Au service de tous.
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NOUVELLES HGJ
Également à l’intérieur :
• L’intensité de la douleur en chiffres
• L’exercice au nouveau Centre de bien-être de L’espoir, c’est la vie HGJ
• Les préparatifs pour le 3e
Week-end pour vaincre le cancer du sein
L
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A PRATIQUE INFIRMIÈRE
A PRATIQUE INFIRMIÈRE
EN PLEINE ÉVOLUTION
EN PLEINE ÉVOLUTION
WWW.JGH.CA
VOLUME 43, Nº 2 ÉTÉ 2007
Sir Mortimer B. Davis
HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF
Care For All.
2ÉTÉ 2007
Pour bon nombre d’entre nous, l’image qui nous vient à l’esprit en pensant
aux infi rmières est parfois stéréotypée, et ce, pour une bonne raison : depuis
des décennies, et encore aujourd’hui, les infi rmières sont présentes au chevet
des malades leur administrant des médicaments, surveillant leur progrès, les
aidant à bien se rétablir et accomplissant de nombreuses tâches variées, toujours
avec sérieux et compassion. Mais, comme le démontre cette édition des Nouvelles
HGJ, le rôle du personnel infi rmier s’est considérablement élargi, surtout depuis
les dernières années. Les infi rmières et infi rmiers sont plus dynamiques que
jamais en tant que membres actifs de l’équipe de soins de santé.
Par exemple, à l’Hôpital général juif, l’infi rmière clinicienne spécialisée aux
soins intensifs joue un rôle essentiel en transmettant rapidement et effi cacement
l’information médicale aux patients et à leur famille. Au Centre du cancer Segal,
l’infi rmière navigatrice accompagne les patients à chaque étape de leur traite-
ment; elle leur sert de guide, défend leurs intérêts et offre un important soutien
affectif. Aux soins intensifs néonatals, les infi rmières améliorent la santé des pré-
maturés en insistant sur l’importance du contact physique entre la mère et le
nouveau-né. L’HGJ est également l’un des rares hôpitaux au Québec où les in-
rmières praticiennes spécialisées accélèrent la prestation de soins en effec tuant
certaines tâches normalement réservées aux médecins.
Ces responsabilités élargies sont le symbole de la grande détermination de
l’HGJ de continuer à améliorer les services dispensés aux patients. Pour ce faire,
l’Hôpital met en application les plus récentes interventions médicales, lance
une gamme toujours plus vaste de cliniques et de programmes, accomplit de
prodigieux progrès en matière de recherche et ouvre de nouveaux locaux qui
s’appuient sur la technologie la plus avancée. Cette volonté tenace de fournir aux
patients les meilleurs soins et traitements a mené à la création du Centre du can-
cer Segal et du Centre de prévention cardiovasculaire ainsi qu’aux rénovations de
grande envergure, actuellement en cours à la Division de radio-oncologie.
Doit-on alors s’étonner que le Conseil canadien d’agrément des services de
santé ait décerné plusieurs distinctions à l’Hôpital général juif (exposées en détail
dans cette édition) concernant, entre autres, les efforts actuels de l’équipe des soins
oncologiques, l’élaboration du programme du testament de vie, la création d’un
climat favorisant la collaboration interdisciplinaire et le statut de l’HGJ en tant
que centre de référence en matière de chirurgie, de dialyse et d’ophtalmologie.
Durant la mise sur pied de toutes ces initiatives et de bien d’autres, l’engagement
et l’apport des infi rmières et infi rmiers ont été inestimables pour le bien-être des
patients. Leur dévouement a permis à l’HGJ de s’épanouir et, chemin faisant, de
devenir un catalyseur de leur évolution spectaculaire comme professionnels de la
santé œuvrant bien au-delà du chevet des malades.
James Alexander Henri Elbaz
Président Directeur général
L’Hôpital général juif poste main-
tenant son magazine trimestriel
aux personnes qui apportent leur
soutien à l’Hôpital par un don à la Fon-
dation de l’HGJ. Ce changement illus-
tre notre détermination à atteindre un
plus vaste public à Montréal et partout
au Québec.
If this copy of JGH News has come
to you by mail and you wish to regu-
larly receive the English version of the
magazine, please call the JGH Founda-
tion at 514-340-8251 or send an e-mail
to [email protected]ill.ca to
indicate your preferred language.
En parcourant les pages des Nou-
velles HGJ, vous trouverez des articles
originaux et instructifs sur divers sujets
—réalisations médicales, progrès scien-
tifi ques, drames en coulisses et person-
nalités fascinantes étroitement liées à
l’Hôpital général juif. La publication
des Nouvelles HGJ est une façon de vous
témoigner toute notre gratitude pour
votre soutien. En raison de votre réel
intérêt envers notre hôpital, nous dé-
sirons vous informer de nos nombreux
projets enthousiasmants, déjà en cours
ou encore à venir.
