèmes thermiques - rendement opérations algébriques comparateur additionneur/soustracteur diviseur/multiplieur opérations mathématiques intégrateur/dérivateur filtrage filtre passe-bas filtre passe-haut (filtres actifs du premier ordre utilisant un amplificateur intégré). conversion générateur de un courant. générateur de une tension. générateur de une tension. générateur de un courant. modulation d’amplitude démodulation d’amplitude tension commandé par courant commandé par tension commandé par courant commandé par modulateur par multiplication avec “multiplieur” intégré. modulateur par résistance commandée ou démodulateur par détection d’enveloppe. B) PRODUCTION DE SIGNAUX ANALOGIQUES fonction production de signaux sinusoïdaux éléments de structure mis en œuvre oscillateur RC oscillateur utilisant des circuits intégrés spécialisés conformateur production de signaux non sinusoïdaux générateur de signaux triangulaires générateur de signaux rectangulaires - astables - monostables utilisant des opérateurs logiques ou des circuits spécialisés. C) TRAITEMENT DES SIGNAUX LOGIQUES ET/OU NUMÉRIQUES fonction éléments de structure mis en œuvre commutation opérateurs logiques de base Et/Ou/Non Et-Non/Ou-Non Ou exclusif multiplexeur/démultiplexeur codage codeur décodeur transformation de code transcodeur opérations arithmétiques binaires additionneur soustracteur comparateur unité arithmétique et logique comptage compteur synchrone (compteur binaire naturel ou codé décimal prépositionnable ou non) mémorisation mémoire élémentaire : bascules RS bascules D bascules JK mémoire multiple à accès direct mémoire à accès séquentiel mémoire à lecture/écriture mémoire à lecture seule registre à décalage fonction traitement programmé de l’information éléments de structure mis en œuvre structure de bus interfaces - organisation matérielle : - architecture fonctionnelle d’un disposition utilisant la logique programmée - séquencement - mémorisation - échanges des informations entre les entités fonctionnelles - organisation logicielle : - structure lagorithmiques de base : - linéaire - alternative - itérative - sous-programmes - éléments de programmation permettant la réalisation de fonctions relatives à l’objet technique étudié. D) CONVERSION DE GRANDEURS PHYSIQUES EN GRANDEURS ÉLECTRIQUES fonction captage captage captage captage captage : - position :- vitesse :- contrainte :- température :- rayonnement conditionnement éléments de structure mis en œuvre capteur magnétoélectrique capteur électrodynamique capteur optique capteur thermoélectrique capteur de contrainte : piezoélectirque capteur de contrainte :jauge - oscillateur à : -fréquence - rapport cyclique - amplitude - commandé - générateur de tension ou courant - commandé E) CONVERSION DE GRANDEURS ÉLECTRIQUES EN GRANDEURS PHYSIQUES fonction éléments de structure mis en œuvre transduction électrique/acoustique haut parleur électrodynamique (réversibilité) transduction électrique/optique diode électroluminescente afficheur - simple - multipléxé F) TRANSMISSION DE L’INFORMATION fonction éléments de structure mis en œuvre conversion de données convertisseur numérique/analogique convertisseur analogique/numérique convertisseur fréquence/tension convertisseur tension/fdréquence codage des informations modulateur à déplacement de fréquence transmission non galvanique coupleur optique transformateur relais transmission de données numériques liaison série liaison parallèle G) CONVERSION ET CONTRÔLE DE L’ÉNERGIE fonction éléments de structure mis en œuvre conversion électrique/mécanique moteur à courant continu à aimants permanents moteur pas à pas contrôle de l’énergie redresseur gradateur hacheur série à transistors régulateur ÉLECTROMAGNÉTISME • Magnétisme et électromagnétisme. • Propriétés des aimants. • Champ magnétique et vecteur champ magnétique. • Champ magnétique créé par une bobine. • Flux magnétique. • Existence du phénomène d’hystérésis. • Induction électromagnétique. • Courants induits, loi de Faraday, loi de Lenz. • Courants de Foucault. • Principe du transformateur. • Force électromagnétique. • Loi de Laplace (cas d’un conducteur droit). • Applications : o Principes de fonctionnement du moteur à courant continu