DYSPHASIES : état des lieux QUELQUES NOTIONS ESSENTIELLES à la compréhension des dysphasies M. MAZEAU, Paris - www.wix.com.mazeaumichele.com Nantes, le 04 fév. 2016 PLAN Introduction : quelques chiffres – les causes ? Différentes terminologies / différentes définitions Le substrat cérébral Les principales classifications Les comorbidités ? Conclusion M. Mazeau -2015 2 PLAN Introduction : quelques chiffres – les causes ? Différentes terminologies / différentes définitions Le substrat cérébral Les principales classifications Les comorbidités ? Conclusion M. Mazeau -2015 3 Dysphasies, TSL, SLI … : Quelques chiffres • Fréquence : difficile à déterminer (selon les auteurs) 5-8 % des enfants d’âge préscolaires dont 0,5 à 1 % « graves » ou sévères (Verloes & Excoffier, 2004) • Garçons : 2 à 3 fois plus nombreux que les filles (selon les sources, les définitions, …) M. Mazeau -2015 4 Causes ? • Trouble phonologique ? Déficit analyse et ttt phonologique • Pb perceptif ou pb ttt temporel rapide (P. Tallal) (visuel, tactile, auditif, …) perturbat° analyse phonologique • Déficit MCT/MT Perturbent l’extract° des régularités phonol. , lexicales et morpho-syntaxiques - Déficit quasi-constant - Nbreuse études : lien étroit avec dvlpmt phonol., lexical, morpho-syntax. • Déficit grammatical spécifique -Déficit constant et le plus svt au cœur de la pathologie. - mais quid du pb phonol. ? • Hypothèse de capacités de ttt limitées M. M2015 5 Capacités de traitement limitées ??? Représentation cérébrale des structures linguistiques 05 janvier 2016 - Cours Introduction aux structures combinatoires du langage – S. Dehaene Structures arborescentes enchâssées P Rôle MT ? Ce sont les voisins des gens de la maison rouge Récursivité LO : Structure de surface linéaire mais structure profonde arborescente (accès sémantique) M. Mazeau -2015 6 Dysphasie et génétique • Jumeaux monozygotes : concordance 70-80% ≠ Jumeaux dizygotes : 32-45 % (Bishop, 1992) • Fréquence familiale : 20-40% des proches (parents, fratrie) alors que fréquence 0-15% pour entourage enfants normaux • Famille KE (phonol.syntaxique, apraxie de la parole, ?) : translocation au niveau chromosome 7, sur le gène FOXP2 qui joue un grand rôle dans la transmission du langage y compris les capacités grammaticales. • Ccl° : Facteur génétique certain mais … encore mal connu – probablement polygénique - plutôt facteur de vulnérabilité (et non déterminisme) M. Mazeau -2015 7 PLAN Introduction : quelques chiffres – les causes ? Le substrat cérébral Différentes terminologies / différentes définitions Les principales classifications Les comorbidités ? Conclusion M. Mazeau -2015 8 Supports neuroanatomiques du LO L’hémisphère gauche Hémisphère G : 6 grands sous-systèmes dédiés, massivement interconnectés M. Mazeau -2015 9 Supports neurobiologique du LO L’hémisphère G … mais pas que …. • Massivement interconnecté avec : - Hémisphère D : compréhension fine implicite, humour, métaphore, émotions, … - MLT-MT - + lexique distribué + émotions (noyaux gris, substance blanche, …)– etc. M. Mazeau -2015 10 Et chez le bébé ? Idem ! • L’asymétrie fonctionnelle au profit de l’hémisphère G pour le langage est présente d’emblée (y compris chez des fœtus de 29 semaines) : cette asymétrie (planum temporale, …) loin d’être la conséquence de l’asymétrie fonctionnelle, lui pré-existe • Avantage du planum temporale pour les stimuli verbaux dès la naissance • Écouter de courtes phrases active la partie temporale sup. et frontale inf. • Répéter le même phrase 14 s. plus tard active la région de Broca (MCT verbale) [Dehaene-Lambertz, 2015, Neuron 88] M. Mazeau -2015 11 Dysphasies et IRM • IRM anatomique et fctnelle : résultats nbreux et concordants Symétrie hémisphères G/D (Léonard et al, 2006, Brain, IRM) Voire asymétrie au bénéfice hémisphère D (Herbert et al, IRM, 2004, Brain - de Guibert et al, IRM-f, 2011, Brain) 2015 : C. Allaire et al, Rennes (apport de l’IRM fcntnle à 3 Teslas)- (18 contrôles : OK) 21 dysphasiques : « défaut de latéralisation pour l’ensemble des 4 tâches langagières (fluence catégorielle /évocation de mots sur définit° orale/ différenciat° phonol. / segmentation phonol.) Ccl° : Hypoactivat° G de l’ensemble des aire langagières + hyperactivat° droite (insula) - Compensatoire ? - (www.hal.inserm.fr/inserm-00609088) DYSPHASIE = DÉFICIT DE LA SPÉCIALISATION HABITUELLE ? Mais : Il s’agit de corrélats : origine ou conséquence du tr. ? Grande variété inter-individuelle M. Mazeau -2015 12 PLAN Introduction : quelques chiffres – les causes ? Le substrat cérébral Différentes terminologies / différentes définitions Les principales classifications Les comorbidités ? Conclusion M. Mazeau -2015 13 Différentes terminologies • Audimutité (Ajuriaguerra et al.,1958) • • • • Dysphasie (Ajuriaguerra et al., 1963) Aphasie de développement (Benton, 1964) Dysphasie développementale (Rapin, 1987) Developmental language disorder (Rapin & Allen, 1982) A partir des années ’90 : • Troubles sévères du langage TSL • Troubles sévères du LO TSLO • Troubles sévères du développement du langage TSDL M. Mazeau -2015 Importance du terme dvlpmental Abandon du terme « spé » (pb interprétation du terme puisque souvent pb MT, LE, attent°, calcul, …) - On insiste sur la sévérité, le handicap (tr. ou difficulté ou retard …) 14 Diff. terminologies, diff. définitions • Specific language impairment SLI (Tallal, 1982 - Bishop, 1992) s’impose dans la littérature anglosaxonne• TSL en français … On insiste sur « Spécifique » (vs Global) • Exclut : DI, TED /TSA • Intègre : - les retards de parole/langage - les « difficultés » (extrinsèques) Evite diagnostic (petits < 6ans) : on se centre sur les symptômes Les études ne portent pas sur les mêmes enfants que dysphasiques « stricts » (structurels) : épidémiologie, pronostic, stratégies de remédiation … M. Mazeau -2015 15 Définition clinique (dysphasie, TSL/SLI) • Déficit durable des performances verbales, significatif en regard des normes établies pour l’âge ; non liée à un déficit auditif, une malformat° des organe phonateurs, un déficit intellectuel, une lésion cérébrale acquise au cours de l’enfance, un TED, une carence affective grave. • NB : Inclut - Difficultés - « retard » parole et/ou langage M. Mazeau -2015 Diagnostic en « ni/ni… » 16 Définitions : que dit le DSM 5 ? • Dans la rubrique « troubles de la communication » (no comment !) • Troubles de la communication comportent 5 rubriques : - les troubles du langage, - les troubles de la phonologie et de la parole, - les troubles de la fluence (bégaiement), - les troubles de la pragmatique du langage - les troubles de la communication non précisés ailleurs. Points communs : Ces différents troubles se déclarent durant la jeune enfance et s’avèrent persistants. Ils déterminent des limitations significatives de la communication, de la participation sociale et des apprentissages. Ils ne peuvent pas être mieux expliqués par d’autres troubles, déficits ou problématiques médicales (déficit auditif, anomalie anatomique, mutisme sélectif, DI, …). Troubles du langage : Difficultés persistantes d’acquisition et d’utilisation du langage dans ses différentes modalités (parlé, écrit, LSF ou autre), dues à un manque de compréhension ou