Nous vous remercions d’avoir sou-
tenu l’Hôpital général juif et nous vous
encourageons à poursuivre l’action de
nos précieux donateurs. En faisant une
contribution de 36 $ ou plus à la Fon-
dation de l’HGJ, vous aiderez l’un des
meilleurs hôpitaux du Québec et vous
aurez la garantie de recevoir les Nou-
velles HGJ durant deux autres années,
en gage de notre reconnaissance. Vous
recevrez également un reçu offi ciel de
la Fondation de l’HGJ pour le plein
montant de votre don. Vous n’avez qu’à
téléphoner à la Fondation au 514 340-
8251, ou à communiquer votre adresse
en ligne en visitant le www.jgh.ca.
Bonne lecture!
Henry Mietkiewicz, rédacteur
Glenn J. Nashen, directeur
Affaires publiques et communications
MOT DES RÉDACTEURS
Faites le nécessaire pour
continuer de recevoir
les Nouvelles HGJ !
Au-delà du
chevet du
malade
Au service de tous.
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NOUVELLES HGJ
www.jgh.ca
Un rapport d’agrément très élogieux envers l’HGJ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
L’exercice au nouveau Centre de bien–être pour se remettre d’un cancer . . . . . . . . . . 12
Droit de regard sur la gestion du glaucome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Quelques mises en garde au sujet des sports d’été . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
L’École Mini-Med HGJ : petits accidents, mais grosses fractures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Ceux qui font l’événement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Les cliniques du
Week-end
: comment trouver chaussure à son pied . . . . . . . . . . . . . . 16
L’intensité de la douleur en chiffres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Nouvelles des Auxiliaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
L’HGJ : un leader reconnu en soins palliatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Musique! Lumière! Rideau! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Rapport de la Fondation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
En couverture
Également dans cette édition
Une expertise professionnelle et une main secourable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Des infi rmières spécialisées aux soins coronariens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Coup d’œil sur des décennies de soins infi rmiers prodigués avec compassion . . . . . . . 6
La méthode « Kangourou », une merveille pour le développement des prématurés . . 7
Une infi rmière de l’USI au service des familles des patients . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
La recherche en soins infi rmiers : réduire l’anxiété liée au cancer . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Les infi rmières aident les patients aux prises avec le cancer à naviguer
à travers le système . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Depuis l’ouverture de l’HGJ en 1934, le rôle des in-
rmières et infi rmiers au sein de l’équipe soignante
n’a cessé d’évoluer, notamment en ce qui a trait à
leurs responsabilités et à leur expertise. Ces profes-
sionnels continuent de prodiguer des soins avec
compassion et d’assurer la continuité des services
tout en offrant du soutien aux proches des patients.
Sommaire
Hôpital d’enseignement
de l’Université McGill
Nouvelles HGJ
ÉTÉ 2007
Publié par
L’HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF -
SIR MORTIMER B. DAVIS
AFFAIRES PUBLIQUES ET
COMMUNICATIONS
Président :
James Alexander
Directeur général :
Henri Elbaz
Directeur des Affaires publiques
et des Communications :
Glenn J. Nashen
Rédacteur :
Henry Mietkiewicz
Collaborateurs :
Daniel Nahmias-Léonard,
Belle Ziniuk
Adjointe administrative :
Stephanie Malley
Graphiste :
Christine Lalonde
Traductrice :
Louise Trépanier
Photographie :
Services audio-visuels de l’HGJ :
Felipe Argaez, Jean Marcotte,
Estelle Marcoux, Karina Jacobsen
Convention de la
poste-publications #40062499
Retourner toute correspondance ne
pouvant être livrée au Canada à :
Hôpital général juif
3755, chemin de la
Côte-Ste-Catherine, A-106
Montréal (Québec)
H3T 1E2
Tél. : 514 340-8222
LA PRATIQUE INFIRMIÈRE
LA PRATIQUE INFIRMIÈRE
EN PLEINE ÉVOLUTION
EN PLEINE ÉVOLUTION
Care For All.
4ÉTÉ 2007
Une expertise professionnelle
et une main secourable
Durant nos moments de grande vulnérabilité, un comprimé ou deux peuvent contribuer
à réduire nos symptômes. Mais rien ne soulage autant que la bienveillance d’une infi rmière
qui apporte au patient un oreiller supplémentaire ou qui lui tient la main. En collaboration
avec les médecins, les infi rmières nous aident à nous rétablir, à alléger nos souffrances, à nous
réconforter. Elles sont là pour nous bercer à la naissance, nous accompagner en fi n de vie et,
entre temps, nous administrer des soins à tous les stades de la vie.
