- Divisibilité dans Z.
- Division euclidienne.
- Congruences dans Z.
"La Mathématique est la reine des sciences et l'Arithmétique est
la reine des mathématiques."
Carl Friedrich Gauss (1777-1855)
I. Divisibilité
Définition : Soient a et b deux entiers relatifs.
a est un diviseur de b s’il existe un entier relatif k tel que : b = ka
On dit aussi que b est un multiple de a, ou bien que b est divisible par a.
Exemples :
● 7 a exactement 4 diviseurs : -7, -1 , 1 et 7.
● – 28 est un multiple de 7.
● 0 est divisible par tout entier relatif non nul.
●L’ensemble des multiples de 3 est { … ; -9 ; -6 ; -3 ; 0 ; 3 ; 6 ; 9 ; 12 ; … }. On note cet
ensemble
Propriété de transitivité : Soient a, b et c trois entiers relatifs.
Si a divise b et b divise c, alors a divise c.
Démonstration : Soit a, b et c trois entiers relatifs tels que a divise b, et b divise c.
Il existe donc k et k’ deux entiers relatifs tels que :
b=ka et c=k’b
D’où : c=(k’k)a
Ce qui signifie que a divise c. CQFD
Exemples :
1) a) Soit n un entier naturel. Montrer que n-1 divise n4-1.
b) En déduire que 7 divise 4095
2) Montrer qu’aucun nombre pair ne divise 47 803
Propriété de combinaisons linéaires : Soient a, b et c trois entiers relatifs.
Si c divise a et b, alors c divise ma+nb où m et n sont deux entiers relatifs.
Démonstration : Soit a, b et c trois entiers relatifs tels que c divise a et b :
Il existe donc k et k’ deux entiers relatifs tels que :
a=kc et b=k’c
D’où : ma+nb=mkc+nk’c
ma+nb=(mk+nk’)c
Donc c divise ma+nb.