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En quarantaine :
la vie et la mort à la Grosse-Île, 1832-1937
Ressources pédagogiques
Document 2.3c
Textes à lire par le groupe de témoins
Propriétaires, armateurs et capitaines
Source nº 1
Remarque à l'intention des élèves :
L'extrait suivant est tiré de l'épilogue du journal de Robert Whyte, The
Journey of an Irish Coffin Ship. La version intégrale de ce texte peut
être consultée à l'adresse suivante :
www.aepizeta.org/~codine/famine/diary1.html (disponible en anglais
seulement).
[Traduction]
« Finalement, on découvrit que le meilleur moyen de se débarrasser
complètement de ceux qui représentaient un si lourd fardeau à porter
était de les expédier par bateau en Amérique; présenté au monde
comme une manifestation de bonté et d'amour fraternel, c'était en fait
une entreprise astucieuse, mue par un égoïsme calculateur, car le coût
de transport d'un passager était moindre que ses frais de subsistance
pendant un an dans une maison de travail. » (Épilogue)
Source nº 2
Remarque à l'intention des élèves :
L'extrait suivant est tiré du site Web de la BBC : « A Short History of
Ireland ». La version intégrale de ce texte peut être consultée à
l'adresse suivante :
www.bbc.co.uk/northernireland/ashorthistory/archive/intro186.shtml
(disponible en anglais seulement).
[Traduction]
« Sur la Grosse-Île, Robert Whyte assista aux funérailles de la femme
d'un émigrant du comté Meath. Lorsque la fosse fut comblée, le mari y
plaça deux pelles en forme de croix et dit, « Sur cette croix, Mary, je
jure de venger ta mort. Dès que j'aurai gagné assez d'argent pour payer
mon billet, je retourne chez nous et je tue l'homme qui t'a assassinée le propriétaire ». » (Paragraphe 9)
Source nº 3
Remarque à l'intention des élèves :
Les extraits suivants sont tirés de la première et de la troisième partie
d'un compte rendu de Pádraig Breandán Ó Laighin, intitulé Summer of
Sorrow. La version intégrale de ce texte peut être consultée à l'adresse
suivante : www.ballinagree.freeservers.com/sumsorrow.html (disponible
en anglais seulement).
[Traduction]
« « L'émigration à grande échelle », déclarait-il [le major Dennis Mahon,
un grand propriétaire], « constituait la principale caractéristique de mon
plan; et pendant qu'une très importante population, complètement
appauvrie, demeurait sur la propriété, les loyers ne pouvaient pas être
collectés, et il n'y avait pas moyen d'instaurer de système pour
améliorer la condition de ces gens ». Il avait fait ses calculs... »
(Partie 1, paragraphe 8)
« Ensuite, Francis Spaight, un magistrat... s'organisa pour leur offrir un
passage gratuit à condition qu'ils démolissent leur maison et lui
remettent toutes leurs possessions. Une centaine partirent en premier,
puis 710 autres en cette année 1847, au coût de 3 à 10 £ par adulte;
« et », ajouta-t-il avec une franchise brutale, « je considère que la
mauvaise récolte de pommes de terre a été extrêmement bénéfique à
un point de vue - elle nous a permis de mettre en œuvre le système
d'émigration ». » (Partie 3, paragraphe 2)
Source nº 4
Remarque à l'intention des élèves :
L'extrait suivant est tiré d'un site Web sur le film La force de l'espoir :
l'héritage du Père McGauran. La version intégrale de ce texte peut être
consultée à l'adresse suivante : www.whitepinepictures.com/seeds/i/2f/sidebar-f.html.
« La perspective de l'émigration ne semblait pas poser de problème. Les
journaux faisaient de la publicité et des affiches étaient placardées un
peu partout annonçant les départs : le Jane partait de l'Irlande à
destination de Montréal le 20 avril prochain, le Superior partait à
destination de Québec le 13 juillet. Les émigrants se laissaient prendre
par les belles paroles des agents, qui étaient envoyés dans la campagne
pour recruter le plus de clients possible pour remplir les bateaux. Ces
agents étaient payés en fonction du nombre de passagers qu'ils
attiraient. Ils vantaient souvent les installations à bord des bateaux et
donnaient l'assurance que la traversée allait être courte et les provisions
abondantes. » (Paragraphe 5)
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