Kant exprime deux origines de la motivation. La première étant le

REPUBLIQUE DU CAMEROUN
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UNIVERSITE DE YAOUNDE I
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ECOLE NORMALESUPERIEURE
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DEPARTEMENT D’INFORMATIQUE
REPUBLIC OF CAMEROON
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UNIVERSITY OF YAOUNDE I
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HIGHER TEACHER’S TRAINING
COLLEGE
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DEPARTEMENT OF COMPUTER
SCIENCES
EDI413 : PSYCHOLOGIE GENERALE ET PSYCHOLOGIE DE
DEVELOPPEMENT
THEME : MOTIVATION
FILIERE : INFORMATIQUE 4
GROUPE 10
Présenté par :
KOGNI KOGNI J.F
ABDOULAYE SALLI
ENDONG ENDONG
La direction de :
Mme AMANA
Année académique 2013/2014
SOMMAIRE
Introduction ................................................................................................... 3
1. Historique de la motivation ...................................................................... 3
2. Les theories de la motivation.................................................................... 4
2.1. Le travail à la chaîne : Taylor (1911) ................................................. 5
2.2. Les relations humaines : Elton Mayo (1940) ..................................... 5
2.3. Le modèle hiérarchique de Maslow (1954) ....................................... 6
2.4. L’enrichissement du travail : Herzberg (1971) .................................. 7
2.5. Les théories X et Y de Mac Gregor (1960) ........................................ 8
2.6. La théorie de Vroom (1964) ............................................................... 8
2.7. La motivation interne et la motivation externe : E.L Deci (1975) .... 8
3. Les mécanismes de la motivation ........................................................... 10
3.1. les méthodes ...................................................................................... 10
3.2. Les facteurs ou sources ..................................................................... 10
3.3.Les indicateurs ................................................................................... 12
4. La démotivation ...................................................................................... 13
4.1. Les facteurs personnels : ................................................................... 13
4.2. Les facteurs environnementaux : ...................................................... 14
4.3. Les facteurs matériels : ..................................................................... 14
5-Rapport psychopedagogique ................................................................... 14
Conclusion .................................................................................................. 15
Bibliographie .............................................................................................. 16
Introduction
Motivation vient du mot motif, lui-même emprunté au latin motivus : mobile et movere :
mouvoir, et qui signifiait en français « qui met en mouvement » la motivation concerne donc
l’approfondissement des motifs qui nous « poussent à agir » et l’étude du processus qui nous
« met en mouvement ». La motivation peut donc être définie comme étant l’énergie qui nous
anime. Elle permet de déterminer le déclenchement d’un comportement, l’orientation du
comportement, l’attirance vers un but ou au contraire rejet ou fuite ; l’intensité de la
mobilisation énergétique, émotion, attention et enfin la persistance du comportement dans le
temps. La motivation est construite autour de deux grands besoins à savoir les besoins
biologiques et les besoins psychologiques. Les besoins biologiques ou physiologiques sont
innés et indispensables à la survie. Parmi eux on peut citer les besoins de se loger, respirer,
boire, manger, se protéger du froid et de la chaleur. Les besoins psychologiques quant à eux
sont des processus directement liés au psychisme et font référence à l’affection, la sécurité,
l’estime de soi, l’amour dont l’absence provoque des dysfonctionnements qui se manifestent à
la conscience du sujet par une incitation généralement affective à une action visant à leur
satisfaction. Il sera question dans ce travail de revoir le contexte historique de l’évolution de
la motivation, de parcourir les différentes théories qui ont été élaborées, de cerner les
mécanismes de la motivation ainsi que ceux de la démotivation et enfin de ressortir son
importance dans l’apprentissage.
1- Historique de la motivation
Le mot motivation aurait été créé dans les années 30 par deux psychologues pionniers
du marketing, Ernest DICHTER et Louis CHESKIN, qui s'en disputeraient la paternité. Ils
appelaient motivations l'ensemble des facteurs irrationnels et inconscients des conduites
humaines.
