Sup Tsi - Cours de math´ematiques XIV. Applications lin´eaires
Corollaire 4. On consid`ere f∈ L(E, F )et g∈ L(F, G)o`u E,Fet Gsont des K-espaces vectoriels de
dimension finie, alors rg g◦f6rg f.
D´emonstration. Exigible - on remarque que Ker f⊂Ker g◦f.
Exercice 16. On consid`ere f∈ L(E, F )et g∈GL(F)o`u Eet Fsont deux K-espaces vectoriels de
dimension finie, montrer que rg g◦f= rg f.
4 Repr´esentation matricielle d’une application lin´eaire
Propri´et´e 9. Une application lin´eaire f∈ L(E, F )o`u Eet Fsont deux K-espaces vectoriels de di-
mension finie est enti`erement d´etermin´ee par l’image (f(−→
e1), f(−→
e2),...,f(−→
en)) d’une base quelconque
(−→
e1,−→
e2,...,−→
en)de E.
D´emonstration. Exigible.
Exercice 17. D´eterminer l’application lin´eaire ftelle que f(−→
e1) = −→
e1+−→
e2et f(−→
e2) = −→
e1o`u (−→
e1,−→
e2)
est la base canonique de R2.
D´efinition 9. On consid`ere une application lin´eaire f∈ L(E, F )o`u Eest un K-espace vectoriel de di-
mension pmuni d’une base B= (−→
u1,−→
u2,...,−→
up)et Fun K-espace vectoriel de dimension nmuni d’une
base C= (−→
v1,−→
v2,...,−→
vn). On appelle matrice de fde la base Bdans la base C,Mat
B,Cf= (aij )16i6n
16j6p
avec
f(−→
uj) =
i=n
X
i=1
aij −→
vipour tout j∈J1; pK.
Remarque 9. Les colonnes de la matrice de fsont les coordonn´ees dans la base Cdes images des vecteurs
de la base Bpar l’application f.
Remarque 10. La matrice de l’application identit´e de Edans Eo`u Eest un K-espace vectoriel de dimen-
sion nest la matrice In.
Exercice 18. On consid`ere l’application lin´eaire f:R2[X]→R1[X]
P7→ P′
. D´eterminer la matrice de f
de la base canonique Bde R2[X]dans la base canonique Cde R1[X]puis la matrice de fde la base
B′= (1,1 + X, 1 + X+X2)de R2[X]dans la base C′= (1,1 + X)de R1[X].
Remarque 11. Dans le cas o`u fest un endomorphisme d’un K-espace vectoriel Ede dimension finie muni
d’une base B, on note Mat
Bfet on appelle matrice de fdans la base Bla matrice de fde la base Bdans
la base B.
Exercice 19. D´eterminer la matrice de l’application lin´eaire f:R3→R3
x
y
z
7→
x
x+y
x+y+z
dans la
base canonique de R3.
Propri´et´e 10. On consid`ere un K-espace vectoriel Ede dimension pmuni d’une base Bet un K-espace
vectoriel Fde dimension nmuni d’une base C, alors l’application L(E, F )→ Mn,p(K)
f7→ Mat
B,Cf
est un isomor-
phisme.
D´emonstration. Exigible.
Remarque 12. Si Eet Fsont deux K-espaces vectoriels de dimension finie, alors dim L(E, F ) = dim E×
dim F.
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