d’expression : Trouble du vocabulaire, Trouble de la grammaire ,Trouble du discours … M. Mazeau -2015 17 Dysphasies : définitions cliniques EN FONCTION DES SYMPTÔMES DÉF° NEURO-PÉDIATRIQUE, DSM : Tr. dvlpmnt du langage oral spécifique (ni …, ni ..) sévère persistant Définition par exclusions : - Exclusions discutables : quid des autistes, des IMC, … - Non discriminant avec « retard » (pb pour PEC précoce) ni avec « difficultés » M. Mazeau -2015 18 Dysphasies : définitions EN FONCTION DES MODÈLES NEUROBIOLOGIQUES DÉF° NEURO-COGNITIVE Anomalies supports cérébraux du système LO (= « structurelle) Anomalies de leur développement DÉFINITION PAR 1 - Exclusions relatives ET 2 - Signes positifs M. Mazeau -2015 19 Définition neuropsychologique • Anomalies, dysfonctionnement, atypies de développemt des syst. cérébraux spécifiquement dédiés au traitement des informations linguistiques, à savoir Phonologie Lexique Syntaxe Sémantique Pragmatique Symptômes : langage oral +/- Langage écrit [ +/- MT] • Les autres systèmes dédiés aux autres fonctions mentales sont préservés. M. Mazeau -2015 20 Déf.° neuropsychologique Lésions, atypies, anomalies dysfonctionnements DES STRUCTURES CÉRÉBRALES spécifiquement dédiées au traitement des informations linguistiques A-phasies (secondaires) DYS-phasies (d’emblée) Lésionnelles ou « développementales » M. Mazeau -2015 21 Implications de la définit° neuro-cognitive Anomalies dvlpmt structures cérébrales impliquées dans LO Touche (+/-) TOUTES les modalités linguistiques mais pas forcément avec la même intensité . : L1, L2 - LO, LE, LSF, Elimine Difficultés Elimine pb psy (éducatif, relationnel, psycho-dynamique, mutisme sélectif) mais … quid du Retard de langage ? Donne accès à des signes POSITIFS TR. COGNITIF SPÉCIFIQUE, D’EMBLÉE Choix du terme de DYS-Phasie M. Mazeau -2015 22 La question du « retard » de parole/langage • Speech and language delay is typically characterised by less severe difficulties which resolve over time or with therapy. • Plus de la moitié de enfants diagnostiqués “retard de parole isolé” ont des troubles persistants adultes : épr. Répétit° , faible cursus scolaire, (Law et al, 2004) • Les enfants qui ont consulté pour retard de langage entre 24 et 31 mois gardent des séquelles à l’âge de 17 ans p.r. contrôles : déficit vocabulaire, syntaxe, MT verbale, … (Rescorla, 2009) « Retard » vs Dysphasie : diff. de nature ou d’intensité ??? M. Mazeau -2015 23 Réflexion sur critères d’exclusion classiques Il peuvent être relatifs • An SLD may also occur in the presence of other conditions, such as - autism spectrum disorder (ASD) - intellectual disabilities (ID), - psychological/emotional disorders - hearing loss, ... Each of these affected populations may exhibit common characteristics of language problems (Rice & Warren, 2004). • DSM 5 : “les troubles neurocognitifs du domaine de la communication peuvent être associés à un handicap intellectuel. Les deux dagnostics sont posés si tous les critères de handicap intellectuel et de troubles de la communication sont réunis” M. Mazeau -2015 24 Les signes positifs • Dissociations intralinguistiques : pathognomonique DIAGNOSTIC PLUS PRÉCOCE ET PLUS FIABLE ≠ difficultés psycho-sociales et éducatives (causes extrinsèques) mais association possible. ≠ DI (mais relative) 1 - Exclusions relatives ET 2 - Signes positifs Structure universelle des langues (struct. cérébrale) Déviances : très évocatrices ++++ Hypospontanéité, inhibition langagière Dissociation automoatico-volontaire Phonologiques/lexicales/syntaxiques M. Mazeau -2015 25 PLAN Introduction : quelques chiffres – les causes ? Le