L'idée de motivation est déjà présente dans la division tripartite de l'âme chez Platon.
l’epithumia est à l’origine du désir de manger ou de se reproduire. Siège
des besoins physiques, ce ventre doit être maîtrisé par le thumos, l'élément moyen, au service
de la raison (noos). Cette fonction appétitive ou conative s'oppose donc à la cognition. En
utilisant le vocabulaire psychologique moderne, le thumos peut s'interpréter comme l'émotion,
à la charnière entre le désir et la raison.
Il est difficile de retracer l'histoire du concept général de motivation, du fait qu'il n'a pas
vraiment été étudié entre l'antiquité et le XXe siècle. Cependant, on peut faire un parallèle avec
l'histoire de l'organisation du travail, qui utilise (pas toujours de façon directe) le concept
restreint de motivation au travail.
Au Moyen Âge comme aujourd'hui, le type d'organisation est en relation avec le type
de métier considéré. Ainsi, on peut prendre l'exemple de l'artisan. Le savoir-faire artisanal, lui
donnait la possibilité d'organiser son travail comme il le souhaitait. On peut penser que la
motivation était donc relativement importante, de par le fait que l'artisan menait son œuvre du
début à la fin, et cela à son rythme (motivation intrinsèque). Plus tard, à la fin du Moyen Âge,
on assiste à la création d'ateliers et de grandes entreprises, ce qui coïncide au passage à
l'époque moderne. Dès lors, le mode d'organisation change, et ainsi on peut concevoir que la
motivation des salariés diminue en conséquence. À partir de ce moment, l'art de
l'organisation et du management deviendra rapidement une nécessité.
Au XVIIIe siècle, Jeremy Bentham conçoit l'individu comme répondant à l'utilitarisme,
en particulier en se livrant à une subtile arithmétique des plaisirs.
Kant exprime deux origines de la motivation. La première étant le devoir, tandis que la
seconde est la satisfaction du désir ou motivation sensible.
Dans sa conception de rivalité des motifs d'action, Arthur Schopenhauer qualifie le
motif vainqueur comme celui qui répond le mieux au vouloir vivre de la personne.
Au début du XXe siècle, le taylorisme, et un peu plus tard le fordisme, ont mis en place
l'OST (organisation scientifique du travail). Pour Taylor, la motivation est la conséquence
du salaire, et il ne tient pas compte des motivations intrinsèques du salarié, ce qui
déshumanise le travail.
Selon DICHTER "Le bain culturel permanent dans lequel nous sommes impose une
vision rationnelle du monde et des actions humaines. Nous nous faisons illusion en voulant
que la raison préside à nos motivations, alors qu'il vaudrait mieux tenir les sentiments pour
une forme supérieure de raison(…) Le rationalisme est un fétichisme du XXème siècle. Notre
culture ne nous permet pas de songer que l'irrationnel pur puisse être la clé de notre conduite.
Et pourtant la plupart des religions et des systèmes politiques, certains aspects du
comportement de l'homme, tels l'honneur, l'amour, l'affection, ne reposent nullement sur la
raison.". (Cité par A MUCHIELLI 1).
2-Les théories de la motivation
Le comportement ne se laisse jamais totalement expliquer par la motivation. Toutefois
un comportement est motivé quand il est consciemment voulu, quand il a un objectif et un
sens. La motivation est un processus psychologique qui cause le déclenchement, l’orientation
et le maintien d’un comportement. Elle est donc basée sur 2 postulats fondamentaux :
- l’homme est libre du choix de ce qu’il fait ou ne fait pas.
-ses actions sont toujours orientées vers un objectif, qu’il soit conscient ou non.
Dans la mesure il incombe à l’encadrement de veiller à ce que ses collaborateurs ne
se relâchent pas mais redoublent même leurs efforts, il est indispensable que tout cadre ait des
idées aussi exactes que possible sur ce qui motive et stimule les gens. L’idée la plus répandue
est que les gens travaillent parce qu’ils y sont obligés. Ils travaillent pour gagner de l’argent,
pour vivre d’abord, vivre bien ensuite. Ils travaillent parce qu’ils se sentent en devoir de le
faire. Cela motive à travailler mais pas de notre mieux.