Dans son livre intitulé :
Critical Care: Canadian Nurses Speak for Change
, le journaliste canadien André Picard a noté avec
grande justesse : « De bien des façons, donner un bain au patient est l’exemple par excellence de l’art infi rmier. Cette tâche qui
nous paraît simple permet à l’infi rmière d’évaluer en détail l’état du patient. En l’aidant à prendre son bain, elle observe sa mo-
bilité; en lui épongeant la peau à l’eau tiède, elle découvre des plaies de lit; en nettoyant soigneusement une plaie, elle détecte une
infection; en lui lavant les ongles à la brosse, elle obtient d’importants indices sur sa circulation du sang; en lui asséchant le corps,
elle évalue son équilibre. De plus, un bavardage en apparence inoffensif permet de mieux connaître les antécédents familiaux du
patient et de comprendre son état psychologique. » [traduction libre] Comme disait un homme de 90 ans à M. Picard : « Il suffi t
d’être patient une seule fois pour apprécier la valeur des soins infi rmiers. »
Composé de femmes, d’hommes, de jeunes et de
personnes âgées, le personnel infi rmier est aussi varié
que la population qu’il dessert. Ces professionnels
donnent leur temps, partagent leurs connaissances,
puisent dans leur compétence, font preuve de
dévouement et, par-dessus tout, ils se donnent à
nous, jour et nuit. Même si la Semaine des soins
infi rmiers est déjà derrière nous, l’esprit de la fête
demeure. Il n’est donc pas trop tard pour souhaiter
une bonne Semaine aux infi rmières et infi rmiers de
l’Hôpital général juif. La reconnaissance de votre
travail est grandement méritée.
Lynne McVey, inf. M.Sc.
Directrice des soins infi rmiers
Durant la Semaine nationale des soins infi rmiers
(du 6 au 12 mai), l’Hôpital général juif a rendu
hommage à son personnel infi rmier tout en profi tant de l’occasion pour
célébrer la présence des infi rmières et infi rmiers dans tous ses services, 24 heures
par jour, sept jours par semaine. Quiconque a déjà bénéfi cié de soins infi rmiers
est conscient de cette vérité première : même si les progrès de la médecine
ont changé nos vies, une chose demeure immuable—notre besoin de
chaleur et de compassion que seul peut fournir un être humain.
“Ici, quelle que soit
l’heure à laquelle vous venez,
vous trouverez espoir, soutien
et compassion.”
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“Here, at whatever hour you come,
you will find light, help and
human kindness.
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Nombre total d’infi rmières à l’HGJ : 1 361
Nombre total d’infi rmières en 1934, à l’ouverture de l’HGJ : 14
Nombre de directrices des soins infi rmiers depuis l’ouverture de l’Hôpital : 10
Proportion d’infi rmières à l’HGJ pour tout le Québec : 2 pour cent
Nombre d’infi rmières par 100 000 habitants au Québec : 796
Nombre total d’élèves infi rmières formées chaque année à l’HGJ : 655
Nombre le plus élevé d’infi rmières dans un seul service à l’HGJ : 117 à l’urgence
Moyenne d’infi rmières à l’urgence dans l’équipe de jour : 21 plus 2 aides-soignantes
Moyenne d’infi rmières à l’urgence dans l’équipe de nuit : 15 plus 1 aide-soignante
Nombre total d’infi rmières à l’HGJ dans l’équipe de nuit : 123
Moyenne d’heures de travail par jour d’une infi rmière : 7 hours, 15 minutes
Nombre d’années d’existence de l’École des sciences infi rmières de l’HGJ : 21 ans
(1951 à 1972)
Simple addition
« Ici, quelle que soit l’heure à laquelle vous venez,
vous trouverez espoir, soutien et compassion »
—Inscription sur la lampe à l’extérieur de l’Hôpital Albert Schweitzer
LA PRATIQUE INFIRMIÈRE EN PLEINE ÉVOLUTION
Lynne McVey
Lynne McVey
Au service de tous.
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NOUVELLES HGJ
En exécutant des tâches normalement
réservées aux médecins, Valérie Giguère et
Shannon McNamara contribuent à élargir
le rôle du personnel infi rmier au sein de
l’équipe de soins de santé. Sur le plan pra-
tique, la redéfi nition de leurs
tâches signifi e également
que les soins seront admi-
nistrés plus rapidement aux
patients atteints de mala-
die cardiaque, lorsque les
chirurgiens cardiaques ne
seront pas disponibles.
« La cardiologie m’a tou-
jours intéressée, souligne Mme McNamara,
et maintenant je peux utiliser mes con-
naissances et les appliquer aux patients.