substrat cérébral Différentes terminologies / différentes définitions Les principales classifications Les comorbidités ? Conclusion M. Mazeau -2015 26 Classifications, recherches de sous-types • INTÉRÊT - Au dela de la diversité et de l’hétérogénéité clinique, identifier un « profil » à des fins d’intervention évaluer l’efficacité des interventions, envisager un pronostic, recherche clinique et fondamentale. - Regrouper les sujets ayant des besoins communs scolarité (pédagogie collective, stratégie accès LE, orientation) • Le Heuzay, Gérard, Dugas, 1990 : modèle de Crosson (aphasie de l’adulte) Phonologico-syntaxique : la plus fréquente - Compréhension >>> expression Production phonologique : pb expression phono au 1er plan (meilleur Pic) Dyspraxie verbale Réceptive : tr. de la compréhension au 1er plan Lexicale syntaxique ou mnésique : manque du mot Sémantique-pragmatique : pb informativité, incohérences, persévérations (+rare) M. Mazeau -2015 27 Classifications, recherches de sous-types • Rapin & Allen(1996) : classification neurolinguistique Tr. mixte = receptif/expressif : Agnosie verbale – Phonologique/syntaxique Tr. expressif : Dyspraxie verbale – Jargon fluent Tr. des processus de haut niveau : Manque du mot (+/- pb syntaxe) – Sémantique/pragmatique (prévalence chez autistes) • Bishop (1997) : inspirée de Rapin et Allen Phonologico-syntaxique :majoritaire - tr. en expression et compréhension Déficit lexico-syntaxique (manque du mot + pb syntaxe. Phonologie ~ OK) Troubles sévères de la compréhension : agnosie ou surdité verbale – plus rare Dyspraxie verbale Déficit de programmation phonologique Syndrome sémantique-pragmatique [* inclut l’autisme] M. Mazeau -2015 28 Classifications, recherches de sous-types • Botting & Conti-Ramsden, 1999, 2004 : Analyse en 6 clusters pb en compréhens° syntaxique, product° d ‘une histoire (phonologie et lexique : déficit lexico-syntaxique)) Pb compréhens° syntaxe, lecture mots simples, phonol et product° d’histoire (dyspraxie verbale) Idem mais pb lexical (tr. de programmation phonol.) Scores globalement faibles en Lo (phonologico-syntaxique) Echec répétition histoire (sémantique-pragmatique) LO et LE : OK * Pb = stabilité d’appartenance à un gr. : 45% des enfants changeraient de groupe au cours de leur évolution (240 enfants suivis de 7 à 8 ans) (16 enfants en T1 8 en T2. 3 ont migré vers cluster 3 - 4 vers cluster 4) • Bishop (2004) : Dyspraxie développementale verbale Dysphasie linguistique Troubles pragmatiques du langage Trouble sévères compréhension langage (agnosie verbale) M. Mazeau -2015 29 Classifications, recherche de sous-types • Van Weerdenburg et al, 2006 : analyse factorielle (tests phonol./lexiq/syntaxe) Tr. sévères de la production (phonol/syntax) >>> Tr. compréhension Tr. compréhension ~ Tr. production • Parisse & Maillart, 2009 : TDSL (tr. spécifiques du dvlpmt du langage) classification clinique (test NV : HNTLA : Hiskey Nebraska Test d’Aptitude d’Apprentissage) Tr. Typiques (dysphasies linguistiques) : pb syntaxique (+/- phono, +/- pragmat., +/- lexique, +/- compréhens°…) Dyspraxie développementale verbale Tr. pragmatiques du langage [Retard de langage non spécifique ] M. Mazeau -2015 30 Classifications : Conclusion • Hétérogéneité des dys • Classifications nombreuses, pas de consensus « Le système langagier est très complexe et puissant, construit sur de multiples capacités de base » « Chaque TSL est la conséquence d’une conjonction de déficits de base » (C.Parisse et C. Maillart, 2010, Nouvelles propositions pour la recherche et l’évaluation du langage chez des enfants dysphasiques, in autour