L’activité de l’homme est déterminée par sa personnalité, son rôle social, son
environnement immédiat. Les gens travaillent par tradition, habitude et nécessité. Ils
choisissent un travail plus ou moins fortuitement mais parmi un nombre très limité de
possibilités auxquelles leur milieu et leur cheminement antérieur les a exposés. Ils
accomplissent ce travail avec zèle s’ils y trouvent un véritable sens. En ce qui concerne
l’évolution des motivations elles-mêmes, il a été montré que le contenu des motivations a
fortement varié au cours de l’Histoire. Dans l’Antiquité, le travail est réservé aux esclaves,
l’idéal de vie des hommes libres, riches ou non, est le « non-travail ». Au Moyen-âge, le
travail est une nécessité expiatoire religieuse plutôt qu’un devoir. A partir du Xème siècle, en
plus, le travail a une valeur salvatrice. Avant la Réforme, on voit apparaître une réhabilitation
du travail dans l’idée de choisir un travail pour se conformer « aux dons » que l’on a reçu et
de les faire fructifier mais les dirigeants d’entreprises ont toujours tenté de susciter
l’engagement des personnels. Depuis les années soixante, les études portant sur la motivation
se sont multipliées. Lewin fut l’un des premiers chercheurs à traiter le sujet avec une certaine
rigueur scientifique.
2.1. Le travail à la chaine : TAYLOR (1911)
Fréderic W. Taylor, s’interroge sur la motivation des travailleurs : « Pourquoi n’ont-ils
pas envie de produire toujours plus ? » Il déduira trois causes :
- les ouvriers pensent qu’une augmentation de la production induira le chômage pour
certains d’entre eux.
- la majoration des salaires n’est pas proportionnelle à la production
- les méthodes de travail empiriques provoquent le gaspillage de l’énergie des ouvriers.
Taylor innova dans une conception unidimensionnelle de l’homme et renonça à l’idée de
motiver par la contrainte. En échange de son travail et de sa force physique, l’ouvrier reçoit
un salaire proportionnel au rendement. Le salaire à cette époque est un moteur déterminant.
L’« homo économicus » est guidé par l’Organisation Scientifique du Travail (O.S.T.). C’est
l’utilisation maximale de l’outillage, la spécialisation stricte et la suppression des gestes
inutiles. L’école classique conçoit donc le travail découpé en unités élémentaires au sein de
postes de travail, c’est le travail à la chaîne. Il s’agit de trouver le bon poste pour la bonne
personne. Les fonctions de conception, de planification, d’exécution et de contrôle sont
séparées et réparties au sein d’une hiérarchie verticale avec une tête qui pense et un corps qui
exécute. Une centralisation des responsabilités entraîne un contrôle strict assuré par les
responsables hiérarchiques. Cette organisation et cette conception de l’homme au travail
permirent un bond en avant considérable pour l’économie des pays concerne.
2.2. Les relations humaines : ELTON MAYO (1940)
Elton Mayo, au cours d’une enquête menée de 1928 à 1932 près de Chicago dans une
fabrique de téléphone, a recherché une corrélation entre les conditions physiques (éclairage,
bruit, chaleur) et le rendement des ouvriers. La mise en évidence des groupes informels et du
facteur humain correspond à une seconde strate des motivations, celle du besoin social de
relation et d’intégration dans un groupe primaire, une cellule de base. Un nouveau facteur de
la motivation apparaît : celui de la dynamique du groupe de travail. Au sein d’une équipe
soudée, la motivation individuelle va être soutenue et amplifiée par un esprit commun qui vise
un but attractif. Cette découverte du besoin social d’intégration dans un groupe de travail
élémentaire est à la base de nombreux courants. L’un d’eux se concrétisera par la formation
humaine des cadres et agents de maîtrise. Devenu « psychologue conseiller », l’agent
d’encadrement doit adopter le style démocratique d’animateur d’équipe. L’école des relations
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