Sans être parfaitement autonome, je pos-
sède une expertise beaucoup plus grande
aujourd’hui. » Mme Giguère ajoute : « Nos
rôles sont si nouveaux que certains mé-
decins et infi rmières ont pris du temps à
s’adapter. Maintenant, tous sont beaucoup
plus à l’aise avec ce nouvel arrangement. »
Pour l’instant, Mme Giguère et Mme
McNamara appartiennent à un groupe
sélect de 22 personnes au Québec, qui dé-
tiennent une formation d’infi rmières prati-
ciennes spécialisées dans divers domaines.
Les deux infi rmières de l’HGJ exercent leurs
nouvelles fonctions depuis la fi n de 2006,
mais au printemps 2007, elles attendent
la reconnaissance offi cielle de leur statut
par le comité médical exécutif de l’Hôpital.
Une fois cette reconnaissance accordée, la
si gnature du médecin ne sera plus nécessaire
pour obtenir une ordonnance ou un test
prescrit par ces infi rmières. Elles continue-
ront toutefois de consulter régulièrement
les chirurgiens cardiaques de l’HGJ et de
collaborer avec eux.
En raison de leur formation tradition-
nelle, Mme McNamara et
Mme Giguère ont noté que
d’autres infi rmières vien-
nent souvent leur deman-
der conseil, tandis que les
patients et leur famille leur
posent souvent des ques-
tions de nature médicale.
« Le temps est une denrée
précieuse, explique Mme McNamara. Quand
les chirurgiens cardiaques sont dans la salle
d’opération, il est extrêmement important
que nous soyons toutes les deux disponibles
pour répondre aux questions des patients et
donner à leurs proches le soutien dont ils
ont besoin. »
Les deux infi rmières ont choisi cette
nouvelle voie après avoir acquis une ex-
périence en cardiologie et aux soins inten-
sifs. En 1997, Mme McNamara a occupé le
poste de chef d’équipe de l’Unité de soins
coronariens de l’HGJ, tandis qu’en 1999,
Mme Giguère travaillait à l’Unité des soins
intensifs néo-natals, puis à partir de 2000,
à l’Unité des soins intensifs. Mme McNamara
s’est intéressée au concept d’infi rmière
praticienne spécialisée en lisant un maga-
zine médical; Mme Giguère a entendu parler
de cette spécialité durant sa maîtrise en
sciences infi rmières, axée sur la prévention
cardiovasculaire.
Pendant deux ans, ces infi rmières ont
redoublé d’efforts pour terminer leur pro-
gramme de maîtrise en sciences infi rmières
à l’Université de Montréal, où elles ont
également obtenu un diplôme complémen-
taire en cardiologie. Puis, elles ont reçu huit
mois de formation clinique en compagnie
de résidents en cardiologie, à l’Institut de
cardiologie de Montréal. « Nous étions trai-
tées comme les résidents, car il n’y avait au-
cune infi rmière-praticienne spécialisée pour
nous former, se rappelle Mme McNamara.
Nous avons donc participé aux visites des
malades, élaboré des plans de traitement, lu
des radiographies et réalisé des évaluations
de suivi. Bref, nous avons exécuté toutes les
tâches réservées aux résidents. »
Grâce à cette formation, les infi rmières
seront habilitées à faire des interventions
médicales comme la ponction pleurale (pré-
lèvement de liquide pleural à l’aide d’une
aiguille) et la gazométrie sanguine (inser-
tion d’une aiguille dans l’artère radiale du
bras). « Naturellement, ajoute Mme Giguère,
nous consulterons un chirurgien cardiaque
avant et après ces interventions. »
L’expérience des deux infi rmières aura
pour conséquence d’inciter d’autres col-
lègues de l’HGJ à suivre leur exemple. « De
nombreuses infi rmières, dont trois en chirur-
gie cardiaque, ont manifesté de l’intérêt
pour notre spécialité, et elles nous ont posé
des questions sur notre formation, indique
Mme McNamara. Jamais je n’aurais cru que
nous serions perçues comme des modèles.
C’est gratifi ant de voir leur réaction. »
S’il vous arrive, d’ici quelques mois, de
passer par l’Unité de soins de chirurgie
cardiaque de l’HGJ, peut-être y verrez-
vous une ou deux infi rmières prescrire des
médicaments, requérir des tests diagnostiques
ou les évaluer. Cette pratique infi rmière peut
sembler inhabituelle mais, en fait, elle fait
partie du quotidien des premières infi rmières
praticiennes spécialisées de l’Hôpital qui,
outre leurs tâches habituelles, réaliseront
également certaines interventions médi-
cales en collaboration avec les chirurgiens
cardiaques.
Un groupe sélect de 22
personnes au Québec,
qui détiennent une
formation d’infi rmières
praticiennes spécialisées
dans divers domaines.
Yvon Carriere,
atteint d’une
maladie coronarienne,
est examiné par deux
infi rmières-praticiennes spécialisées : Shannon
McNamara (à gauche) et Valérie Giguère.
Des infi rmières spécialisées
aux soins coronariens
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