du mot, Labert-Lucas, 201-222 – halshs-00531699) M. Mazeau -2015 31 Au delà des classifications, il faut donc spécifier le fonctionnement de chaque sous-système RÉCEPT°/ COMPRÉHENS° EXPRESS° PHONOLOGIE LEXIQUE MORPHOLOGIE SYNTAXE SÉMANTIQUE PRAGMATIQUE M. Mazeau -2015 32 PLAN Introduction : quelques chiffres – les causes ? Le substrat cérébral Différentes terminologies / différentes définitions Les principales classifications Les comorbidités ? Conclusion M. Mazeau -2015 33 Les comorbidités ? • • • • • • MT Praxies LE Attention Communication, TSA Etc. Parties intégrantes des dysphasies ou réelles comorbidités ? M. Mazeau -2015 34 Les comorbidités ? • « Grand recouvrement» entre les troubles langagiers, moteurs et attentionnels (Campbell & Skarakis-Doyle, 2007) • 40 à 90 % (?) remplissent également les critères de dyspraxie (Hill, 2001) • 20 à 60 % (?) remplissent également les critères d’hyperactivité (Oram, Fine, Okamoto, & Tannock, 1999) M. Mazeau -2015 35 Dysphasies et MT Répétition de pseudo- mots de 1 à 4 syllabes Contrôles appariés en âge linguistique (AL) et en niveau non-verbal (NV) Gathercole, 2006, Applied psycholinguistics M. Mazeau -2015 36 Dysphasie et Dyslexie • Environ 50% des jeunes SLI (dysphasies + retards + « difficultés ») présentent une dyslexie • D’autant plus fréquent que trouble phonologique • Mais … 50 % apprennent à lire et cela constitue une aide +++ LO, communication, scolarité M. Mazeau -2015 37 PLAN Introduction : quelques chiffres – les causes ? Le substrat cérébral Différentes terminologies / différentes définitions Les principales classifications Les comorbidités ? Conclusion M. Mazeau -2015 38 On ne peut aider efficacement qu’un enfant dont on comprend quels obstacles il rencontre pour construire son langage TOUT BILAN DOIT RENSEIGNER CHACUN DES ÉLÉMENTS SUIVANTS RÉCEPT°/ COMPRÉHENS° EXPRESS° PHONOLOGIE + Capacités non-V LEXIQUE + Communicat° Non-V SYNTAXE, MORPHOLOGIE + Fluent ou réduit SÉMANTIQUE + MT PRAGMATIQUE M. Mazeau -2015 39 • Les jeunes dysphasiques sont empêchés de mettre en mots des idées que pourtant ils conçoivent bien. Limitation communicationnelle Souffrance Difficultés scolaires, baisse estime de soi Image de soi, confiance en l’avenir... M. Mazeau -2015 ? 40 M. MAZEAU, Paris www.wix.com.mazeaumichele.com M. Mazeau -2015 41 M. Mazeau -2015 42 La question de l’évolution du QI ? • Évolution du QIP à travers le temps Chute moyenne de 8 à 36 points chez certains dysphasiques entre l’enfance et l’âge adulte (Botting, 2005; Mawhood, Howlin, & Rutter, 2000; Paul & Cohen, 1984; Tomblin, Freese, & Records, 1992) • Krzemien, Leroy & Maillart, 2015, revue neuropsychologique Evaluation raisonnement analogique chez enfants dysphasiques, idem enfants contrôles M. Mazeau -2015 43 La question de l’évolution du QI ? Evolution sur 10 ans du QIP dans une population de SLI Seul le sous groupe 6 (dysphasies sévères avec troubles importants de la compréhension) présente un effet de fléchissement du QI. Dans le autres groupes les performances restent stables, voire progressent (gr. 5) - Conti-Rasden et al, 2012, J.Speech.lang. Hear Res. 44 M. Mazeau -2015 SLI et développement numérique ? • Faits numériques (SLI, 7-8 ans) : après contrôle du QIP, déficit, en lien avec gravité des signes langagiers : Severity of SLI predicts délayed development in number skills Durkin, Conti-Ramsden, et al, 2013 Front. Psychol. • Syst. Numérique exact et symbolique altéré – Syst. Numérique approximatif : OK, idem dévelppement typique Nys, J., Content, A., & Leybaert, J. (2013). J. of speech, language and hearing research, M. Mazeau -2015 45