et du moteur asynchrone. MOTEURS ÉLECTRIQUES • Moteurs à courant continu. • Description et principe de fonctionnement d’un moteur à excitation indépendante. • Bilan des puissances, rendement. • Démarrage sous tension d’induit réglable. • Moteur asynchrone monophasé et triphasé. • Description et principe de fonctionnement. • Fréquence de synchronisme. • Fréquence de rotation. • Glissement. • Facteur de puissance. • Bilan des puissances, rendement. • Couplage d’un moteur triphasé. ELECTRONIQUE • Charge et décharge d’un condensateur. • Circuit R-C. • Redressement-filtrage. • Redressement double alternance d’une tension sinusoïdale. • Filtrage par condensateur. • Lissage par une bobine d’un courant redressé. • Amplificateur opérationnel. • Fonction amplification (régime linéaire). • Fonction comparaison (régime de commutation). EPREUVE FACULTATIVE QUESTIONS JURIDIQUES I. Régulation de l’internet • Applicabilité du droit national ; • Lois spécifiquement adoptées en France (ex. loi du 1er août 2000) ; • Projets de loi en cours (ex. loi pour la confiance dans l’économie numérique, projet de modification de la loi du 6 janvier 1978, projet de loi habilitant le gouvernement à simplifier le droit, chapitre I généralités dont développement de l’administration électronique) ; • Activités de régulation au niveau communautaire et international. II. Informatique et droit d’auteur • Protection des programmes d’ordinateur par le droit d’auteur et ses conséquences ; • Application du droit d’auteur aux oeuvres dématérialisées. III. Informatique et droit pénal • Fraude informatique, Code pénal, art. 323-1 à 323-7 ; • Publications interdites en ligne ; • Convention européenne sur la cybercriminalité du 23 novembre 2001 ; • Interception des télécommunications et réglementation du chiffrement. IV. Informatique et libertés • Loi du 6 janvier 1978 « informatique et libertés » ; • Directive du 24 octobre 1995 relative à la protection des données personnelles ; • Existence d’une autorité administrative indépendante : la CNIL ; • Champ d’application de la protection (fichiers de données nominatives, internet). V. Informatique et droit du travail • Accès de l’employeur au poste informatique des salariés ; • Droits du salarié relatifs à l’usage de son poste informatique sur son lieu de travail ; • Arrêt Nikon, Cour de cassation, chambre sociale, 2 octobre 2001. BIBLIOGRAPHIE Ouvrages • Code de la Communication, éd. Dalloz. • Lamy, droit de l’informatique. • Lamy, droit de la communication. • AFTEL, le droit du multimédia, de la télématique à Internet, éd. du téléphone, 1996. • Bensoussan, le multimédia et le droit, éd. Hermès. • Bertrand et T. Piette-Coudol, Internet et la loi, éd. Dalloz, 1996. • G. Braibant, Données personnelles et société de l’information, La documentation française, 1998. • Conseil d’Etat, Internet et les réseaux numériques, La documentation française, 1998. • M-P. Fenoll-Trousseau, Internet et la protection des données personnelles, éd. Litec, 2000. • J. Frayssinet, Informatique, fichiers et libertés, éd. Litec, 1992. • G. Lyon-Caen, Les libertés publiques et l’emploi, La documentation française, 1992. • Itéanu, Internet et le droit, éd. Eyrolles, 1997. • X. Linant de Bellefonds, L’informatique et le droit, PUF, collection “Que sais-je ?”, 1998. • Lucas, Le droit de l’informatique, PUF, Collection “Thémis”, 1997 • Lucas, Le droit d’auteur et numérique, éd. Litec, 1992. • Nguyen Duc Long, La numérisation des oeuvres, aspects de droit d’auteur et droits voisin, éd. Litec, 2001. • F. Olivier et E. Barbry, Droit du multimédia, PUF, collection “Que sais-je ?” 1996. • V. Sédallian, Droit de l’Internet, éd. AUI, 1997. • P. Truche, JP Faugere et P. Flichy, Données personnelles et administration électronique, La documentation française, 2002. Revues • Communication, commerce électronique, éd. Du Juris-Classeur, mensuel. Sites Internet • Législation et jurisprudence françaises et européennes : www.legifrance.gouv.fr • Site de l’Assemblée Nationale : www.assembleenationale.fr • Site du Sénat : www.senat.fr • La documentation française : www.ladocfrancaise.gouv.fr • CNIL : www.cnil.fr • Forum des droits de l’internet : www.foruminternet.org • CEJEM : www.cejem.com