2. Toute intersection finie d’ensemble de la forme Ux,y,y0rencontre F. Par cons´equent, tout ouvert de T
rencontre F, ce qui implique que l’adh´erence de Fest ´egal `a Etout entier.
3. Soit (fn) une suite d’´el´ements de F. Soit D⊂Rl’ensemble de r´eels o`u au moins l’une des fonctions fnest
non-nulle. Alors Dest un ensemble d´enombrable (en tant qu’union d´enombrable d’ensemble finis). Et il est
clair que si la suite (fn) converge simplement, alors sa limite est nulle sur R\D. Ceci montre qu’une fonction
f:R→Rne peut ˆetre limite d’une suite d’´el´ements de f, d`es lors qu’elle prend une valeur non-nulle en une
infinit´e non-d´enombrable de points.
4. Il suffit de montrer le lemme suivant :
Lemme. Si (X, d)est espace m´etrique, si Aest une partie de X, et si xest un point de l’adh´erence de A,
alors il existe une suite (xn)de points de Aqui tend vers x.
La preuve du lemme se fait en remarquant que la famille de boules {B(x, 1/n)}n≥0est une base de
voisinage de x. Ainsi, si on choisit, pour chaque entier n, un point xndans B(x, 1/n)∩A, alors la suite (xn)
tend vers x.
Le lemme ci-dessus est vrai plus g´en´eralement dans un espace topologique o`u chaque point admet une
base d´enombrable de voisinage.
4. Topologie ‘de la limite sup´erieure” sur R.
1. La topologie Tlim sup est plus fine que la topologie usuelle T. Pour le voir, il suffit de constater que les
intervalles ]a, b[, qui engendrent T, sont dans Tlim sup :
]a, b[= [
n∈N∗]− ∞, b −1
n]∩]a, +∞[∈ Tlim sup
puisque c’est une union d’intersections finies d’´el´ements de Tlim sup. Remarquons que ceci implique que
Tlim sup est s´epar´ee (puisqu’elle est plus fine qu’une topologie s´epar´ee).
2. Pour tout a<b, l’intervalle ]a, b] est un ouvert Tlim sup puisque ]a, b] =] − ∞, b]∩]a, +∞[ est bien
ouvert. Les intervalles du type ]a, b] engendrent Tlim sup, puisque ] − ∞, a] = Sn]a−n−1, a −n] et
]b, +∞[= Sn]b+n, b +n+ 1]. De plus, la famille des intervalles du type ]a, b] est stable par intersection finie.
Donc c’est bien une base d’ouverts.
On en d´eduit que pour tout point x, (]x−ε, x])ε>0est une base de voisinages de x. En effet si Uest
ouvert et x∈U, alors il existe a<btels que x∈]a, b]⊂U, et on a alors ]x−ε, x]⊂]a, b] pour εassez petit.
3. On voit que ]a, b] est ferm´e, en effet c’est l’intersection de ]a, +∞[ et de ] − ∞, b] qui sont ferm´es (car leur
compl´ementaire est ouvert).
4. Il suffit de v´erifier que Qrencontre tout ouvert ]a, b] de la base d’ouverts de la question 2, ce qui est clair.
5. On utilise le lemme suivant : Un espace m´etrique Eposs`ede un sous-ensemble d´enombrable dense Dsi et
seulement si Eadmet une base d´enombrable d’ouverts.
Preuve du lemme. Si (Un)n∈Nest une base d’ouverts, soit pour chaque nun point xn∈Un. Alors D=
{xn}n∈Nest dense dans Epuisqu’il rencontre tous les Un, et par suite tous les ouverts. R´eciproquement,
si Dest d´enombrable et dense dans E, montrons que les boules B(d, 1/k) (d∈D,k∈N∗) forment une
base d´enombrable d’ouverts. Soit Ω un ouvert et x∈Ω. Il existe r > 0 tel que B(x, r)⊂Ω. Soit ktel que
1/k < r et ε= min(1/k, r −1/k). Par densit´e, il existe d∈B(x, ε)∩D. Alors x∈B(d, 1/k)⊂Ω. Ainsi Ω
est r´eunion de boules de la forme B(d, 1/k), lesquelles forment donc bien une base d’ouverts.
Si on montre que Tlim sup ne poss`ede pas de base d´enombrable d’ouverts, ce lemme et la question pr´ec´edente
permettront de conclure qu’elle n’est pas m´etrisable. Si (Ui)i∈Iest une base d’ouverts de Tlim sup, pour chaque
x∈R, l’intervalle ]x−1, x] est ouvert donc il existe un ixtel que Uix⊂]x−1, x] et x∈Uix. Ceci implique